Festival “Visions for the Future” : 22 étudiants de bachelor invités à la LSE

Source: Universities – Science Po in French

Étudiants devant l’entrée du 1, Saint-Thomas (crédits : Pierre Morel)

Portes ouvertes bachelor 2025

Venez rencontrer nos équipes et nos étudiants au sein de nos campus en région.

Inscrivez-vous

Portes ouvertes masters 2025

Découvrez nos 30 masters et échangez avec les équipes et les étudiants de nos 7 Écoles professionnelles.

Inscrivez-vous

Projet d’attentat « incel » déjoué : décrypter le danger masculiniste

Source: Universities – Science Po in French

Un adolescent a récemment été arrêté en France pour un projet d’attentat inspiré par le masculinisme, relançant l’alerte sur cette mouvance. Né en réaction aux avancées féministes, le masculinisme prétend défendre des hommes présentés comme opprimés et converge de plus en plus vers les idéologies d’extrême droite. Les réseaux sociaux offrent une nouvelle et inquiétante visibilité à cette mouvance, notamment auprès des jeunes hommes.

Le 27 juin 2025, un adolescent de 18 ans a été arrêté dans la région de Saint-Etienne (Loire). Il est soupçonné d’avoir projeté d’attaquer des femmes au couteau.

Le parquet national antiterroriste (PNAT) a, pour la première fois en France, mis un jeune homme en examen pour un projet d’attentat lié aux « incels » (contraction en anglais de « involuntary celibate » – célibataire involontaire – désignant une sous-culture en ligne caractérisée par une haine des féministes, accusées d’entraver leur accès sexuel aux femmes), qui s’inscrit plus largement dans la mouvance masculiniste.

Ce n’est un cas ni isolé, ni propre à la France. En 1989, Marc Lépine assassinait 14 femmes à l’École polytechnique de Montréal en dénonçant le féminisme. En 2014, aux États-Unis, Elliot Rodger tuait six personnes, expliquant dans un manifeste sa rancœur envers les femmes qui ne le désiraient pas. Depuis, plusieurs attentats perpétrés par des hommes ont été revendiqués au nom d’une même idéologie : le masculinisme.

Pour les masculinistes, les féministes et les femmes auraient inversé les rapports de domination, les hommes seraient désormais opprimés et il faudrait des mesures pour les protéger. Un récit fondé sur ce que le politologue Francis Dupuis-Déri appelle « le mythe de la crise de la masculinité ».

Le masculinisme : une résistance aux avancées féministes

Ces passages à l’acte sont souvent interprétés comme des dérives psychiatriques. Cette lecture psychologisante obère toutefois la dimension collective et politique du masculinisme qui doit être considéré comme un contre-mouvement social, c’est-à-dire une mobilisation qui se forme en opposition (en réaction) à un mouvement progressiste, ici le féminisme, pour défendre un ordre social hiérarchisé précis.

Le masculinisme s’organise activement – hors ligne et en ligne – contre l’égalité des genres, pour défendre les privilèges masculins mis en cause par les luttes féministes. La sociologue Mélissa Blais le décrit comme un contre-mouvement structuré, enraciné dans l’histoire des résistances aux avancées féministes.

Bien qu’ancré dans une histoire longue, le masculinisme connaît aujourd’hui une reconfiguration numérique inédite, portée par la circulation transnationale de contenus sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas tant son idéologie qui est nouvelle, que ses formes, ses publics et ses canaux de diffusion.

Les réseaux sociaux ne créent pas cette idéologie, mais ils la rendent plus visible, plus accessible, et surtout plus attractive pour un public jeune en quête d’identité, de repères genrés et de récits explicatifs du monde. Ce nouvel écosystème permet ainsi au masculinisme d’échapper à la marginalité dans laquelle il était autrefois cantonné, pour s’imposer comme une forme contemporaine d’engagement réactionnaire.

Une idéologie qui prolifère dans la « manosphère »

Aujourd’hui, cette idéologie prolifère dans la « manosphère », un ensemble de sous-cultures numériques que l’on retrouve, par exemple, sur des forums comme Reddit (une plate-forme communautaire américaine qui regroupe des milliers de sous-forums thématiques, souvent modérés de façon laxiste), des chaînes YouTube, des serveurs Discord ou des groupes Telegram.

