Le canton de Genève met en lumière son écosystème d’innovation à AI for Good

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

A l’occasion du sommet mondial “AI for Good” organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) du 8 au 11 juillet à Genève, le canton réunira sur un stand collectif des acteurs publics, privés, académiques et de la société civile pour illustrer la richesse et la diversité de son écosystème dans le domaine de l’intelligence artificielle au service du bien commun. Fort du succès rencontré lors de l’édition 2024 au CICG, l’événement s’installe cette année à Palexpo afin d’accueillir un public genevois toujours plus nombreux et engagé sur les enjeux liés à l’intelligence artificielle.

Terre d’innovation et de gouvernance internationale du numérique, Genève s’engage pleinement dans les discussions et les expérimentations liées à l’intelligence artificielle (IA) et à ses usages responsables. Pour cette nouvelle édition du sommet AI for Good, le canton de Genève sera présent sur un stand collectif visant à valoriser les initiatives locales qui mettent l’IA au service du bien commun et du développement durable. Ce sera aussi l’occasion de renforcer le dialogue permanent entre les acteurs de la Genève internationale et les acteurs locaux.
 

Six pôles pour illustrer la richesse de l’écosystème genevois de l’IA

Ce stand, conçu comme un espace de rencontres, d’expérimentations, de démonstrations et de promotion du canton en matière d’IA, rassemblera six pôles représentatifs de la diversité de l’écosystème genevois :

  • Acteurs publics, tels que l’Etat de Genève ou les Transports publics genevois (TPG).

  • Institutions parapubliques et incubateurs, moteurs de l’innovation locale tels que l’Office de la promotion des industries et des technologies (OPI), Pulse incubateur HES, Swiss AI Center, Trust Valley ou encore le Pôle IA en santé du Campus Biotech.

  • Hautes écoles et universités, dont la HES-SO Genève, l’Université de Genève et le Graduate Institute.

  • Startups technologiques, issues ou soutenues par les incubateurs genevois.

  • Organisations de la société civile, telles que la Geneva Internet Platform. 

Cette présence collective illustre l’ambition de Genève : promouvoir une intelligence artificielle éthique, inclusive et centrée sur l’humain, en s’appuyant sur les forces vives de son territoire. Le stand offrira un programme varié de démonstrations, de présentations de projets concrets et de rencontres avec les innovateurs et innovatrices qui font vivre l’IA à Genève. 
 

Rendez-vous du 8 au 11 juillet 2025 à Palexpo !

Le sommet AI for Good est la plateforme des Nations Unies dédiée à l’intelligence artificielle au service du développement durable. Il rassemble chaque année à Genève des experts, décideurs, chercheurs, entrepreneurs et représentants de la société civile du monde entier.

Informations brèves de la séance du Conseil d’État du 2 juillet 2025

Source: Canton de Neuchatel Suisse

03.07.2025

Affaires fédérales

Le Conseil d’État a répondu à une procédure de consultation fédérale :

  • Adaptation de l’annexe de l’ordonnance sur le bureau de notification pour les médicaments vitaux à usage humain, de l’annexe de l’ordonnance sur le stockage de médicaments et de l’ordonnance du DEFR sur le stockage obligatoire d​es médicaments.

Les réponses aux consultations fédérales sont disponibles sur www.ne.ch/ConsultationsFederales.

Affaires cantonales​

Initiatives « Primes maladie : Stop à la hausse ! », « Pour augmenter les déductions fiscales pour l’assurance-maladie », « Pour la suppression de l’impôt sur les successions et sur les donations entre vifs concernant les héritiers de la 1ère parentèle »

Le Conseil d’État a adopté un rapport en réponse aux initiatives « Primes maladie : Stop à la hausse ! », « Pour augmenter les déductions fiscales pour l’assurance-maladie », « Pour la suppression de l’impôt sur les successions et sur les donations entre vifs concernant les héritiers de la 1ère parentèle ». Ce rapport fera l’objet d’une conférence de presse le 9 juillet 2025.

Crédits supplémentaires au budget 2025

Conformément aux dispositions de la loi sur les finances de l’État et des communes (LFinEC) et à l’instar de ce qui est réalisé chaque année, le Conseil d’État a adopté un rapport à l’attention du Grand Conseil concernant les demandes de crédits supplémentaires de plus de 700’000 francs qui ne sont pas entièrement compensées. Quatre demandes relatives au compte de résultats sont présentées en regard de l’exercice 2025. Elles concernent les charges de transfert qui sont comptabilisées au service de protection de l’adulte et de la jeunesse (SPAJ) pour le placement des mineur-e-s en institutions, au service de l’enseignement obligatoire (SEEO) pour l’enseignement spécialisé, au secrétariat général du DECS pour les prestations complémentaires AVS/AI et au service de l’action sociale (SASO) pour les coûts relatifs aux subsides et contentieux LAMal, ainsi que l’aide matérielle. Ces demandes, d’un montant total de 23 millions de francs sont partiellement compensées par des revenus liés qui atteignent 5,1 millions de francs. La péjoration nette estimée pour les comptes de l’État est par conséquent de 17,9 millions de francs. 

