Eine Delegation des Staatsrats und des Grand Genève wirbt in Bern für das Agglomerationsprogramm der 5. Generation (AP5)

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

98 neue km Veloinfrastrukturen, 5 neue km eigene Streckenführung für Busse, 90 Bushaltestellen, 14 neue Querungsbauwerke für Fussgänger und Velos, 2’100 Veloabstellplätze, 700 P+R-Plätze, 13,2 km neugestaltete Strassenabschnitte, Elektrifizierung von 40 Bussen mit Batterien: dies sind Massnahmen des Agglomerationsprogramms der fünften Generation (AP5), die mit einer Kofinanzierung durch den Bund realisiert werden können.

Am Donnerstag, 26. Juni ist eine Delegation des Staatsrates und des Grand Genève nach Bern gereist, um den Medien sowie Vertreterinnen und Vertretern der Bundesverwaltung die Besonderheiten der Französisch-waadtländisch-genferischen Agglomeration sowie die zentralen Massnahmen des Agglomerationsprogramms der 5. Generation zu präsentieren. Die Delegation bestand aus Staatsrätin Delphine Bachmann, Staatsrat Pierre Maudet und Antonio Hodgers, dem Präsidenten des Grand Genève, sowie der Präsidentin des Waadtländer Staatsrates Christelle Luisier Brodard und dem Präsidenten des Pôle métropolitain du Genevois français, Christian Dupessey.

Diese hochkarätige Delegation zeigt die Bedeutung der Agglomerationspolitik für die Kantone als Instrument für die Koordination, den Dialog und die konkrete Unterstützung strukturierender Vorhaben. Die Agglomeration des Grand Genève verzeichnet seit mehreren Jahrzehnten einen anhaltenden demografischen Aufschwung. Sie zählt heute gegen eine Million Einwohner, womit sie die zweitgrösste Agglomeration der Schweiz nach Zürich ist. Im Zeithorizont 2050 sehen verschiedene Bevölkerungsentwicklungsszenarien einen Anstieg der Einwohnerzahl um 190 000 bis 400 000 vor. Diese Dynamik verlangt ein starkes Engagement der öffentlichen Hand, um die Lebensqualität der Bewohner der Region zu wahren und noch weiter zu steigern.

Innerhalb des Grand Genève ist die Überquerung der Grenze keine Reise, sondern eine alltägliche Handlung unter Nachbarn. Genf ist ein einziger, gemeinsamer Lebensraum, der sich über zwei Länder, die Schweiz und Frankreich, erstreckt. Täglich überqueren hunderttausende von Personen die Grenze für die Arbeit, Freizeitaktivitäten oder zur Pflege von Familienbeziehungen. Daher ist es so wichtig, nachhaltige Projekte gemeinsam zu entwickeln. In diesem Sinn haben die Partner des Grand Genève am 5. Juni 2025 das Agglomerationsprogramm der 5. Generation unterzeichnet, das 56 Massnahmen mit einem Gesamtbetrag von 536 Millionen Franken umfasst, die zwischen 2028 und 2032 realisiert werden sollen. Für dieses in erster Linie um Mobilitätsprojekte strukturierte Agglomerationsprogramm wird eine Unterstützung des Bundes in der Höhe von rund einem Drittel der Investitionen beantragt.

Die Delegation hat symbolisch ein Exemplar des Programms der Vertretung des Bundesamtes für Raumentwicklung (ARE) überreicht. Die Bundesämter werden die Ergebnisse ihrer technischen Prüfung Mitte 2026 bekanntgeben und den definitiven Entscheid über die Kofinanzierung der Massnahmen wird die Bundesversammlung im Herbst 2027 treffen.

Tram des Nations – Abonnez-vous au blog

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Détail

Le Tram des Nations va prolonger la desserte de tram depuis la place des Nations jusqu’au Grand-Saconnex, puis jusqu’à Ferney-Voltaire. Dans le cadre de ce projet d’extension du tram, c’est l’ensemble de la mobilité sur la route de Ferney qui est repensé, tous modes confondus, sur la base d’un projet de réaménagement de l’espace public.