Dans ces espaces circulent des discours haineux, des guides de drague problématiques (valorisant la manipulation et mettant au second plan le consentement) et des appels à ce qui est décrit comme une revanche sexuelle à prendre sur les femmes, à travers, notamment, le viol ou le revenge porn.

La « néo-manosphère », selon certains chercheurs, s’est intensifiée au cours de la dernière décennie en migrant vers des plates-formes peu modérées, en s’adaptant aux codes de l’influence virale et en croisant ses récits avec ceux de l’extrême droite, du suprémacisme blanc ou du complotisme.

Ces contenus visent un public jeune et masculin, en quête de repères virils dans un monde présenté comme féminisé. Ils mobilisent des audiences massives, bien au-delà des marges. En France, des influenceurs masculinistes cumulent des abonnés et semblent connus des plus jeunes (moins de 15 ans) comme l’indiquent des éléments réunis par la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok chez les jeunes.

Le masculinisme converge de plus en plus vers les idéologies d’extrême droite. Cette alliance se construit autour d’un récit commun : celui d’un ordre social menacé par l’égalité, la diversité et la modernité.

Comme le montrent plusieurs études récentes, les discours antiféministes servent souvent de porte d’entrée vers des idées d’extrême droite (racisme, suprémacisme blanc, autoritarisme, opposition à la démocratie). Ainsi, selon ces recherches, près de 30 % des internautes fréquentant des espaces antiféministes migrent ensuite vers des contenus d’extrême droite. D’autres études non seulement confirment ces résultats mais précisent que les personnes exposées à du sexisme en ligne sont 10 % plus susceptibles d’approuver des idées radicales violentes, même si elles ne votent pas à l’extrême droite.

Un contre-mouvement exploité politiquement à l’extrême droite

Le masculinisme est aujourd’hui exploité par des figures d’extrême droite dans les espaces numériques. Thaïs d’Escufon, ex militante de Génération identitaire– groupuscule dissous en mars 2021 par le ministère de l’Intérieur, a par exemple réorienté ses productions numériques vers le masculinisme et vend des formations à destination des jeunes hommes, mêlant conseils de développement personnel, coaching en virilité, revalorisation de rôles genrés traditionnels, critique du féminisme et surtout conseils de drague.

Julien Rochedy, ancien président du Front national de la jeunesse, a également misé sur le masculinisme tout en produisant des discours suprémacistes blancs sur sa chaîne YouTube.

Les discours masculinistes sont aussi investis par certains politiques. Aux États-Unis, Donald Trump a délibérément soutenu des figures de la manosphère comme Andrew Tate ou Jordan Peterson, contribuant à mobiliser une partie de l’électorat masculin.

Ce type de rhétorique se retrouve également ailleurs : au Brésil, avec l’ancien président Jair Bolsonaro, qui a multiplié les déclarations sexistes et homophobes ; en Argentine, avec Javier Milei. Dans ces cas, le masculinisme devient un vecteur de mobilisation politique autour d’une identité masculine perçue comme menacée. Il permet de réactiver des affects de ressentiment en les articulant à une promesse de restauration de l’ordre patriarcal.

Cette convergence est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne d’une hausse de la menace terroriste liée à l’ultra droite : en France, en 2021, 29 personnes ont été arrêtées pour des faits de terrorisme liés à l’ultra droite contre 5 en 2020 et 7 en 2019 – le djihadisme demeurant la principale menace. Fin 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin évoquait 13 attentats d’ultra droite déjoués depuis 2017. Aux États-Unis, l’extrême droite est devenu la première cause de mortalité liée aux idéologies extrémistes depuis 2014 : sur les 442 personnes tuées par des extrémistes entre 2014 et 2023, 336 (soit 76 %) l’ont été par des extrémistes de droite.

Ces passages à l’acte s’inscrivent dans des réseaux, récits et références partagés. Comme le rappelle l’Anti-Defamation League, les nouvelles formes d’extrémisme se fondent sur une posture victimaire : des hommes qui se pensent persécutés, trahis par la modernité, autorisés à répondre par la violence.