Programme eProcédures

Le Canton de Neuchâtel sera confronté ces prochains mois, comme l’ensemble des cantons suisses, à la mise en œuvre de deux projets fédéraux d’envergure (Justitia 4.0 et eDESP) visant à moderniser et digitaliser l’ensemble des échanges d’informations entre tous les acteurs oeuvrant au service de la justice neuchâteloise (Autorités judiciaires, avocat-es, notaires, services de l’État). Pour cela, le Conseil d’État sollicite un crédit de 6’450’000 francs qui servira également à remplacer le système de gestion informatique des entités de l’État en charge des affaires juridiques. Il s’agit de projets essentiels visant à permettre aux institutions neuchâteloises de rester connectées à un système judiciaire modernisé à l’échelle nationale.

Révision du règlement sur l’autorisation d’exploitation et la surveillance des institutions (RASI) et du règlement sur le financement résiduel des soins en cas de maladie (RFRS)

Le règlement sur l’autorisation d’exploitation et la surveillance des institutions (RASI), ainsi que le règlement sur le financement résiduel des soins en cas de maladie (RFRS) ont fait l’objet de modifications à différents articles. Ces derniers peuvent être consultés sur le site de l’État sous ces liens :

CorpsDroite

Communications du Conseil-exécutif

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Un projet pilote prévoit l’établissement de bases cantonales pour la gestion des dangers naturels. L’exécutif bernois a accordé à cet effet un crédit de 975 000 francs. Le but est d’obtenir des bases de planification actualisées pour la détection des dangers et l’analyse des risques. De nombreuses cartes des dangers ne sont pas à jour et ne répondent plus aux exigences actuelles. Or leur actualisation est très importante car c’est sur elles que repose la gestion des risques liés aux dangers naturels. Le projet n’a pas pour but de remplacer les cartes des dangers, qui restent de la compétence des communes. Il s’agit de constituer de nouvelles bases de planification cantonales permettant d’accélérer et de simplifier l’actualisation des cartes pour le compte des communes. Le projet se concentrera dans un premier temps sur les coulées de boue, puis il sera étendu à d’autres dangers naturels.

Responsable: Direction de l’économie, de l’énergie et de l’environnement (DEEE)

Le Conseil d’administration du FMI conclut la première revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit en faveur de la République démocratique du Congo

Source: IMF in French

le 2 juillet 2025

  • Le Conseil d’administration du FMI a conclu la première revue dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité de Crédit Élargie pour la République Démocratique du Congo. La décision permet un décaissement immédiat de 261.9 millions de dollars américains pour renforcer les réserves internationales et continuer à constituer des marges de manœuvre face aux chocs.
  • L’économie de la RDC a fait preuve de résilience dans un contexte difficile marqué par l’escalade du conflit armé dans la partie Est du pays depuis fin 2024, qui a beaucoup pesé sur les finances publiques. Les autorités ont fait des progrès au niveau de l’agenda des réformes structurelles, mais avec quelques critères de performance quantitatifs non atteints.
  • L’accord de paix récemment signé entre les gouvernements de la RDC et du Rwanda, sous la médiation des États-Unis, est encourageant pour la perspective d’une résolution pacifique du conflit et d’un recentrage sur les objectifs de développement.

Washington, DC: Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a conclu la première revue de l’accord au titre de la Facilité de Élargie Crédit (FEC) pour la République Démocratique du Congo (RDC) approuvé le 15 janvier 2025 (voir PR 25/003). La conclusion de la première revue a permis un décaissement immédiat équivalant à 190,4 millions de DTS (environ 261.9 millions de dollars américains) pour satisfaire les besoins de balance de paiements, portant le montant total des décaissements à ce jour à 380,5 millions de DTS (environ 523.4 millions de dollars américains).