Pour suivre l’actualité du projet, abonnez-vous au blog en entrant votre adresse mail ci-dessous :

Vous pouvez également poser vos questions aux points de contact suivants :

ge-transports@etat.ge.ch
infotram@paysdegexagglo.fr
+41 22 546 87 00 (du lundi au jeudi, de 10h à 12h et de 14h à 16h)
 

Un pavillon d’information sera installé à la mi-août au carrefour entre la route de Ferney et le chemin du Pommier.

Transition vers la scolarité : deux nouvelles communes rejoignent le projet « FLORA »

Source: Canton de Neuchatel Suisse

26.06.2025

Lancé en février 2025 à La Chaux-de-Fonds, le projet pilote « FLORA » termine sa première phase avec des retours encourageants. Portée par le service de protection de l’adulte et de la jeunesse (SPAJ), cette initiative vise à faciliter l’entrée à l’école des enfants en âge préscolaire allophones ou ayant eu peu d’expérience de séparation avec leurs parents. Plus d’une vingtaine d’enfants et familles ont d’ores et déjà pu bénéficier de ce nouvel environnement d’apprentissage avant l’entrée à l’école obligatoire. Le projet se poursuit à La Chaux-de-Fonds et s’étendra à Milvignes et Val-de-Travers l’an prochain.   

Le projet pilote « FLORA » a été conçu pour répondre à des besoins identifiés lors de consultations cantonales. Il cible spécifiquement les enfants d’âge préscolaire, n’ayant pas encore acquis une maîtrise suffisante du français ni fréquenté de structures d’accueil extrafamilial, ou ayant eu peu d’expérience de séparation avec leurs parents. Lancé en début d’année en collaboration avec la Ville de La Chaux-de-Fonds, l’EPER (Espace Parents) et le service cantonal de la cohésion multiculturelle (COSM), le projet conclut sa première phase avec des résultats encourageants.

Élaboré afin de faciliter l’intégration des enfants dans le système éducatif et de favoriser l’égalité des chances, « FLORA » s’est déroulé pour l’instant sur une période de cinq mois. Au cours du semestre précédant leur entrée à l’école obligatoire, les enfants sont accueillis deux fois par semaine dans des structures d’accueil parascolaires de La Chaux-de-Fonds, ville pilote du projet. L’organisation a été pensée de manière à ne pas perturber les capacités d’accueil habituelles, ni modifier l’attribution des places régulières des structures.

Chiffres clés de la première phase

Entre février et juin 2025 :

  • 25 enfants répondant aux critères sont accueillis dans le cadre du projet ;

  • 9 structures d’accueil sont impliquées à La Chaux-de-Fonds ;

  • 36 parents sont inscrits aux modules proposés par l’EPER.

La première phase du projet permet de relever l’intérêt marqué pour le volet « parents » développé en collaboration avec l’EPER, visant à informer les familles sur le fonctionnement du système scolaire et renforcer le lien avec l’école. Le succès de ce type de rencontres soulève le besoin pour les parents d’être outillés afin de pouvoir mieux accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire.  

Deux nouvelles communes rejoignent le projet en 2026

Suite aux résultats encourageants et positifs de cette première expérience, le projet se poursuivra à La Chaux-de-Fonds jusqu’en 2027. Deux autres communes rejoindront celui-ci l’an prochain : Milvignes et Val-de-Travers.

Une évaluation externe sera réalisée afin de mesurer les bénéfices du projet et juger de la pertinence de son déploiement à l’échelle cantonale. Si les résultats sont prometteurs, « FLORA » pourra alors être étendu à l’ensemble du canton dès 2028. ​

Des informations sur l’ouverture des inscriptions pour 2026 seront disponibles au cours de l’automne sur la page internet dédiée au projet : www.ne.ch/FLORA

CorpsDroite

Allocations d’assurance chômage : quelle revalorisation au 1er juillet ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Le conseil d’administration de l’Unédic, composé de représentants des salariés et des employeurs, a voté le 25 juin 2025 une revalorisation des allocations d’assurance chômage de 0,5 % à compter du 1er juillet 2025. Cette décision tient compte du contexte économique et de l’équilibre financier du régime d’assurance chômage.

