Comment l’État peut-il rester souverain face à la montée en puissance des menaces informationnelles?

Source: Universities – Science Po in French

Face à la montée en puissance des menaces informationnelles, le concept de résilience de l’État s’impose comme un enjeu central pour les politiques publiques.  Dans sa note intitulée La résilience de l’État face aux menaces informationnelles issue de deux années de recherche, Virginie Tournay (CEVIPOF-CNRS) propose une lecture novatrice de la manière dont les États doivent repenser leurs prérogatives à l’ère du numérique.

Le rapport invite à dépasser une conception essentialiste, centrée sur la seule protection des infrastructures critiques, au profit d’une approche relationnelle et adaptative des fonctions régaliennes. En plaçant la donnée – sa circulation, sa captation, son autorité – au cœur de l’analyse, cette note engage un changement d’échelle fondamental : la résilience ne se mesure plus uniquement à travers les institutions instituées, mais à partir des dynamiques systémiques du cyberespace.

Ce nouveau paradigme impose une refonte profonde des dispositifs de cybersécurité, en intégrant la lutte contre les manipulations de l’information (LMI) dans une approche unifiée. La séparation thématique entre désinformation scientifique, cyberharcèlement ou dérives sectaires n’est plus opérante : dans un espace numérique fluide et hybride, ces phénomènes se renforcent mutuellement.

La note alerte également sur la reconfiguration silencieuse des mémoires collectives opérée par les intelligences artificielles génératives, qui déplacent les lieux de conservation et d’interprétation du passé vers des plateformes privées souvent étrangères. Ce phénomène soulève des enjeux majeurs de souveraineté culturelle.

Pour rendre intelligible la complexité de la cyber-résilience, Virginie Tournay mobilise la métaphore du jeu d’échecs de John Searle : un système où les règles constitutives (et non seulement régulatives) définissent l’existence même de l’institution. De la même manière, la cohésion nationale repose aujourd’hui sur la maîtrise publique des données régaliennes, sans quoi l’État se trouve exposé à des formes de néoféodalisme numérique.

Principales recommandations 

  • Repenser le design institutionnel à partir de l’économie circulatoire des données ;
  • Créer des contre-algorithmes publics accessibles aux citoyens, notamment pour lutter contre les dynamiques d’emprise ;
  • Favoriser une gouvernance interministérielle de la cybersécurité plus stratégique, à la hauteur des transformations systémiques en cours ;
  • Encourager la convergence des acteurs de terrain – notamment associatifs – engagés dans la LMI, en soutenant une culture partagée de résistance numérique ;
  • Resynchroniser les temporalités collectives via des événements fédérateurs et symboliques mobilisant les outils numériques.

La résilience nationale ne peut reposer uniquement sur la performance technologique. Elle exige un renouvellement profond de la relation entre institutions, citoyens et données. Cette note se veut une contribution à cette refondation, en croisant les apports des sciences humaines et sociales avec ceux de la science des données.

Lire la note La résilience de l’État face aux menaces informationnelles de Virginie Tournay

Meurtres racistes mis en scène sur les réseaux sociaux : le droit des médias doit s’imposer

Source: Universities – Science Po in French

Plusieurs crimes racistes récents (comme les assassinats commis à La Grand-Combe, dans le Gard, et à Pujet-sur-Argens, dans le Var) ont été annoncés, filmés ou commentés sur les réseaux sociaux, sans intervention efficace des plateformes. L’annonce et la mise en scène d’un crime, valorisés par les algorithmes, permettent désormais une visibilité sur les réseaux sociaux, constituant un élément attractif du passage à l’acte. Il est indispensable d’imposer à ces plateformes le cadre légal standard des médias, qui comporte une responsabilité éditoriale pour les contenus publiés.

Un article de Dominique Boullier, professeur des universités émérite en sociologie et chercheur au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE) de Sciences Po, initialement publié par notre partenaire The Conversation.