Identifier le continuum masculiniste

Reconnaître le caractère politique du masculinisme plutôt que le réduire à des problématiques psychologiques individuelles est indispensable pour y répondre. Cela implique une formation plus poussée des magistrats, journalistes et enseignants à ces phénomènes. Cela suppose aussi une meilleure régulation des espaces numériques où ces idées circulent.

Il s’agit d’une part de reconnaître ce qui ne relève pas de l’opinion mais de l’incitation à la haine et d’autre part, de ne pas se focaliser uniquement sur les actes ou prises de position les plus spectaculaires (comme les influenceurs qui jouent volontairement sur l’outrance pour viraliser leurs contenus) et les plus meurtriers.

Si le masculinisme réussit à se répandre c’est aussi parce qu’il s’appuie sur des idées sexistes banalisées et qui sont déjà bien ancrées dans nos sociétés tels que la supposée émotivité et vénalité des femmes ou la meilleure rationalité des hommes.

Ces préjugés sont souvent inculqués dès l’enfance à travers une éducation genrée (deux tiers des femmes déclarent avoir été éduquées différemment des garçons). Cette socialisation différenciée naturalise les inégalités, que les discours masculinistes réactivent ensuite pour justifier la hiérarchie entre les sexes.

Ouverture du 37e Sommet franco-britannique à Londres.

Source: President of the Republic of France in French (video)

Pour suivre la Présidence de la République :
Facebook : https://www.facebook.com/elysee.fr
Twitter : https://twitter.com/elysee
Instagram : https://www.instagram.com/elysee
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/pr-sidence-de-la-r-publique

Changement de TVA : quel impact sur les prix de l’électricité ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

La loi de finances pour 2025 a validé, à compter du 1er août 2025, la suppression du taux de TVA réduit à 5,5 % sur les factures d’électricité. Cette évolution résulte d’une mise en conformité fiscale avec le droit européen.

La France appliquait jusqu’à maintenant une TVA réduite à 5,5 % sur la part fixe de l’abonnement et une TVA normale à 20 % sur la consommation. Or, cette double taxation n’est pas autorisée par l’Union européenne qui impose des taux de TVA uniformes pour un même service. Un taux de TVA à 20 % sera désormais appliqué sur la part liée à l’abonnement.

Maintenir une stabilité avec des mouvements qui se compensent

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié le 19 juin 2025 une nouvelle délibération sur le tarif réglementé de vente d’électricité (TRVE). Elle prend en compte le changement de TVA.

Pour compenser cette hausse de la part liée à l’abonnement, le gouvernement a par ailleurs prévu un abaissement de l’accise (taxe sur la consommation) et du TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité). Cela répond à une recommandation de la CRE afin de maintenir les tarifs réglementés à un niveau stable.

L’accise passera de 33,70 €/mégawattheure à 29,98 €/MWh au 1er août 2025.

Le TURPE, qui a connu une aumentation de 7,7 % en février 2025, baissera également d’environ 2,5 %.

Les tarifs en offres de marché sont aussi concernés par ces évolutions.

Quel impact sur la facture d’électricité ?

Avec la baisse de l’accise, le prix au kilowattheure va passer de 0,2016 € à 0,1952 €.

L’impact sur le tarif réglementé de vente d’électricité va dépendre du niveau de consommation des usagers :

  • pour les faibles consommations, l’augmentation de la part de l’abonnement sera plus visible que la baisse liée à la consommation ;
  • pour les fortes consommations en revanche, la facture va baisser. En effet, la baisse du prix du kilowattheure aura davantage d’impact sur le montant de la consommation et l’augmentation de l’abonnement se fera moins sentir.

Exemple :

La CRE indique que « pour une consommation moyenne de 4 400 kilowattheures par an, la facture moyenne TTC annuelle passera de 1 050 € à 1 046 € », soit une baisse de 4 € par an (consommation d’électricité annuelle moyenne par foyer estimée à 4 111 kWh).

À savoir  

Plusieurs facteurs entrent en compte dans la fixation du prix de l’électricité, notamment :

  • l’approvisionnement ;
  • l’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) ;
  • les taxes (accise, contribution tarifaire d’acheminement ou CTA, et TVA).