En 2024, l’assurance chômage avait été revalorisée de 1,2 % le 1er juillet.

Les nouveaux montants au 1er juillet 2025

Comme le précise le décret du 26 juillet 2019 relatif au régime d’assurance chômage, le conseil d’administration de l’Unédic peut augmenter une partie ou la totalité des allocations chômage.

Une augmentation du salaire journalier de référence (SJR) de 0,5 %, ainsi que les évolutions suivantes au 1er juillet 2025 ont été décidées :

  • Allocation minimale de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) : elle passe de 31,97 € à 32,13 € par jour. À Mayotte, elle est portée à 16,05 € par jour au lieu de 15,97 €.
  • Partie fixe de l’ARE : elle passe de 13,11 € à 13,18 € par jour indemnisé.
  • Aide de fin de droit : elle passe de 353,97 € à 355,86 € (27 fois la partie fixe).
  • Allocation plancher d’aide au retour à l’emploi formation (AREF) : elle passe de 22,88 € à 22,99 € par jour. À Mayotte, elle est portée à 11,51 € par jour au lieu de 11,45 €.
  • Plancher relatif à l’application du coefficient de dégressivité : le montant de l’allocation journalière relatif à l’application du coefficient de dégressivité passe de 92,11 € à 92,57 €.

La revalorisation du salaire journalier de référence ne s’applique que si toutes les rémunérations qui le composent sont anciennes d’au moins 6 mois.

À partir de quand la nouvelle indemnité sera-t-elle en place ?

Dès le 1er juillet 2025, les allocataires reçoivent sur leur compte en banque un virement du montant réévalué par l’organisme. Aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de cette augmentation, celle-ci se fait automatiquement dès lors que vous procédez à l’actualisation mensuelle de votre dossier.

La Promotion économique bernoise renforce son soutien pour l’innovation et l’exportation

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Pour pouvoir bénéficier de ce nouveau dispositif, les entreprises doivent disposer d’une unité de fabrication sur sol bernois et compter au moins 10 employés. Elles doivent également réaliser un chiffre d’affaires annuel d’au minimum 2 millions de francs et proposer des produits intégrés à une chaîne de valeur orientée vers l’exportation. Par ailleurs, elles doivent pouvoir justifier d’une baisse d’au moins 5 % de leur activité commerciale.

Contrairement aux contributions régulières, qui nécessitent un investissement minimal de 150 000 francs, il n’y a pas de coût minimum pour solliciter un voucher. Ce système doit permettre aux entreprises affectées par les turbulences économiques actuelles d’avancer rapidement dans leurs démarches d’exportation et d’innovation en faisant appel à un soutien externe. 

L’assureur est-il obligé de racheter un véhicule irréparable ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

L’expert mandaté par l’assureur a conclu que le véhicule n’était pas réparable. À la suite de cette expertise, l’automobiliste alsacien a laissé sa voiture définitivement endommagée au garage sans régler les frais de gardiennage réclamés. Il a également refusé de reprendre l’épave, comme le lui réclamait le carrossier. Pour lui, cette prise en charge relevait de l’assureur. Le garagiste a fait assigner le propriétaire du véhicule. Qui est responsable ?

Service-Public.fr vous répond :

Par un arrêt du 7 juillet 2023, la Cour d’appel de Colmar a condamné le propriétaire du véhicule au règlement des frais de gardiennage et l’a débouté de son appel en garantie à l’encontre de l’assureur.

L’assureur avait refusé sa garantie au motif que la première expertise avait révélé des modifications importantes effectuées sur la voiture avant le sinistre pour augmenter ses capacités techniques. Une expertise judiciaire a finalement conclu que lesdites transformations n’avaient pas modifié les caractéristiques du véhicule. L’assureur a maintenu sa position.

L’assuré a formé un pourvoi en cassation considérant que l’assureur avait commis une faute.

L’automobiliste se base sur le Code de la route (article L 327-1). Celui-ci indique que lorsqu’un expert automobile agréé estime le montant des réparations d’un véhicule accidenté supérieur à la valeur de la chose assurée, l’assureur doit, dans les 15 jours qui suivent le rapport d’expertise, « proposer à l’assuré une indemnisation en perte totale avec cession du véhicule à son profit ». En d’autres termes, l’assureur doit proposer au propriétaire de lui racheter son véhicule.