La RDC est confrontée à d’importants défis liés à l’intensification du conflit armé dans sa partie orientale depuis la fin de 2024. L’escalade des hostilités a fait des milliers de morts et causé de graves dommages sociaux et humanitaires, y compris des perturbations de l’accès aux services essentiels tels que la nourriture, l’eau et l’électricité. Des efforts diplomatiques sont en cours pour obtenir une cessation des hostilités et assurer une paix durable dans la région. La signature le 27 juin 2025 d’un accord de paix entre les gouvernements de la RDC et du Rwanda, sous la médiation des États-Unis, est encourageante pour la perspective d’une résolution pacifique du conflit et d’un recentrage sur les objectifs de développement.

Malgré cet environnement difficile, l’activité économique est restée résiliente, avec une croissance robuste du PIB de 6,5 % en 2024, tirée par le dynamisme continu du secteur extractif. La stabilité extérieure s’est renforcée, portée par la réduction du déficit compte courant et l’accumulation induite continue de réserves internationales. Les pressions inflationnistes continuent de s’atténuer et l’inflation en glissement annuel a baissé de 23,8 % à fin 2023 à 11,7 % à fin 2024 et [8,5] % à fin juin 2025.

Les performances dans le cadre du programme ont été mitigées, eu égard aux pressions importantes exercées par l’intensification du conflit sur le budget. Malgré une forte mobilisation des recettes budgétaires, le déficit budgétaire intérieur base caisse a atteint 0,8 % du PIB en 2024, dépassant l’objectif de 0,3 % du PIB du programme, en raison de dépassements sur les dépenses, en lien avec l’intensification du conflit, y compris les dépenses exceptionnelles de sécurité et les investissements publics. L’objectif du programme sur les actifs en devises de la Banque Centrale (BCC) détenus dans les banques résidentes n’a pas été atteint non plus, en raison de paiements d’impôts plus élevés que prévu en devises sur les comptes du gouvernement. Les autres critères de performance quantitatifs au titre de la FEC ont été atteints. La plupart des objectifs indicatifs ont également été atteints, à l’exception de ceux liés au plancher sur les dépenses sociales et au plafond sur les dépenses exécutées en procédures d’urgence, compte tenu dépenses exceptionnelles de sécurité élevées en raison de l’intensification du conflit. Des mesures correctives appropriées sont en train d’être mises en œuvre par les autorités. Lors de la conclusion de la première revue, le Conseil d’administration a également approuvé la demande de dérogations des autorités pour non-respect des critères de performance concernant le plancher du solde budgétaire intérieur base caisse à fin décembre 2024, sur la base de mesures correctives, et le plafond continu sur les niveaux des actifs en devises de la BCC détenus dans les banques résidentes, sur la base du caractère temporaire de l’écart qui a depuis été corrigé. Par ailleurs, le Conseil d’administration a conclu la revue des assurances de financement de l’accord au titre de la FEC. Aucune mesure de réforme au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (RSF), approuvée en janvier 2025, n’était due pour examen à cette première revue.

À la conclusion des discussions du Conseil d’administration, M. Okamura, Directeur général adjoint et président, a déclaré :

« La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à des défis sécuritaires accrus depuis fin 2024. L’escalade du conflit dans la partie Est du pays a entraîné de graves dommages humains, sociaux et économiques et a induit le gouvernement à accroître ses dépenses. Malgré ces difficultés, l’environnement macroéconomique de la RDC est resté globalement stable. La croissance est restée robuste grâce à une production minière résiliente. L’inflation continue de baisser et la position extérieure s’est renforcée. Les perspectives économiques restent favorables, mais soumises à des risques baissiers liés à la persistance du conflit, à la diminution de l’aide humanitaire extérieure, aux secousses sur l’économie mondiale et à une potentielle escalade des conflits géopolitiques. Les autorités sont déterminées à surveiller de près ces risques et à réagir de manière proactive aux défis en constante évolution.

« L’exécution du budget reste difficile dans le contexte sécuritaire éprouvant. Par conséquent, le déficit budgétaire intérieur base caisse pour 2025 devrait être plus élevé que ce qui avait été prévu au moment de l’approbation du programme, mais devrait retrouver sa trajectoire initiale à partir de 2026, reflétant ainsi l’engagement des autorités à mettre en œuvre des mesures visant à accroître la mobilisation des recettes intérieures et à renforcer le processus d’exécution budgétaire. Par ailleurs, en vue de se prémunir contre des chocs négatifs éventuels, les autorités ont adopté un plan de contingence.

« La Banque centrale du Congo (BCC) a maintenu une orientation restrictive de la politique monétaire, contribuant ainsi à ramener l’inflation à un chiffre pour la première fois en trois ans. Les autorités ont continué à accumuler des réserves internationales, sur fond de rétrécissement du déficit du compte courant. Il faudrait poursuivre les efforts en vue de renforcer le cadre de mise en œuvre de la politique monétaire, affiner la stratégie d’intervention sur le marché des changes, améliorer la gouvernance et les garanties de la BCC et assurer sa recapitalisation adéquate.