Rappel

La Commission de régulation de l’énergie (CRE), autorité administrative indépendante, propose 2 fois par an une révision du tarif réglementé de l’électricité (également appelé « tarif bleu » d’EDF) ; ce tarif concerne la majorité des foyers. Cette révision proposée par la CRE doit ensuite être approuvée par décision ministérielle.

Prolongation du délai de remise de la déclaration d’impôts

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Les contribuables qui avaient demandé une prolongation de délai jusqu’au 15 juillet 2025 pour remettre leur déclaration d’impôts auront jusqu’au 15 août 2025 pour effectuer cette démarche sans recevoir de rappel. Ce sursis leur est accordé en raison du problème technique que rencontre actuellement BE-Login. Du fait de ce problème technique, il est difficile de se connecter et de remplir sa déclaration d’impôts en ligne. Il est inutile de demander une nouvelle prolongation de délai jusqu’au 15 août 2025 : elle sera automatiquement appliquée aux délais déjà accordés jusqu’au 15 juillet 2025. Les demandes de prolongation de délai déjà déposées et soumises à émolument restent valables. Ainsi, les contribuables qui ont demandé ou qui prévoient de demander une prolongation jusqu’au 15 septembre 2025 par exemple ou au plus tard jusqu’au 15 novembre 2025 ne sont pas concernés par cette mesure provisoire.

L’Inspection générale des services publie la synthèse de son rapport d’activité 2024

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Service unique en Suisse, l’Inspection générale des services (IGS) est l’organe indépendant chargé des enquêtes pénales visant les collaboratrices et collaborateurs de la police cantonale genevoise, des polices municipales et des différents corps de police actifs dans le canton de Genève, ainsi que de l’Office cantonal de la détention (OCD). Afin de faire connaître ses missions et son fonctionnement, l’IGS publie aujourd’hui la synthèse de son rapport d’activité pour l’année 2024. La parution de ce document, désormais annuelle, permet également de mettre en lumière les chiffres et les principales tendances observés pour l’année écoulée.

L’IGS, organe de contrôle indépendant des fonctionnaires d’autorité

Service unique en Suisse, l’Inspection générale des services (IGS) est chargée des enquêtes pénales visant les collaboratrices et les collaborateurs de la police cantonale genevoise, des dix-sept polices municipales et de l’Office cantonal de la détention (OCD), ainsi que tout membre d’un autre corps de police ou d’un corps doté de pouvoirs de police actifs sur le territoire genevois. Sous la conduite du procureur général, sa mission première est de garantir la légalité et le respect de la déontologie dans les pratiques des fonctionnaires dotés de pouvoir d’autorité.

Chargée des enquêtes ouvertes suite à des allégations d’usage disproportionné de la force ou d’un moyen de contrainte, l’IGS enquête également sur l’ensemble des infractions contre les devoirs de fonction et les devoirs professionnels, ainsi que sur les problématiques de corruption. Elle mène par ailleurs des enquêtes portant sur les infractions commises dans un cadre privé pour les seuls policiers cantonaux, ainsi que toute autre enquête qui lui est transmise par le procureur général.  

À teneur de la loi sur la police (LPol), l’IGS est indépendante des services de police et de leur hiérarchie, sous réserve de son rattachement administratif à la commandante de la police. Elle assure un traitement des situations qui lui sont confiées avec impartialité et objectivité. Son personnel, composé de policières et de policiers, participe uniquement aux missions incombant à ce service, préservant par là son intégrité.  

L’IGS peut être saisie par tout justiciable s’estimant lésé ou victime d’une action commise par un ou des fonctionnaires compris dans son champ d’activité. Elle peut également être saisie par le Ministère public, par les hiérarchies ou les collaboratrices et les collaborateurs des services, ainsi que par toute autre personne souhaitant porter un fait à son attention.

Un service, plusieurs missions

Avec l’autorisation du Ministère public, l’IGS remet les résultats de ses enquêtes aux autorités ou aux hiérarchies des administrations rattachées à son champ d’activité, permettant aux directions de prendre les mesures jugées adéquates sur le plan administratif ou disciplinaire, mais aussi d’entreprendre des démarches en vue de la création ou de la révision de directives internes. Force de proposition, l’IGS contribue ainsi à l’évolution de leur fonctionnement et facilite la mise en place d’améliorations.