La cour d’appel a dans un premier temps exclu toute faute de l’assureur et condamné le propriétaire. Pour elle, le Code de la route « ne prévoit pas un transfert automatique de propriété du véhicule accidenté à l’assureur, une telle cession supposant en effet l’accord du propriétaire et l’accomplissement de différentes formalités ».

Elle estimait que l’assuré aurait dû sommer son assureur « de lui adresser son offre de cession ou bien solliciter en justice la régularisation forcée de la vente ».

La Cour de cassation, au contraire, a condamné l’assureur. Dès lors que le contrat avait été jugé valable, il aurait bien dû proposer à l’assuré de lui racheter sa voiture, sans conditions.

Un assureur doit proposer à l’assuré de racheter son véhicule s’il est irréparable, sans conditions, a tranché la Cour de cassation.

Le conseil d’administration du FMI achève la quatrième revue des accords au titre du MEDC et de la FEC et la troisième revue de l’accord au titre de la FRD en faveur de la Côte d’Ivoire

Source: IMF in French

le 25 juin 2025

  • Le conseil d’administration du FMI a achevé aujourd’hui les quatrièmes revues des accords en faveur de la Côte d’Ivoire au titre du Mécanisme Elargi de Crédit (MEDC) et de la Facilité élargie de crédit (FEC), ainsi que la troisième revue de l’accord au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). Cette décision ouvre la voie au décaissement immédiat d’environ 758 millions de dollars.
  • L’exécution du programme a été solide avec l’ensemble des critères de réalisation à fin décembre 2024 et des repères structurels respectés de manière satisfaisante dans le cadre du programme MEDC/FEC, et toutes les réformes relatives au financement climatique achevées dans le cadre de l’accord au titre de la FRD.
  • L’engagement constant des autorités à réformer devrait aider la Côte d’Ivoire à accéder durablement au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à moyen terme, tout en renforçant la résilience économique aux chocs provoqués par le climat et en maintenant la stabilité de la balance des paiements.

Washington, le 25 juin 2025. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les quatrièmes revues des accords au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la facilité élargie de crédit (FEC) et la troisième revue de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) en faveur de la Côte d’Ivoire.

Le programme appuyé par le MEDC et la FEC approuvé en mai 2023 pour un montant de 2 601,6 millions de DTS (équivalant à 400 % de la quote-part ou environ 3,6 milliards de dollars), a sensiblement réduit les déséquilibres et préservé un risque modéré de surendettement. Parallèlement, d’importantes réformes dans le cadre de l’accord au titre de la FRD pour un montant total de 975,6 millions de DTS (équivalant à 150 % de la quote-part ou environ 1,3 milliard de dollars) contribuent à la stabilité future de la balance des paiements et à la résilience économique aux chocs climatiques. La détermination constante des autorités à réformer dans le cadre des deux programmes devrait favoriser la transformation durable de la Côte d’Ivoire et l’amener vers le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure à moyen terme. La mise en œuvre du programme a été globalement satisfaisante jusqu’à présent. Tous les critères de performance à fin décembre ont été respectés et la mise en œuvre des repères structurels a été satisfaisante. De plus, toutes les mesures de réforme prévues dans le cadre de cette revue au titre de la FRD, mettant l’accent sur l’architecture de financement de l’action climatique, ont été mises en œuvre. L’achèvement des revues ouvre la voie au décaissement immédiat d’environ 758 millions de dollars dans le cadre des accords pluriannuels conclus avec le FMI.