La dimension médiatique des meurtres racistes auxquels on a assisté récemment est très frappante. Dans les deux cas, les auteurs présumés des faits ont annoncé leurs intentions sur les réseaux sociaux (sur Discord puis Instagram pour l’assassinat de La Grand-Combe, sur Facebook pour celui Puget-sur-Argens). Ces publications en ligne avaient précédé leur passage à l’acte, affichant pour le meurtrier d’Aboubakar Cissé, dans le premier cas, une « fascination morbide » (selon la procureure) sur son serveur Discord, et pour celui d’Hichem Miraou à Puget-sur-Argens, un racisme explicite et une intention de tuer, cette fois sur Facebook.

Un signalement avait même été transmis à la plateforme et à Pharos par des femmes présentes sur le serveur Discord du premier, mais sans aucun effet apparemment. Personne n’avait signalé, détecté ou dénoncé le second, qui annonçait clairement son intention de dire « stop aux islamistes » et de faire « un petit carton déjà rien qu’en sortant de chez lui, tous les sans-papiers ». Pire encore, le premier s’est même filmé pendant l’exécution et l’a diffusée en direct, tout comme le meurtrier de la mosquée de Christchurch en Nouvelle-Zélande l’avait fait en 2019. C’est à ce moment de la publication de cette vidéo sur Instagram que les deux anciennes membres du serveur Discord de l’auteur ont fait un nouveau signalement qui a entraîné le retrait de la vidéo par la plateforme. Et enfin, à la suite de son crime, le meurtrier de Puget-sur-Argens a pris le temps de commenter et de justifier ses interventions dans quatre vidéos postées sur Facebook, sans aucune entrave ni modération.

Dans ces affaires, la distribution des responsabilités se fait avant même la conclusion de l’enquête à travers les médias, chaînes d’info et réseaux sociaux. La première tendance consiste à vérifier l’origine ethnique du meurtrier et à appliquer la grille de lecture habituelle sur les conséquences du laxisme en matière d’immigration. Mais, dans les deux cas, les meurtriers se trouvent être des Français sans marque particulière, ce qui oblige à changer de registre. Le cadrage stéréotypé ne fonctionne plus. D’autres font alors appel au cadrage plus large de la brutalisation ou de l’ensauvagement, largement propagé par des propos répétés du personnel politique ces derniers mois.

Ces cadrages ne sont pas seulement des effets de manche. Ils peuvent fournir une justification à certains qui veulent se faire justice eux-mêmes, tant ils sont frustrés de leur propre impuissance.

Ces deux cadrages stéréotypés, immigration et ensauvagement, conduisent à désigner des boucs émissaires que la viralité des réseaux sociaux amplifie largement, ce qui affecte même ceux qui ne seraient pas en contact direct avec les cibles dans leur vie quotidienne. Il faudrait suivre méthodiquement la propagation de ces phrases, de ces expressions qui s’insinuent ainsi dans tous les esprits, même pour les critiquer. Cela permettrait de donner corps à ce « racisme d’atmosphère », pour, à la fois, montrer qu’il ne peut effacer la responsabilité de certains émetteurs dans cette propagation mais aussi pour admettre qu’une fois lancés, ces termes deviennent des mèmes qui se propagent à la moindre occasion, comme des évidences prétendument partagées, comme un climat qui s’insinue dans nos vies malgré nous.

Mise en ligne et mise en scène : propager sa réputation

Doit-on alors accuser les plateformes de réseaux sociaux de cette contagion de la violence, de la banalisation du racisme, des propos de haine et de harcèlement grâce à la viralité des images et des propos ?

Leur responsabilité est certaine, mais à condition d’éviter les condamnations morales incantatoires. Il est, en effet, demandé aux plateformes de cibler certains émetteurs (dans le cas du terrorisme) ou de mieux modérer les contenus, mais cette recommandation ne sera contrôlée qu’après coup, c’est-à-dire, comme ici, trop tard, et jusqu’ici sans réelle sanction, malgré les menaces de la Commission européenne vis-à-vis de X.

