Légère hausse du chômage en juillet

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

La légère hausse du chômage en juillet s’explique en partie par des effets saisonniers : chaque été, le chômage progresse chez les 15-24 ans parce que tous les jeunes en fin de formation ne trouvent pas tout de suite une solution pour la suite de leur parcours. Dans cette tranche d’âge, on dénombrait en juillet 58 personnes au chômage de plus qu’en juin, pour un total de 1090 personnes. Le changement d’année scolaire a également des répercussions dans la branche de l’enseignement, entraînant un rebond temporaire du nombre de chômeurs (+81 personnes). Mais la progression du chômage est aussi due à des facteurs conjoncturels, avec une nouvelle hausse dans l’industrie MEM (+40 personnes) notamment.

Corrigé des variations saisonnières, le chômage est resté stable par rapport au mois précédent, à 2,1 % (lire les explications dans l’encadré).

Le chômage a légèrement augmenté dans trois arrondissements administratifs sur dix. Il a baissé ou a stagné dans les sept autres. Le taux s’inscrit dans une fourchette allant de 0,6 % (Haut-Simmental-Gessenay) à 4,3 % (Jura bernois et Biel/Bienne).

Fin juillet 2025, le canton de Berne comptait 1657 chômeurs de plus qu’à fin juillet 2024.

Durant le mois sous revue, 97 demandes de chômage partiel ont été approuvées pour 2657 personnes (contre 65 demandes pour 1052 personnes en juin 2025).

Des informations complémentaires sont en ligne sur www.be.ch/donnees-economiques.

Nota bene

Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a actualisé le taux de chômage sur une nouvelle base : il n’est plus déterminé par rapport à la population active des années 2018 à 2020, mais par rapport à celle des années 2021 à 2023. La base de calcul actualisée s’applique avec effet rétroactif au 1er janvier 2023. Les chiffres ont donc été recalculés et adaptés en conséquence.

Sur cette nouvelle base, le taux de chômage dans le canton de Berne pour le mois de juillet 2025 s’élève à 1,96 % au lieu de 1,98 %.

La correction des variations saisonnières permet d’étudier l’évolution conjoncturelle des chiffres du chômage en éliminant des statistiques mensuelles les influences saisonnières habituelles. Ces variations saisonnières sont liées par exemple aux conditions climatiques (hôtellerie et restauration, construction) ou au calendrier institutionnel (fin des formations, jours fériés, vacances).