La résilience de l’économie ivoirienne a consolidé son rôle de point d’ancrage de la stabilité dans la région dans un contexte mondial toujours difficile. Dans un contexte de reprise de la production agricole, de termes de l’échange favorables et d’augmentation des revenus des ménages, la croissance devrait s’accélérer à court terme. Les perspectives à moyen terme demeurent elles aussi favorables à mesure que les fondamentaux économiques se renforcent et que les secteurs des hydrocarbures et des mines contribuent à une croissance généralisée. Les risques sont globalement équilibrés. Les projections indiquent que la croissance devrait s’établir à 6,3 % en 2025, tandis que l’inflation moyenne devrait revenir dans la fourchette cible d’inflation de l’UEMOA, comprise entre 1 % et 3 %. En 2025, le déficit courant devrait se réduire à 3,6 % du PIB et le déficit budgétaire devrait respecter le plafond de 3 % du PIB fixé par l’UEMOA.

Les autorités restent fermement déterminées à accroître les recettes fiscales à moyen terme et à mettre en œuvre la stratégie de recettes à moyen terme (SRMT) approuvée en mai 2024. Des efforts soutenus sont prévus de la part des autorités en vue d’augmenter le ratio recettes fiscales/PIB de 0,5 % du PIB chaque année jusqu’en 2026 et atteindre environ 20 % du PIB à moyen terme, grâce à des réformes pérennes de la politique et de l’administration fiscales.

D’importantes réformes structurelles continuent d’être axées sur l’amélioration du climat des affaires et une participation accrue du secteur privé au développement du pays. Dans cette optique, il sera essentiel d’améliorer la transparence et la responsabilisation des entreprises publiques, de renforcer encore la gouvernance et l’intégrité financière (en particulier le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme), et d’investir dans le capital humain, l’inclusion financière au sens large et la résilience climatique, afin de soutenir une croissance plus forte de la productivité.

À l’issue des débats du conseil d’administration, M. Okamura, président par intérim et directeur général adjoint, a fait la déclaration ci-après :

« Les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire dans le cadre des programmes appuyés par le FMI ont été solides, ce qui témoigne de la détermination des autorités à renforcer la stabilité macroéconomique. Des efforts de réforme soutenus contribueront à préserver la viabilité des finances publiques et de la dette et à consolider le rôle joué par le pays en tant que point d’ancrage de la stabilité régionale.

« La poursuite de l’assainissement des finances publiques envisagée dans le budget 2025 sera étayée par des mesures permanentes et de qualité en matière de politique fiscale, ainsi que par des réformes des administrations fiscale et douanière. Ces mesures permettront de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici à 2025, conformément au plafond fixé par l’UEMOA, et contribueront à réduire les risques liés à la viabilité de la dette du pays.

« Le maintien de la mobilisation des recettes intérieures à moyen terme demeure prioritaire afin de créer l’espace budgétaire nécessaire pour financer les dépenses sociales et de développement et soutenir une transformation économique plus profonde vers le statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. À cette fin, la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme continuera de nécessiter un engagement important avec les parties prenantes pour assurer l’adhésion à la refonte indispensable du système fiscal et la rationalisation des exonérations fiscales de la TVA et des dépenses fiscales.

« La préservation de l’espace budgétaire sera favorisée par l’engagement pris par les autorités d’élargir le périmètre, la transparence et la gestion des finances publiques. La gestion active et continue de la dette par les autorités demeure essentielle pour préserver la viabilité de la dette. Pour libérer le potentiel du secteur privé, il est important de maintenir le rythme des réformes structurelles et de continuer à améliorer la protection de l’intégrité financière et la gouvernance.

« Il est essentiel de remédier aux insuffisances du cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et d’afficher un bilan dans sa mise en œuvre. De nouveaux investissements dans le développement du capital humain, en particulier parmi les jeunes et les femmes, ainsi que la réduction de l’informalité, rendront la croissance plus inclusive. La poursuite des efforts visant à renforcer la résilience aux chocs climatiques sera également importante pour une transformation durable de l’économie ivoirienne. »

Tableau 1. Côte d’Ivoire : principaux indicateurs économiques et financiers, 2022–26

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Kwabena Akuamoah-Boateng

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: MEDIA@IMF.org

Déclaration des services du FMI à l’issue de leur mission de 2025 au titre de l’article IV à Djibouti

Source: IMF in French

le 25 juin 2025

Ces déclarations décrivent les observations préliminaires des services du FMI au terme d’une visite (ou « mission ») officielle, le plus souvent dans un pays membre. Les missions sont effectuées dans le cadre des consultations périodiques (généralement annuelles) au titre de l’article IV des Statuts du FMI, d’une demande d’utilisation (emprunt) des ressources du FMI, des entretiens sur les programmes de référence ou d’une autre forme de suivi de l’évolution économique des pays membres.