S’il est exact que, dans les deux assassinats, les plateformes n’ont rien modéré du tout ou trop tard (avec la suppression de la vidéo de La Grand-Combe sur Instagram après signalement), cela n’est guère étonnant quand on sait qu’elles ont réduit leurs charges de personnel de modération partout dans le monde. Et quand bien même elles auraient eu les ressources humaines en place, cette détection après coup aurait nécessité une intervention très rapide des forces de police et de la justice, sommées d’adopter un rythme accéléré de traitement pour pallier les manquements des plateformes.

Or, la réputation gagnée en ligne par ces crimes contribue désormais au passage à l’acte. La mise en scène de ses intentions puis du crime et, enfin, des commentaires sur ces crimes constitue désormais un pattern qui doit alerter : la visibilité gagnée sur les réseaux sociaux constitue un des éléments attractifs du passage à l’acte. Selon les cas, on pourra parler d’enfermement dans une « bulle de filtre », lorsqu’une communauté de suiveurs, d’amis s’est constituée et reste à l’écoute.

Toutes leurs réactions (like, partages, commentaires) seront vécues comme autant de récompenses et de reconnaissance qui alimentent l’estime de soi souvent mise à mal dans la vie ordinaire. Dans d’autres cas, cela peut constituer une façon de provoquer l’attention d’un public hors de son cercle d’amis et de gagner ainsi en visibilité ou en réactivité, et donc en viralité. Le « score de nouveauté » d’une annonce d’un meurtre à venir est valorisé par les algorithmes des plateformes puisqu’il engendre un « taux d’engagement » élevé.

Un cadre légal clair et simple : les médias sociaux sont des médias

Dans ces deux cas, cibler a priori des populations à risque (terrorisme, ultradroite) ne suffit pas. Car les contenus porteurs d’indicateurs de haine et de harcèlement prolifèrent et sont accélérés par la viralité des réseaux qui offre la gloire instantanée et éphémère à de parfaits inconnus. Or, les plateformes ne détectent pas ces contenus pourtant illégaux, non pas parce que ce n’est pas techniquement faisable, mais parce que ce serait économiquement dommageable pour elles, pour leur modèle économique fondé sur les placements publicitaires sur des contenus à haut potentiel de viralité.

Il faut donc trouver un moyen légal de leur faire endosser cette responsabilité, et ce moyen est très simple : les faire revenir dans le cadre légal standard de tous les médias, qui comporte une responsabilité éditoriale pour tous les contenus publiés sur leurs supports. Dans les crimes en question, ces contenus auraient pu ainsi être modérés et supprimés avant même leur publication, comme le font les médias qui disposent de courriers des lecteurs par exemple. Chaque observateur peut constater que cela n’empêche pas la publication de propos d’orientation politique très différente ou de ton parfois très virulent, du moment qu’ils respectent la loi.

Pourquoi, donc, accepte-t-on de laisser ces plateformes encore sous un statut d’hébergeurs, régime qui date de 1996 et du Communications Decency Act états-unien qui était destiné à réduire la responsabilité légale des firmes d’opérateurs de téléphone, à une époque où aucun réseau social n’existait ?

Il est temps de changer radicalement et très simplement de point de vue en les traitant comme des médias. Tous les messages qui ont la forme d’appels à la haine, au racisme, à l’antisémitisme, à la violence, à la calomnie et à l’insulte seront ainsi filtrés a priori avant publication, sous la responsabilité des plateformes. Certes, ce sont des tiers qui publient, mais cela n’enlève rien au fait que ce sont elles qui leur donnent les moyens techniques et la visibilité qui atteint une échelle sans commune mesure avec celle d’un graffiti raciste dans la cage d’escalier.

Ces plateformes avanceront que, techniquement, elles n’ont pas les ressources pour tout filtrer avant les publications de milliards de messages par jour. Il suffira de leur rappeler leurs revenus des quinze années précédentes fondées sur une impunité totale : oui, elles auront l’obligation d’investir dans cette tâche, quitte à rogner sur leurs marges exorbitantes qui leur ont fourni leur actuelle toute-puissance, qu’elles utilisent même pour contrer l’État de droit. Elles afficheront le soutien du public qui criera à la censure, sans aucun doute, et se vanteront d’être les championnes de la liberté d’expression, comme a su si bien le faire Elon Musk, avec son sens aigu de la modération et de la liberté d’expression qu’on observe sur X.