« Les autorités se sont engagées à accompagner ces efforts visant à préserver la stabilité macroéconomique d’une accélération des réformes structurelles dans des domaines clés tels que le renforcement du cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, l’amélioration de l’environnement des affaires et de la gouvernance, la lutte contre la corruption et l’amélioration des statistiques nationales. Les efforts visant à poser des jalons permettant une mise en œuvre dans les délais impartis des mesures de réforme sous-tendant l’accord au titre de la FRD, également approuvé en janvier, devraient être intensifiés. »

Tableau 1. République démocratique du Congo : principaux indicateurs économiques et financiers, 2023-26

2023

2024

2025

2026

Est.

Rapport n°25/023

Proj.

Rapport n°25/023

Proj.

Rapport n°25/023

Proj.

(Variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire)

PIB et prix

  PIB réel

8.5

6.0

6.5

5.4

5.3

5.1

5.3

     PIB (industries extractives)

19.7

11.6

12.2

7.7

8.2

5.2

5.8

     PIB (hors industries extractives)

3.5

3.2

3.5

4.2

3.6

5.0

5.0

  Déflateur du PIB

14.4

17.4

19.9

8.8

8.2

7.4

6.7

  Indice des prix à la consommation (moyenne annuelle)

19.9

17.7

17.7

8.9

8.8

7.3

7.1

  Indice des prix à la consommation (fin d’année)

23.8

12.0

11.7

7.8

7.8

7.0

7.0

(Variation annuelle en pourcentage de la monnaie au sens large en début de période)

Monnaie et crédit

  Avoirs extérieurs nets

19.9

17.4

23.0

18.2

14.5

23.7

22.7

  Avoirs intérieurs nets

20.3

4.9

5.6

-3.5

-1.0

-10.9

-10.5

     Crédit intérieur

34.3

15.4

15.2

9.9

10.5

3.7

4.2

  Monnaie au sens large

40.3

22.4

28.1

14.7

13.8

12.8

12.3

(Pourcentage du PIB, sauf indication contraire)

Situation financière de l’administration centrale

  Recettes et dons

14.8

15.6

15.2

15.0

14.8

14.9

14.9

  Dépenses

16.5

16.8

16.5

16.8

17.0

16.6

16.6

  Solde budgétaire intérieur

-1.2

-0.3

-0.8

-0.8

-1.2

-0.8

-0.8

 

 

 

 

 

 

 

 

Investissement et épargne

 

 

 

 

 

 

 

  Épargne nationale brute

9.5

9.1

9.6

12.2

11.2

13.0

12.5

  Investissement

15.7

14.2

13.5

15.0

14.4

15.3

14.8

     Hors secteur public

12.0

10.0

10.0

10.0

10.0

10.0

10.0

 

Balance des paiements

  Exportations de biens et services

44.0

45.1

47.4

45.4

46.1

45.5

46.6

  Importations de biens et services

49.9

48.9

50.3

47.3

47.5

46.9

47.0

  Solde des transactions courantes (transferts officiels compris)

-6.2

-5.1

-3.9

-2.8

-3.2

-2.4

-2.4

    Solde des transactions courantes (hors transferts officiels)

-7.5

-5.1

-5.0

-2.7

-3.4

-2.3

-2.6

  Réserves officielles brutes (en semaines des importations)

8.2

10.0

10.1

11.5

11.8

12.7

12.8

 

Dette extérieure du secteur public

  Service de la dette en pourcentage des recettes publiques

7.6

5.7

6.1

6.7

7.1

7.0

7.4

Sources : Autorités congolaises et estimations et projections des services du FMI.

 

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Tatiana Mossot

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: MEDIA@IMF.org

Du nouveau pour les salariés engagés dans un parcours de PMA ou d’adoption

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Jusqu’à présent, seule une salariée bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation (PMA) peut avoir droit à une autorisation d’absence pour tous les actes médicaux nécessaires. Les conjoints salariés de la femme enceinte ou bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation bénéficient quant à eux d’une autorisation d’absence pour se rendre à 3 examens ou actes pour chaque protocole du parcours d’assistance médicale.

La loi du 30 juin 2025 fixe de nouvelles mesures pour faciliter les démarches médicales ou administratives lorsque vous êtes engagé dans un parcours de procréation médicalement assistée (PMA) ou d’adoption.