Outre les tâches de police judiciaire qui constituent le cœur de ses activités, l’IGS est investie de plusieurs missions, notamment l’exécution de contrôles préliminaires afin de déterminer la plausibilité d’une infraction en cas de suspicion. Elle dispense par ailleurs diverses formations en matière de déontologie et de comportement aux fonctionnaires d’autorité. Enfin, elle établit la liaison avec l’organe de médiation indépendante entre la population et la police (MIPP) en le renseignant, dans le respect de la confidentialité des procédures, sur son activité.

Quelques chiffres de l’activité 2024

En 2024, une hausse de 10,9% des nouvelles enquêtes a été enregistrée, avec 143 cas ouverts contre 129 l’année précédente. Les contrôles préliminaires ont, quant à eux, baissé de 11,6%.

Si les allégations d’usage abusif de la force ou d’un moyen de contrainte restent la majorité des cas traités par l’IGS l’année passée, le nombre de nouvelles enquêtes pour ce motif a vu une légère baisse (-3,7%). Sur les 52 cas recensés, on relève 42 cas concernant la police cantonale, 10 cas concernant l’OCD et 0 cas concernant les polices municipales ainsi que les autres services.

S’agissant des autres motifs d’enquête, une diminution est observée du côté des nouvelles enquêtes portant sur la violation du secret de fonction (7 cas contre 10 en 2023 et 11 en 2022). En revanche, les cas de corruption ont connu une hausse en 2024, avec le traitement de 10 nouvelles enquêtes par l’IGS (contre 2 en 2023 et en 2022).

Des issues pénales majoritairement sans condamnations

Sur les 250 enquêtes menées par l’IGS en 2021 et 2022, ayant donné lieu à l’ouverture d’une procédure pénale et dont les décisions dépendent du Ministère public genevois, 209 ont connu un épilogue judiciaire.

La grande majorité des décisions rendues a abouti soit à une ordonnance de non-entrée en matière (63%), soit à une ordonnance de classement (14%). Les ordonnances pénales rendues, lesquelles comprennent également les infractions commises hors service, se sont montées à 20% et les condamnations devant les tribunaux à 3%.

Le rapport d’activité 2024 de l’Inspection générale des services est consultable en ligne.

Pour toute information complémentaire :

  • Capitaine Marc GERBER, chef de l’Inspection générale des services, par l’intermédiaire de Mme Léna KELLER, chargée de communication et porte-parole, service communication et relations publiques de la police cantonale genevoise, T. +41 (0)22 427 56 00 ou +41 (0)76 351 38 35.

Avis de travaux: démarrage de nouveaux chantiers impactant les déplacements dès le 14 juillet 2025

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

L’Office cantonal des transports informe du démarrage prochain de chantiers impactant les déplacements.

Genève: chemin du Velours

Dès le 14 juillet 2025 durant une semaine environ, une circulation alternée sera mise en place sur le tronçon du chemin du Velours situé entre la route de Florissant et le chemin de Fossard, ce qui pourra entraîner des ralentissements dans le secteur.

Ces travaux permettront l’élagage d’arbres à proximité de la chaussée.

Maître d’ouvrage: Ville de Genève
Pour plus d’informations : site internet

Genève: rue Maurice-Braillard

Dès le 14 juillet 2025 durant 3 mois et demi environ, des places de stationnement seront supprimées le long de la rue Maurice-Braillard. La possibilité de tourner à droite en direction de la rue de Moillebeau sera ponctuellement interdite, et il conviendra de suivre les déviations indiquées.

Ces travaux permettront l’entretien et le renouvellement de réseaux souterrains.

Maître d’ouvrage: SIG
Pour plus d’informations : site internet

Plan-les-Ouates: route de Saint-Julien

Dès le 14 juillet 2025 durant un mois environ, une déviation sera proposée aux cycles afin d’éviter le tronçon de la route de Saint-Julien compris entre le chemin de Vers et la route du Camp. Le carrefour entre la route de Saint-Julien et le chemin de Vers sera mis au clignotant et régulé par des agents de circulation. L’interdiction de tourner-à-gauche depuis certaines rues perpendiculaires à la route de Saint-Julien est maintenue.