Mais il faudra leur rappeler précisément qu’elles ont pratiqué depuis longtemps des choix éditoriaux et qu’elles ont donc elles-mêmes censuré bon nombre d’expressions. Ce qu’il ne faut pas leur reprocher, mais au contraire utiliser pour exiger qu’elles assument leur rôle d’éditeur avec toutes les responsabilités légales sur tout contenu publié par leurs clients. Lorsque les conditions du pluralisme sont remplies dans les pays démocratiques, il devrait être tout à fait possible de quitter une plateforme dont on désapprouve la politique éditoriale pour aller sur une autre, exactement comme on le fait avec les mass médias. On peut même faciliter ces migrations en obligeant à la portabilité des données et des réseaux d’amis qu’on a ainsi constitués.

Qu’on mesure bien la faillite de ces plateformes pour la vie sociale et leur responsabilité directe dans la propagation d’appels au crime qu’on observe. Comment peut-on encore en rester au laisser-faire de toutes les années 2010 où le dogme libéral exigeait de ne jamais freiner le business ni l’innovation ? L’idéologie libertarienne, qui domine à la tête de ces plateformes, ne peut plus être associée aux idéaux des débuts d’Internet et du Web qui ont été trahis au profit d’une excitation générale des internautes, d’une emprise sur l’attention des publics pour générer toujours plus de revenus publicitaires. Le souci du bien commun, du débat public, de la santé mentale des internautes et de la sécurité des citoyens a disparu de leur agenda.

Les règlements européens se limitent à des demandes de transparence qui ne sont jamais respectées tant les algorithmes deviennent encore plus opaques avec les IA génératives, et à des principes de reporting sur les efforts faits pour modérer les contenus. Or, on le voit encore avec ces crimes récents publiés en ligne, les quelques efforts, qui avaient été faits après Cambridge Analytica, ont été réduits au service minimum et n’étaient de toute façon pas efficaces. Le rythme des propagations, la viralité, est le critère clé qui rend toute modération a posteriori impuissante. Il est temps de changer de méthode et de cesser d’inventer des exceptions légales pour traiter un problème créé de toutes pièces par les plateformes et leur modèle économique publicitaire.

Le choix est donc clair et la solution très simple si la volonté politique existe. Tous les contenus publiés sur les plateformes seront de la responsabilité légale de ces mêmes plateformes, car elles seront désormais assimilées à des médias.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et du numérique (Arcom) doit les réguler de la même façon, en allant, s’il le faut, jusqu’à leur interdiction d’opérer sur le territoire français, si elles ne respectent pas ce cahier des charges. Puisque le cadre européen s’avère insuffisant, que le danger pour la sécurité publique est désormais avéré, l’État doit donc prendre l’initiative pour recadrer ces réseaux sociaux qui sont en fait des médias sociaux, certes des médias appuyés sur de fortes contributions des internautes mais des médias cependant.

Des faits aussi graves que les deux homicides qui viennent d’être commis, avec la publicité qui leur a été donnée avant, pendant et après leur exécution, sur les plateformes demandent une réaction à la hauteur du risque social ainsi créé. Mais cela doit se faire non pas en réagissant de façon ad hoc, mais bien en révisant le statut légal de ces plateformes, pour celles qui sont devenues des médias et des éditeurs.

Fermeture de l’hébergement temporaire du Viererfeld fin juillet 2025

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

L’hébergement temporaire du Viererfeld a pu fonctionner grâce à l’étroite collaboration avec la Ville de Berne, son Service d’aide sociale en matière d’asile et son Office scolaire, mais aussi avec l’Armée du Salut, qui en a assuré l’exploitation, ainsi que la Direction de l’instruction publique et de la culture du canton de Berne. 