Désormais, des autorisations d’absence sont possibles pour :

  • les hommes salariés qui doivent recevoir des traitements médicaux contre l’infertilité ;
  • leur épouse ou compagne qui souhaite les accompagner ;

La loi du 30 juin 2025 crée des autorisations d’absence spécifiques pour les futurs parents engagés dans une procédure d’adoption, afin qu’ils puissent se rendre aux entretiens obligatoires nécessaires à l’obtention de l’agrément. Le nombre maximal d’autorisations d’absence sera fixé prochainement par décret.

Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération. Elles sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis au titre de l’ancienneté dans l’entreprise.

À noter

Les agents publics bénéficient des mêmes autorisations d’absence que les salariés de droit privé en cas de grossesse, de PMA ou d’adoption.

Démarchage téléphonique : les nouvelles règles

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

L’obligation de consentement du consommateur

La loi du 30 juin 2025 prévoit une interdiction de principe du démarchage téléphonique dans tous les secteurs d’ici un an (août 2026). La période de transition doit permettre aux professionnels de revoir leurs méthodes de prospection téléphonique et de mettre en place les outils nécessaires au recueil du consentement.

Le démarchage par téléphone auprès d’un particulier, directement ou par l’intermédiaire d’un tiers, sera interdit si l’entreprise n’a pas obtenu au préalable son « consentement » (c’est-à-dire sa « volonté libre, spécifique, éclairée, univoque et révocable »). Il faudra avoir donné son accord explicite, que ce soit lors d’un achat, d’une visite en magasin ou via un formulaire. Le professionnel devra être en mesure d’apporter la preuve du consentement.

Le démarchage par téléphone sera par ailleurs autorisé si vous êtes prospecté dans le cadre d’un contrat auquel vous avez souscrit (y compris si la prospection porte sur des produits ou services complémentaires à ce contrat, de nature à « améliorer ses performances ou sa qualité »).

Si vous vous opposez à la poursuite d’une communication, le professionnel devra mettre fin sans délai à l’appel et ne plus vous contacter.

Les sanctions encourues en cas d’abus de faiblesse lié au démarchage téléphonique seront alourdies pour les personnes morales et les entreprises. Les différentes dispositions relatives à cette interdiction seront précisées par décret.

Le démarchage désormais interdit dans les domaines de la rénovation énergétique et de l’adaptation des logements

La nouvelle loi interdit à partir du 1er juillet 2025 le démarchage téléphonique ou par voie électronique (mails, SMS, via les réseaux sociaux) dans les secteurs de la rénovation énergétique et de l’adaptation des logements au handicap et à la vieillesse. L’interdiction porte sur « l’offre de prestations de services, la vente d’équipements ou la réalisation de travaux afférents à des logements en vue de la réalisation d’économies d’énergie, de la production d’énergie renouvelable ou de leur adaptation au vieillissement ou au handicap ».

Cette nouvelle disposition a pour objectif de lutter contre la fraude aux aides à la rénovation.

Attention, elle ne s’applique pas si ce démarchage est effectué dans le cadre d’un contrat déjà conclu.

Rappel

Actuellement, les entreprises n’ont besoin d’aucune autorisation explicite pour joindre des particuliers. C’est aux consommateurs de s’opposer aux appels, notamment via le service Bloctel qui vous permet de ne plus recevoir des appels non sollicités.

Mesures de prévention de l’introduction de la dermatose nodulaire contagieuse dans la population de bovidés à Genève

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Le 29 juin 2025, un cas de dermatose nodulaire contagieuse, non transmissible à l’homme, a été confirmé pour la première fois en France dans un élevage bovin situé dans le département de la Savoie. En raison de la proximité géographique, le canton de Genève se trouve dans la zone de surveillance mise en place par la France.

Un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 29 juin 2025 dans un élevage bovin en Savoie, à moins de 50 km de Genève. Cette maladie virale est une épizootie hautement contagieuse et affecte uniquement les bovins, buffles et bisons. Les autres espèces animales ne sont pas concernées.

Elle se transmet essentiellement par piqûres d’insectes (mouches, moustiques et taons), a un impact sur la santé des animaux et entraîne des pertes économiques importantes. La DNC ne présente aucun risque pour la santé humaine. Elle n’est ni transmissible à l’homme, ni dangereuse lors de la consommation de produits d’animaux infectés.