Ces travaux d’aménagements, menés en plusieurs étapes, permettront la prolongation de la voie de bus en direction de la ville.

Maître d’ouvrage: Office cantonal du génie civil
Pour plus d’informations : avis de travaux

Chêne-Bougeries: chemin du Pré-du-Couvent

Depuis le 7 juillet 2025 durant un an et demi environ, la bretelle d’accès à la voie verte aux piétons et aux cycles est fermée, et il convient de suivre les déviations indiquées.

Ces travaux permettront le déploiement d’une nouvelle construction.

Maître d’ouvrage: Privé
Pour plus d’informations : plan de déviation

L’Office cantonal des transports renforce son dispositif d’information : chaque chantier majeur est désormais accompagné d’une communication anticipée pour planifier au mieux vos déplacements. La coordination des chantiers est organisée afin de réduire les impacts sur la circulation.
Le site internet avisdetravaux.ge.ch vous informe sur: 
• Dates et horaires des chantiers
• Impacts sur la mobilité (voitures, piétons, transports publics, vélos)
• Itinéraires de déviation
• La planification de futurs chantiers

Deux collaborateurs du service de la faune, des forêts et de la nature occuperont le poste d’ingénieur forestier cantonal en job sharing

Source: Canton de Neuchatel Suisse

10.07.2025

Messieurs Marc Ballmer-Mees, 38 ans, et Romain Blanc, 36 ans, ont été désignés pour occuper le poste d’ingénieur forestier cantonal et chef de la section forêts au sein du service de la faune, des forêts et de la nature (SFFN). Leur entrée en fonction en job sharing est fixée au 1er septembre 2025.

Messieurs Ballmer-Mees et Blanc occupent actuellement la fonction d’ingénieurs forestiers en charge de l’aménagement des forêts au sein du service de​ la faune, des forêts et de la nature (SFFN) depuis respectivement quatre et huit ans. Grâce à leur formation et leur expérience professionnelle, ils possèdent tous deux une connaissance approfondie des différents enjeux en lien avec la forêt neuchâteloise et connaissent parfaitement les différents acteurs de la filière.

M Ballmer-Mees possède une maîtrise en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles. Il a également reçu une attestation en sylviculture de l’Université Laval de Québec. Quant à M. Blanc, il a suivi une filière forestière complète avec un CFC de forestier-bûcheron, un diplôme de forestier ES et enfin un bachelor en sciences forestières obtenu à la Haute École des sciences agronomiques, forestières et alimentaires de Zollikofen (BE).

Prochainement à la tête de la section forêts et de ses quelque 25 collaboratrices et collaborateurs, Messieurs Ballmer-Mees et Blanc auront pour mission de veiller à la bonne gestion des forêts publiques et privées du canton. L’une de leurs tâches principales consistera à mettre en œuvre les principes sylviculturaux cantonaux afin de notamment faire face aux défis de l’adaptation des forêts face au changement climatique. Ils contribueront également à la bonne valorisation du bois neuchâtelois.

Le Conseil d’État remercie chaleureusement l’actuel titulaire du poste, Monsieur Pierre Alfter, pour l’engagement et la qualité du travail réalisé durant plus de douze ans passés au sein de l’administration cantonale, d’abord en tant qu’ingénieur d’arrondissement, puis gestionnaire cantonal des forêts, et finalement en tant qu’ingénieur forestier cantonal. Au nombre de ses importantes contributions, on citera notamment sa participation à l’élaboration et la mise en œuvre des conventions-programmes forêt et du plan climat neuchâtelois, ainsi que, son engagement sans faille en faveur de la promotion du bois indigène et des filières de formation forestières ainsi que son travail visant à l’optimisation des procédures. Monsieur Alfter terminera ses activités à la fin du mois d’août. Le Conseil d’État lui adresse ses meilleurs vœux pour la suite de sa carrière.

Photo: messieurs Marc Ballmer-Mees (à gauche) et Romain Blanc entreront en fonction le 1er septembre 2025 (crédit : SFFN).

CorpsDroite