L’utilisation de la parcelle du Viererfeld avait d’emblée été prévue pour une durée limitée. Le transfert des personnes hébergées vers d’autres structures d’hébergement, en particulier l’hébergement collectif dans l’ancien hôpital de Tiefenau, a pu être réalisé et réglé de manière précoce. L’hébergement du Viererfeld fermera ses portes fin juillet 2025, soit un mois après sa mise hors service. Cette structure d’hébergement mobile déployée par le canton en seulement quatre mois a permis à la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) de répondre avec une grande agilité à la hausse du nombre de personnes réfugiées. Au cours des trois dernières années, 2348 personnes ont été hébergées dans ce centre au total, ce qui a généré 341 000 nuitées. L’école de l’hébergement collectif a accueilli 433 élèves en tout.

Le démantèlement sera achevé début 2026.

La DSSI remercie la population, le quartier du Viererfeld, les civilistes et l’ensemble des bénévoles pour leur bienveillance et leur engagement.

Le canton de Genève et les HUG s’unissent pour prévenir la démence et accompagner les maladies chroniques grâce à l’innovation numérique et scientifique

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Répondre aux défis croissants liés au vieillissement de la population et à la hausse des maladies chroniques

Le Département de la santé et des mobilités (DSM), par l’intermédiaire de l’Office cantonal de la santé (OCS), soutient deux projets majeurs des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) visant à répondre aux défis croissants liés au vieillissement de la population et à la hausse des maladies chroniques :

  • Le nouveau programme de prévention de la démence du Centre de la mémoire
  • SOFIA – Santé Optimale Facilitée par l’Intelligence Artificielle

Ces deux projets ont été officiellement présentés à la presse le 23 juin 2025 aux HUG, en présence du conseiller d’Etat Pierre Maudet, du directeur général de l’OCS Pr. Panteleimon Giannakopoulos, ainsi que du Pr Christophe Graf, directeur médical adjoint et chef du Service de gériatrie et de réadaptation des HUG et du Pr Idris Guessous, médecin chef du Service de médecine de premier recours des HUG.

Une politique de santé tournée vers la prévention et l’accès équitable

Conformément à l’objectif 1.2 du Programme de législature 2023–2028, le Conseil d’Etat et pour lui le département de la santé et des mobilités (DSM) renforcent les investissements en prévention pour anticiper les maladies chroniques et garantir un accès équitable à des soins de qualité.
Alors que la prévention représente moins de 1% des dépenses de santé, l’Office cantonal de la santé (OCS) soutient activement des initiatives concrètes visant à prévenir l’apparition des maladies plutôt qu’à traiter uniquement leurs symptômes. À ce titre, l’OCS veille à garantir que le système de santé n’engendre pas une médecine à deux vitesses où certains doivent renoncer aux soins pour des raisons économiques. Il favorise également l’innovation et la complémentarité entre acteurs publics et privés dans le respect des principes d’efficience et d’accessibilité.

« Investir dans la prévention et l’innovation, c’est anticiper aujourd’hui les défis de santé publique pour réduire les coûts demain. Ces projets illustrent notre volonté d’une médecine plus accessible, personnalisée et tournée vers la qualité de vie. »  Pierre Maudet, conseiller d’Etat chargé du DSM.

SOFIA : une application santé interactive pour les patients atteints de maladies chroniques
Développé par le Service de médecine de premier recours des HUG, la HEG-Genève de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale et la Fondation Net-Care.CH, le projet SOFIA met à disposition du public une application numérique intelligente qui :

  • offre un chatbot (agent conversationnel en ligne) médical s’appuyant sur l’expertise des HUG pour informer et accompagner les patients avec maladies chroniques au quotidien,
  • facilite la gestion personnalisée des traitements (rappels de prise, suivi des médicaments, pochettes-doses automatisées),
  • soutient l’autogestion et la prévention grâce à des défis et conseils personnalisés sur l’alimentation, l’activité physique ou le sommeil.

À terme, l’application SOFIA ambitionne de réduire les complications, les hospitalisations évitables et les coûts de la santé tout en améliorant la qualité de vie des patients avec pathologies chroniques.
Le mandat de financement de 1,34 million de francs pour la première phase 2025–2026 attribué par le canton permettra de tester l’outil auprès de 1600 utilisateurs souffrant de trois pathologies chroniques.