La France a mis en place autour de l’élevage concerné une zone de protection de 20 km et une zone de surveillance d’un rayon de 50 km. Cette zone de surveillance inclut également le canton de Genève, à l’exception de l’enclave de Céligny. A l’intérieur de cette zone, des contrôles vétérinaires renforcés ainsi que des restrictions aux mouvements d’animaux sont appliqués dès à présent. Les éleveurs sont invités à faire preuve de la plus grande vigilance vis-à-vis d’apparition de signes cliniques évocateurs de la maladie comme des nodules sur la peau, de la fièvre ou une forte baisse de la production. Il s’agit également de renforcer les mesures de lutte contre les insectes. Toute manifestation avec du bétail des espèces réceptives est interdite sur le canton jusqu’à nouvel ordre.

La levée de ces mesures dépendra de l’évolution de la situation en France voisine, mais ne pourra pas intervenir avant le 29 juillet 2025 au plus tôt.

Voir aussi

Pour toute information complémentaire: M. Yves Bellégo, chargé de communication, office cantonal de la santé, DSM, T. 022 546 76 06 ou 076 615 69 56, yves.bellego@etat.ge.ch.
 

Adaptation du droit genevois à la révision du code de procédure civile

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Le Conseil d’Etat a adopté à l’intention du Grand Conseil un projet de loi ouvrant un crédit d’investissement de 275,5 millions de francs en vue de la construction des patinoires et de l’aménagement  de l’espace public du Trèfle-Blanc à Lancy. Ce crédit d’investissement fait suite à deux crédits d’études d’ores et déjà votés pour un montant de 17,05 millions de francs. Il a détaillé ce jour ce projet d’importance cantonale aux cotés de représentants de la commune de Lancy et du GSHC (voir présentation).

Au-delà de l’enceinte sportive, le projet du Trèfle-Blanc est conçu comme un nouveau quartier. Il dessinera une nouvelle porte d’entrée contemporaine pour Genève, réunissant un pôle sportif majeur et des espaces publics revitalisés. L’ensemble offrira des infrastructures modernes et adaptées à la population et aux personnes passionnées de sports de glace. La future patinoire principale de 8500 places permettra au Genève Servette Hockey Club (GSHC) d’évoluer dans des conditions idéales et de participer au rayonnement de Genève sur les scènes nationale et internationale. La patinoire secondaire sera essentielle pour les entraînements, la formation, les écoles, les familles et le grand public, garantissant ainsi l’accès au sport pour toutes et tous. Cet équipement public écologiquement exemplaire sera encadré par une nouvelle place publique. Sa conception profitera aux quartiers avoisinants, en offrant un lieu propice à l’accueil de diverses manifestations telles que marchés, expositions, spectacles de rue, fêtes de quartier, événements associatifs, retransmissions sportives ou séances de cinéma en plein air, renforçant l’animation et l’attractivité du site.

Le parking P+R, idéalement situé à la jonction de nombreux accès de transports publics, jouera un rôle clé dans la gestion de la circulation permettant de limiter le trafic au centre-ville. A ce titre, en sus du crédit d’investissement de 275,5 millions de francs en vue de la construction de la patinoire et de ses aménagements, le projet de loi adopté ce jour par le Conseil d’Etat autorise également la Fondation des Parkings à financer la construction du parc relais de 928 places voitures et 244 places motos à hauteur de 98,788 millions de francs (voir tableau financier). A noter que seul un montant minimal d’environ 25 millions de francs devra être couvert par les fonds propres de la fondation. Le solde sera financé par emprunt, garanti par l’Etat, afin de sécuriser les conditions de financement sans alourdir les finances publiques et tout en assurant un retour sur investissement maîtrisé.

La réalisation de cet ensemble, fruit d’une vision à long terme et d’une collaboration étroite entre les acteurs cantonaux, communaux et les futures utilisatrices et les futurs utilisateurs, représente un investissement important pour les générations d’aujourd’hui et de demain. Après la phase de planification, l’approbation de ce crédit d’investissement permet d’engager concrètement la phase de construction.

Une gouvernance à trois niveaux pour un projet pérenne

Intégré au projet de loi, le modèle de gouvernance retenu pour l’exploitation de cette future infrastructure sportive repose sur une structure efficiente, conçue pour garantir la pérennité de l’ouvrage, l’équilibre financier de son exploitation et la cohérence stratégique de l’ensemble, tout en tirant les enseignements de précédents projets.

Le modèle s’articule autour de trois niveaux: le canton, propriétaire de l’équipement, assure le pilotage stratégique; une société anonyme gère l’ensemble du site; et des exploitants spécialisés interviennent sur les différentes composantes. Cette organisation permet à chaque partenaire de se concentrer sur son domaine. Cette articulation permettra d’assurer une vision publique d’ensemble, la durabilité de l’équipement grâce à un financement dédié à son entretien et de limiter la charge pour les finances publiques, tout en permettant aux acteurs concernés de générer les revenus nécessaires à leur activité. Il représente ainsi la meilleure formule pour répondre aux enjeux complexes du projet, dans une logique de collaboration et de responsabilité partagée.

