Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:
Santé Publique France indiquait le 23 mai que le nombre de nouveaux cas de chikungunya avait doublé en une semaine à Mayotte.
Après La Réunion, Mayotte est confrontée à une augmentation significative du nombre de cas de chikungunya et à une « probabilité élevée de développement de l’épidémie », indique l’arrêté. Le texte précise qu’une faible partie de la population est immunisée, avec l’existence de « multiples facteurs favorisant la prolifération de moustiques vecteurs de la maladie dans un environnement post-cyclonique ».
Face à ce contexte, cet arrêté annonce une campagne de vaccination ciblant les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant au moins une comorbidité, dans le respect des recommandations émises par la Haute Autorité de santé. Il fixe aussi les conditions de sa prise en charge.
La vaccination pourra être faite dans les lieux désignés par le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte : lieux d’exercice habituels des professionnels de santé et pharmacies d’officine. Les pharmaciens sont autorisés à la pratiquer sous réserve d’avoir reçu une formation spécifique.
La vaccination en officine avec une prescription médicale préalable est entièrement prise en charge par l’Assurance maladie.
Le seul produit autorisé pour l’instant pour la vaccination contre le chikungunya est le Ixchiq.
À noter
À La Réunion, l’utilisation du vaccin Ixchiq a été restreinte depuis fin avril aux personnes âgées de 18 à 64 ans en raison d’effets secondaires graves signalés sur des personnes de plus de 65 ans.