Plus de renseignements sur le dossier de presse disponible ici.

Aux HUG, l’IA pour un meilleur accès aux soins 

Depuis le début de l’année 2025, les HUG ont lancé trois projets innovants, permettant un meilleur accès aux soins pour la population. Ils s’appuient tous les trois sur un système d’intelligence artificielle. 

  • Le Chatbot ConfIAnce: un agent conversationnel qui propose à la population et aux médecins de l’information médicale générale accessible à tout moment. Ce projet est financé par la Fondation Privée des HUG.
  • Trial Match 2: l’objectif est de rendre interopérables les données cliniques et les essais en cancérologie, pour permettre aux centres hospitaliers, universitaires et régionaux du bassin transfrontalier (canton de Genève, Ain et Haute-Savoie) de favoriser un accès équitable et facilité aux essais cliniques les plus pertinents pour les patients et patientes. Ce projet est mené en collaboration avec le Centre Léon Bérard, à Lyon, et financé par les fonds INTERREG. 
  • GESICA: ce projet, mené en collaboration avec l’Université Marie et Louis Pasteur et l’UNIGE, a pour objectif de renforcer les capacités de détection, d’anticipation et de gestion des crises sanitaires à l’échelle du territoire franco-suisse. Il est financé par des fonds INTERREG et FEDER.

Prévention de la démence : un parcours personnalisé pour les 50+ à risque

Porté par le Centre de la mémoire des HUG, ce programme innovant développé au niveau européen par le directeur du centre, le Pr Giovanni Frisoni, vise à prévenir ou retarder l’apparition de la démence chez les personnes de 50 ans et plus identifiées comme à haut risque. Il propose :

  • une évaluation précise du risque de développer la maladie d’Alzheimer sur la base, entre autres, des nouveaux biomarqueurs de vulnérabilité,
  • un accompagnement clinique gratuit et individualisé, inspiré du protocole FINGER (activité physique, alimentation, stimulation cognitive) pour les personnes âgées saines avec un profil de risque élevé,
  • un suivi des facteurs de risque de démence et de leur effet sur les performances cognitives.

Ce projet, unique en Suisse, est entièrement financé par le DSM sur la période 2025–2028 pour un montant de 2,1 millions de francs. Il prévoit d’accompagner jusqu’à 1000 citoyens genevois dans une approche proactive, centrée sur l’amélioration du mode de vie.

Plus de renseignements sur le dossier de presse disponible ici.

“L’analyse des déterminants de notre vulnérabilité biologique et l’investissement sur les comportements de santé représentent l’avenir de la médecine personnalisée bien avant la manifestation des symptômes” Prof. Panteleimon Giannakopoulos, directeur général de l’OCS.

Pour toute information complémentaire: 

Département de la santé et des mobilités (DSM)

M. Marc-André Siegrist, secrétaire général adjoint chargé de la communication (DSM), marc-andre.siegrist@etat.ge.ch+41 79 623 38 18

Le Département de la santé et des mobilités (DSM) du canton de Genève garantit une politique de la santé performante et des infrastructures de transport adaptées aux besoins de la population genevoise.
Dans le domaine de la santé, le DSM veille à l’accès à des soins de qualité et à la performance du système de santé, en assurant des prestations efficaces et répondant à l’évolution des besoins de la population. En matière de mobilité, le département élabore et met en œuvre la stratégie cantonale afin d’assurer des conditions de transport optimales pour toutes et tous. Il planifie, construit, exploite et entretient les réseaux de mobilités cantonaux, afin d’assurer la fluidité, l’accessibilité et la sécurité des déplacements. À travers ces missions, le DSM contribue à un cadre de vie de qualité, adapté aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. https://www.ge.ch/organisation/departement-sante-mobilites-dsm

Hôpitaux universitaires de Genève (HUG)

Service de presse et relations publiques (HUG), presse-hug@hug.ch+41 22 372 37 37