Prochaines étapes

Selon le rythme du travail parlementaire, les travaux débuteront en janvier 2026, avec un objectif de mise en exploitation de la patinoire pour la saison 2030/31 de la National League. Genève se dote ainsi d’un équipement moderne et polyvalent, en adéquation avec ses ambitions sportives et de son développement urbain.

Bénéfices de la Loterie romande: 2e répartition annuelle et nouveau portail pour les demandes

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Le Conseil d’Etat a adopté à l’intention du Grand Conseil un projet de loi ouvrant un crédit d’investissement de 275,5 millions de francs en vue de la construction des patinoires et de l’aménagement  de l’espace public du Trèfle-Blanc à Lancy. Ce crédit d’investissement fait suite à deux crédits d’études d’ores et déjà votés pour un montant de 17,05 millions de francs. Il a détaillé ce jour ce projet d’importance cantonale aux cotés de représentants de la commune de Lancy et du GSHC (voir présentation).

Au-delà de l’enceinte sportive, le projet du Trèfle-Blanc est conçu comme un nouveau quartier. Il dessinera une nouvelle porte d’entrée contemporaine pour Genève, réunissant un pôle sportif majeur et des espaces publics revitalisés. L’ensemble offrira des infrastructures modernes et adaptées à la population et aux personnes passionnées de sports de glace. La future patinoire principale de 8500 places permettra au Genève Servette Hockey Club (GSHC) d’évoluer dans des conditions idéales et de participer au rayonnement de Genève sur les scènes nationale et internationale. La patinoire secondaire sera essentielle pour les entraînements, la formation, les écoles, les familles et le grand public, garantissant ainsi l’accès au sport pour toutes et tous. Cet équipement public écologiquement exemplaire sera encadré par une nouvelle place publique. Sa conception profitera aux quartiers avoisinants, en offrant un lieu propice à l’accueil de diverses manifestations telles que marchés, expositions, spectacles de rue, fêtes de quartier, événements associatifs, retransmissions sportives ou séances de cinéma en plein air, renforçant l’animation et l’attractivité du site.

Le parking P+R, idéalement situé à la jonction de nombreux accès de transports publics, jouera un rôle clé dans la gestion de la circulation permettant de limiter le trafic au centre-ville. A ce titre, en sus du crédit d’investissement de 275,5 millions de francs en vue de la construction de la patinoire et de ses aménagements, le projet de loi adopté ce jour par le Conseil d’Etat autorise également la Fondation des Parkings à financer la construction du parc relais de 928 places voitures et 244 places motos à hauteur de 98,788 millions de francs (voir tableau financier). A noter que seul un montant minimal d’environ 25 millions de francs devra être couvert par les fonds propres de la fondation. Le solde sera financé par emprunt, garanti par l’Etat, afin de sécuriser les conditions de financement sans alourdir les finances publiques et tout en assurant un retour sur investissement maîtrisé.

La réalisation de cet ensemble, fruit d’une vision à long terme et d’une collaboration étroite entre les acteurs cantonaux, communaux et les futures utilisatrices et les futurs utilisateurs, représente un investissement important pour les générations d’aujourd’hui et de demain. Après la phase de planification, l’approbation de ce crédit d’investissement permet d’engager concrètement la phase de construction.

Une gouvernance à trois niveaux pour un projet pérenne

Intégré au projet de loi, le modèle de gouvernance retenu pour l’exploitation de cette future infrastructure sportive repose sur une structure efficiente, conçue pour garantir la pérennité de l’ouvrage, l’équilibre financier de son exploitation et la cohérence stratégique de l’ensemble, tout en tirant les enseignements de précédents projets.

Le modèle s’articule autour de trois niveaux: le canton, propriétaire de l’équipement, assure le pilotage stratégique; une société anonyme gère l’ensemble du site; et des exploitants spécialisés interviennent sur les différentes composantes. Cette organisation permet à chaque partenaire de se concentrer sur son domaine. Cette articulation permettra d’assurer une vision publique d’ensemble, la durabilité de l’équipement grâce à un financement dédié à son entretien et de limiter la charge pour les finances publiques, tout en permettant aux acteurs concernés de générer les revenus nécessaires à leur activité. Il représente ainsi la meilleure formule pour répondre aux enjeux complexes du projet, dans une logique de collaboration et de responsabilité partagée.