Les autorités ont consenti à la publication de la présente déclaration. Les avis exprimés dans ces conclusions sont celles des services du FMI et ne représentent pas nécessairement celles du conseil d’administration. Sur la base des observations préliminaires de cette mission, les services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera soumis au conseil d’administration pour examen et décision.

Washington. Djibouti a bien surmonté les tensions régionales, avec une croissance robuste, une inflation modérée et des réserves en voie de récupération. Face aux incertitudes mondiales et aux défis de dette intérieure, les autorités entendent procéder à un important assainissement budgétaire, y compris en mobilisant les dividendes des entreprises publiques (EPs) de manière significative et en faisant avancer le dialogue avec les créanciers. Les autorités restent déterminées à investir dans le capital humain et à créer des conditions d’investissement favorables à la création d’emplois.  

La résilience économique de Djibouti et sa contribution à la stabilité régionale 

Djibouti aide à maintenir la stabilité régionale en soutenant la sécurité maritime et en facilitant les réponses humanitaires pendant les crises. En dix ans, le PIB par habitant de Djibouti a doublé grâce à des investissements considérables qui ont contribué a la modernisation de l’économie. Cependant, la baisse des recettes publiques et l’augmentation du service de la dette ont mis les finances publiques à rude épreuve, entraînant un endettement élevé et une diminution des réserves. La croissance n’as pas créé suffisamment d’emplois dans le secteur formel, alors que la marge de manœuvre budgétaire pour financer les besoins en matière de développement est limitée. 

Les autorités mettent à profit la résilience de Djibouti pour faire avancer l’assainissement budgétaire et reconstituer les réserves. La croissance devrait dépasser 6.5 % en 2024, portée par l’augmentation des transbordements du fait des tensions en mer Rouge, tandis que l’inflation reste maîtrisée grâce à la modération des prix internationaux des denrées alimentaires et de l’énergie. Djibouti a ramené son déficit public à 2,6 % du PIB en 2024, contre 3.5 % en 2023, après une brève période de dépassements budgétaires et de monétisation des déficits, et les réserves ont commencé à se reconstituer en partie pour compenser la baisse observée depuis fin 2023, même si elles restent inférieures à la base monétaire. 

Les perspectives sont positives mais sujettes a des risques dans un contexte global incertain. La croissance devrait rester dynamique autour de 6 % cette année et se poursuivre à moyen terme, bien que à un rythme plus lent. L’économie robuste de l’Éthiopie devrait stimuler les activités portuaires de Djibouti; cependant, la consolidation budgétaire et la fin des investissements à grande échelle pourraient ralentir la croissance. Les principaux risques comprennent les conflits régionaux susceptibles d’augmenter la migration et d’affecter la stabilité sociale dans un espace budgétaire contraint, ainsi que les changements de politique commerciale qui pourraient déprécier le dollar et le franc djiboutien, augmentant les exportations de services mais aussi l’inflation. Néanmoins, il convient de noter que Djibouti a réussi à naviguer plusieurs chocs au cours des dernières années, notamment le COVID-19, la crise du Tigré en 2022, la guerre en Ukraine et les perturbations maritimes de la mer Rouge en 2024.

S’appuyer sur la résilience pour assurer la viabilité des finances publiques et reconstituer les réserves

Face aux incertitudes régionales et mondiales élevées, pour assurer sa résilience future, Djibouti doit rapidement renforcer sa résilience économique en rétablissant la viabilité de sa dette, sauvegardant le régime de caisse d’émission et soutenant une croissance inclusive. À cet effet, les autorités entendent consolider l’assainissement budgétaire et améliorer la transparence financière ainsi que la gouvernance des EPs afin de libérer des contributions en dividendes significatives et viables au budget national, redresser les réserves, et encourager la croissance du secteur privé tout en protégeant les populations vulnérables.  