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) rassemblent 11 sites hospitaliers et 20 lieux de soins. Leurs missions sont de prodiguer les soins à la communauté dans toutes les spécialités médicales, de contribuer à former les médecins et le personnel de santé et d’effectuer des recherches médicales et soignantes. Les HUG sont centre national de référence pour l’influenza, les infections virales émergentes, les méningocoques, ainsi que pour l’immunologie de transplantation et le laboratoire national de référence pour l’histocompatibilité. Ils sont centres collaborateurs de l’OMS dans six domaines et centres d’excellence dans plusieurs secteurs. Les HUG soignent plus de 255 000 personnes par an, proposent 2 095 lits hospitaliers et emploient 13 086 personnes.

Plus d’informations sur publications-hug , www.hug.chpresse-hug@hug.ch 

« Le Centre de la mémoire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) est un centre spécialisé dans la prévention, le diagnostic, le traitement et le suivi des troubles de la mémoire et des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Il propose un diagnostic fondé sur des techniques de dernière génération, une prise en charge multidisciplinaire et des thérapies individualisées. Les patientes et patients peuvent intégrer des projets de recherche et bénéficier de nouveaux médicaments. Une approche psycho-éducative et un soutien psychologique les aident ainsi que leurs proches à mieux gérer leur maladie ».

Fortes chaleurs : l’Office cantonal de la détention a activé son plan de protection

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Afin de protéger au mieux la santé des personnes privées de liberté et de son personnel, l’Office cantonal de la détention (OCD) a réactivé son plan de gestion des fortes chaleurs.

L’OCD a intégré la cellule « Fortes chaleurs », pilotée par le service du médecin cantonal, dès sa création en 2023. Cette cellule assure une veille active grâce aux données de MétéoSuisse et coordonne les alertes sanitaires liées aux pics de chaleur. A ce titre, l’OCD applique immédiatement les mesures nécessaires dès que les seuils critiques de température sont atteints.

Pour limiter au maximum les effets des fortes chaleurs, les actions suivantes sont mises en œuvre de manière progressive, dès le premier jour concerné :

  • Déclenchement immédiat des seuils d’alerte par le chargé de sécurité et santé au travail (SST) de l’office et activation des plans adaptés.

  • Installation de ventilateurs individuels dans les cellules pour améliorer la circulation de l’air.

  • Ventilation renforcée dans les espaces communs grâce à des ventilateurs muraux.

  • Brumisation de l’air dans les zones de promenade.

  • Distribution de glaces pour permettre à chacun de se rafraîchir.

  • Ouverture des portillons de façon à favoriser la ventilation naturelle des locaux.

  • Surveillance accrue des personnes vulnérables pour garantir une prise en charge rapide en cas de besoin.

  • Déploiement de moyens logistiques supplémentaires, en fonction des besoins, pour faire face à toute situation liée aux fortes chaleurs.

L’OCD reste pleinement mobilisé pour garantir des conditions de détention respectueuses de la santé et de la dignité de chacun, même en période de canicule.

Voir aussi :

La détention se dote d’un plan canicule pour les détenus et le personnel (communiqué de presse du 29 juin 2023)

Le Conseil d’administration du FMI conclut la troisième revue dans le cadre de l’accord de Facilité Élargie de Crédit pour le Burkina Faso

Source: IMF in French

le 20 juin 2025

  • Le Conseil d’administration du FMI a conclu aujourd’hui la troisième revue dans le cadre de l’accord de la facilité élargie de crédit (FEC) du Burkina Faso. L’achèvement de cette revue permet le décaissement immédiat d’environ 32.8 millions de dollars US.
  • Des mesures de soutien et des conditions météorologiques favorables ont stimulé la production agricole en 2024. Cependant, l’insécurité généralisée continue de peser sur l’activité économique dans d’autres secteurs, en particulier l’exploitation aurifère, principale source de recettes d’exportation du pays.
  • Les résultats obtenus dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisants. Alors que les critères de réalisation à fin décembre 2024 pour les plafonds sur le déficit budgétaire primaire et le financement intérieur net ont été dépassés de 0,6 % du PIB, le budget 2025 prévoit des mesures correctives adéquates. Dans ce contexte, le Conseil d’administration du FMI a approuvé des dérogations pour ces critères de réalisation non atteints. Tous les critères de réalisation continus ont été satisfaits. Sept des huit repères structurels ont été atteints, et le dernier a été mis en œuvre ultérieurement à titre de mesure préalable.