Prochaines étapes

Selon le rythme du travail parlementaire, les travaux débuteront en janvier 2026, avec un objectif de mise en exploitation de la patinoire pour la saison 2030/31 de la National League. Genève se dote ainsi d’un équipement moderne et polyvalent, en adéquation avec ses ambitions sportives et de son développement urbain.

Projet de loi sur les institutions autonomes communales et intercommunales de droit public

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Le Conseil d’Etat a adopté à l’intention du Grand Conseil un projet de loi ouvrant un crédit d’investissement de 275,5 millions de francs en vue de la construction des patinoires et de l’aménagement  de l’espace public du Trèfle-Blanc à Lancy. Ce crédit d’investissement fait suite à deux crédits d’études d’ores et déjà votés pour un montant de 17,05 millions de francs. Il a détaillé ce jour ce projet d’importance cantonale aux cotés de représentants de la commune de Lancy et du GSHC (voir présentation).

Au-delà de l’enceinte sportive, le projet du Trèfle-Blanc est conçu comme un nouveau quartier. Il dessinera une nouvelle porte d’entrée contemporaine pour Genève, réunissant un pôle sportif majeur et des espaces publics revitalisés. L’ensemble offrira des infrastructures modernes et adaptées à la population et aux personnes passionnées de sports de glace. La future patinoire principale de 8500 places permettra au Genève Servette Hockey Club (GSHC) d’évoluer dans des conditions idéales et de participer au rayonnement de Genève sur les scènes nationale et internationale. La patinoire secondaire sera essentielle pour les entraînements, la formation, les écoles, les familles et le grand public, garantissant ainsi l’accès au sport pour toutes et tous. Cet équipement public écologiquement exemplaire sera encadré par une nouvelle place publique. Sa conception profitera aux quartiers avoisinants, en offrant un lieu propice à l’accueil de diverses manifestations telles que marchés, expositions, spectacles de rue, fêtes de quartier, événements associatifs, retransmissions sportives ou séances de cinéma en plein air, renforçant l’animation et l’attractivité du site.

Le parking P+R, idéalement situé à la jonction de nombreux accès de transports publics, jouera un rôle clé dans la gestion de la circulation permettant de limiter le trafic au centre-ville. A ce titre, en sus du crédit d’investissement de 275,5 millions de francs en vue de la construction de la patinoire et de ses aménagements, le projet de loi adopté ce jour par le Conseil d’Etat autorise également la Fondation des Parkings à financer la construction du parc relais de 928 places voitures et 244 places motos à hauteur de 98,788 millions de francs (voir tableau financier). A noter que seul un montant minimal d’environ 25 millions de francs devra être couvert par les fonds propres de la fondation. Le solde sera financé par emprunt, garanti par l’Etat, afin de sécuriser les conditions de financement sans alourdir les finances publiques et tout en assurant un retour sur investissement maîtrisé.

La réalisation de cet ensemble, fruit d’une vision à long terme et d’une collaboration étroite entre les acteurs cantonaux, communaux et les futures utilisatrices et les futurs utilisateurs, représente un investissement important pour les générations d’aujourd’hui et de demain. Après la phase de planification, l’approbation de ce crédit d’investissement permet d’engager concrètement la phase de construction.

Une gouvernance à trois niveaux pour un projet pérenne

Intégré au projet de loi, le modèle de gouvernance retenu pour l’exploitation de cette future infrastructure sportive repose sur une structure efficiente, conçue pour garantir la pérennité de l’ouvrage, l’équilibre financier de son exploitation et la cohérence stratégique de l’ensemble, tout en tirant les enseignements de précédents projets.

Le modèle s’articule autour de trois niveaux: le canton, propriétaire de l’équipement, assure le pilotage stratégique; une société anonyme gère l’ensemble du site; et des exploitants spécialisés interviennent sur les différentes composantes. Cette organisation permet à chaque partenaire de se concentrer sur son domaine. Cette articulation permettra d’assurer une vision publique d’ensemble, la durabilité de l’équipement grâce à un financement dédié à son entretien et de limiter la charge pour les finances publiques, tout en permettant aux acteurs concernés de générer les revenus nécessaires à leur activité. Il représente ainsi la meilleure formule pour répondre aux enjeux complexes du projet, dans une logique de collaboration et de responsabilité partagée.

Prochaines étapes

Selon le rythme du travail parlementaire, les travaux débuteront en janvier 2026, avec un objectif de mise en exploitation de la patinoire pour la saison 2030/31 de la National League. Genève se dote ainsi d’un équipement moderne et polyvalent, en adéquation avec ses ambitions sportives et de son développement urbain.