Des efforts considérables et soutenus d’assainissement des finances publiques sont indispensables pour rétablir la viabilité de la dette. L’important assainissement concentré en début de période dans le budget 2025, et l’objectif d’un budget équilibré à partir de 2026, sont des mesures bienvenues. Pour maintenir ces progrès, il est essentiel que toutes les entités gouvernementales approuvent des objectifs budgétaires annuels alignés sur une stratégie de consolidation budgétaire à moyen terme. Le succès dépend d’une gestion rigoureuse des dépenses dans le cadre d’une mise en œuvre diligente de la stratégie de réforme de la gestion des finances publiques et du plan d’action 2024-27 récemment approuvés. Par ailleurs, la feuille de route budgétaire exhaustive doit continuer à élargir l’assiette fiscale en renforçant la TVA et l’imposition des revenus du capital, en rationalisant les exonérations fiscales prévues par le code des investissements et le régime des zones franches, et en finalisant la digitalisation des régies fiscales. La mise en place effective de l’unité chargée de la politique fiscale demeure une priorité afin de comprendre les assiettes fiscales et d’améliorer l’efficience de la réforme fiscale. La récente création de la direction des grandes entreprises contribuera également à renforcer le civisme fiscal et à optimiser le recouvrement des recettes.

Alors que Djibouti négocie de nouvelles conditions pour ses dettes avec ses créanciers, des entreprises publiques bien gérées et rentables peuvent apporter une contribution notable à l’assainissement des finances publiques et redresser les réserves à la banque centrale de Djibouti (BCD), notamment après la dissolution du fonds souverain. En s’appuyant sur les efforts en cours pour améliorer la transparence et la gouvernance des EPs, il sera crucial que le Secrétariat Exécutif en charge de la Gestion du Portefeuille de l’Etat (SEPE) collecte tous les états financiers des EPs et suive leur performance. La prompte mise en œuvre du Code de bonne gouvernance est également essentielle pour établir une politique de dividendes plus transparente liée à la performance des entreprises publiques, permettant ainsi de mobiliser les dividendes de manière plus cohérente et significative pour le budget, améliorer l’efficacité et les services fournis par les EPs, et les redimensionnant de manière appropriée. En outre, la transparence budgétaire peut être renforcée en éliminant les règlements financiers, en apurant les arriérés de l’État auprès des EPs et en améliorant la coordination entre le ministère du Budget, les ministères de tutelle et le SEPE pour mieux gérer les risques au cours du processus budgétaire.

Parallèlement à l’assainissement budgétaire, il est crucial pour la viabilité de la dette de finaliser les négociations sur la dette en cours et s’attaquer aux arriérés vis-à-vis des partenaires extérieurs. Il est tout aussi important de mettre en place des plafonds contraignants pour les emprunts de l’administration centrale et des entreprises publiques, y compris leurs participations dans des partenariats public-privés, tandis que le Comité national d’endettement public veillera à leur application. 

La mission trouve la récente évolution des réserves encourageante et exhorte à un progrès continu. Pour préserver la crédibilité de leur cadre d’action et renforcer la caisse d’émission, les autorités prévoient de modifier la loi sur la BCD afin de renforcer son autonomie, ce qui contribuera à stabiliser les réserves, le taux de change et l’inflation. Elles entendent également introduire des réserves obligatoires en tant qu’outil prudentiel, avec une mise en œuvre qui devrait suivre une approche graduelle. En outre, dans le cadre du suivi approfondi du GAFI Moyen-Orient, Djibouti progresse dans les réformes de son dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Il améliore aussi le climat des affaires et renforce la surveillance du secteur bancaire, compte tenu de son importante composante extraterritoriale et de l’exposition croissante de l’État. Pour faciliter l’élaboration de politiques fondées sur des données factuelles, les autorités s’appuient sur l’assistance technique du FMI afin d’améliorer la couverture et la qualité des statistiques pertinentes pour la surveillance, en mettant l’accent sur les comptes nationaux, le secteur budgétaire et le secteur extérieur.

Promouvoir l’inclusion par le développement du secteur privé et la création d’emplois

Le gouvernement vise à encourager la croissance économique et l’équité sociale. Les autorités envisagent d’ améliorer le ciblage de l’actuel dispositif de subventions aux carburants. Afin de créer un système de protection sociale plus efficace et plus équitable et de réduire l’exposition budgétaire aux prix internationaux de l’énergie, les autorités devrait progressivement remplacer l’actuel système de subventions par le renforcement des transferts monétaires ciblés aux ménages les plus vulnérables, en s’appuyant sur le registre social national. Pour attirer les investissements et créer des emplois, ils améliorent l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle dans le cadre du plan directeur de l’éducation 2021-2035. Ils visent à diversifier l’économie dans des secteurs tels que la logistique et la connectivité, le tourisme, l’agro-industrie et la pêche. Afin de permettre la diversification économique, il est essentiel de développer une feuille de route exhaustive avec des actions spécifiques visant à améliorer l’accès au financement, à simplifier les procédures administratives, et à étendre les services Internet et d’électricité fiables et abordables, notamment par le biais de la collecte accrue des factures, de l’efficacité technique et de l’adoption des énergies renouvelables rentables. Ces initiatives amélioreront le climat des affaires de Djibouti, qui est déjà soutenu par un environnement macroéconomique stable, la caisse d’émission, les infrastructures portuaires, et la connectivité au grand marché éthiopien, qui sont tous en adéquation avec la Vision 2035.

« L’équipe de la mission tient à exprimer sa profonde gratitude aux autorités djiboutiennes et aux autres interlocuteurs pour leur chaleureuse hospitalité, leur excellent esprit de coopération et la franchise dont ils ont fait preuve dans les échanges, et se réjouit à la perspective de poursuivre cette étroite collaboration. » 

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Wafa Amr

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: MEDIA@IMF.org

Ordonnance sur la poste: pour un maintien d’un service postal de qualité

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Le Conseil d’Etat a validé le premier plan directeur cantonal de l’employabilité (PDEm) et ses 14 mesures. Il s’agit d’une réponse tripartite et déterminée à un marché du travail en pleine évolution et à une pénurie de main d’œuvre dans certains secteurs. Ce plan vise à permettre à toutes et tous de renforcer leur parcours professionnel et aux entreprises d’accéder à une main d’œuvre mieux adaptée à leurs besoins. Cette meilleure concordance entre le profil des individus et les exigences du marché va contribuer à améliorer la compétitivité du canton (voir présentation).

L’employabilité – telle que définie par l’Organisation internationale du travail – est l’aptitude à trouver et à conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle. Le Conseil d’Etat en a fait un objectif prioritaire de son programme de législature.

C’est dans ce cadre que s’inscrit ce plan, fruit d’une démarche entre l’Etat et les partenaires sociaux. L’objectif est que les personnes en âge et en capacité de travailler trouvent leur place sur le marché du travail. L’Etat veut ainsi encourager celles et ceux en emploi, en transition professionnelle, à la recherche d’un emploi ou dans une dynamique de réinsertion professionnelle, à suivre des formations tout au long de leur vie afin de s’adapter aux nouvelles exigences. Du côté des entreprises, l’Etat entend proposer des solutions pour anticiper plus facilement les besoins en compétences et en formation continue de leur personnel.

4 axes stratégiques avec 14 mesures

Le PDEm présente un premier train de 14 mesures innovantes, qui s’articulent autour de 4 axes stratégiques:

  1. Marché du travail
  2. Formation et développement des compétences
  3. Information et orientation
  4. Conditions-cadres

Parmi les 14 mesures, certaines ont déjà démarré, comme le dispositif cantonal des microcertifications ou encore l’accès facilité à l’apprentissage des plus de 30 ans par le biais des allocations de formation (AFO). D’autres, en revanche, sont à concevoir, comme la mise en place d’un compte individuel de formation ou la création d’un espace dédié à l’employabilité.

Pour la première fois, trois départements (instruction publique, formation et la jeunesse (DIP), cohésion sociale (DCS) et économie et l’emploi (DEE)) – en étroite collaboration avec les partenaires sociaux – s’associent pour la mise en œuvre de ce plan ambitieux, qui vise une réalisation à l’horizon 2035.