Washington. Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la troisième revue de l’accord de 48 mois approuvé le 21 septembre 2023 au titre de la facilité élargie de crédit (FEC). L’achèvement de la revue ouvre la voie au décaissement immédiat de 24,08 millions de DTS (environ 32.8 millions de dollars US), ce qui porte le total des décaissements du FMI au titre de l’accord à 96,32 millions de DTS (soit environ 131.3 millions de dollars). 

D’après les estimations, la croissance du PIB réel a atteint 5,0 % en 2024. La forte croissance enregistrée dans l’agriculture et les services a compensé la contraction observée dans les industries extractives et le secteur manufacturier. La croissance du PIB réel devrait s’établir à 4,2 % en moyenne en 2025, un ralentissement de la croissance de la production agricole étant attendu face à un retour à la normale des conditions pluviométriques. L’inflation devrait reculer pour à 3,0 % en 2025 grâce à la modération des prix des denrées alimentaires.

La balance des paiements s’est renforcée, reflétant une évolution favorable des termes de l’échange. Le déficit du compte courant s’est creusé, passant de 5,0 % du PIB en 2023 à 5,7 % en 2024, mais il devrait être ramené à 3,4 % en 2025 en raison des niveaux records du prix de l’or. Les perturbations qui touchent la politique commerciale n’auront probablement qu’un impact marginal puisque les États-Unis ne sont pas un partenaire commercial majeur.   

Le niveau élevé des dépenses d’équipement a pesé sur les résultats budgétaires en 2024. Le déficit budgétaire global s’est toutefois résorbé de 6,7 % du PIB en 2023 à 5,8 % en 2024. Sur la base du budget 2025, on peut s’attendre à un resserrement notable de la politique budgétaire en 2025, le déficit budgétaire global devant se situer dans une fourchette de 3,3 %à 4,0 % du PIB, en fonction des financements concessionnels extérieurs disponibles.  Une révision à la baisse des perspectives pourrait subvenir en raison des menaces terroristes.

« Dans l’ensemble, les progrès accomplis dans le cadre de l’accord appuyé par la FEC ont été satisfaisants. En raison des tensions budgétaires survenues en fin 2024, les critères de réalisation à fin décembre relatifs au déficit budgétaire primaire et au financement intérieur net ont été manqués de 0,6 % du PIB, alors que tous les autres critères de réalisation ont été respectés. Trois des six objectifs indicatifs ont été manqués de peu. Tous les trois critères de réalisation continus et cinq objectifs indicatifs à fin mars 2025, notamment sur le déficit budgétaire primaire et le financement intérieur net, ont été atteints, tandis que les quatre autres objectifs indicatifs ont été manqués de peu.

Les autorités burkinabè ont fait des progrès dans leur agenda de réformes structurelles dans le cadre du programme. Elles ont atteint sept des huit repères structurels. Le repère structurel relatif à l’élaboration d’un plan d’apurement des arriérés intérieurs, qui n’a pas été atteint, est devenu une mesure préalable pour la troisième revue. Les autorités ont également mis en œuvre deux autres mesures préalables : elles ont communiqué une liste des comptes de dépôt du Trésor et apuré tous les arriérés intérieurs impayés à fin 2023. Trois nouveaux repères structurels dans le cadre du programme visent à renforcer la gouvernance des marchés publics, à maintenir l’intégrité dans l’administration des recettes et à mieux contrôler la masse salariale de la fonction publique.

À l’issue de la réunion du Conseil d’administration, M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim, a fait la déclaration suivante :

« L’économie du Burkina Faso a fait preuve de résilience malgré les problèmes de sécurité, les chocs climatiques et une situation difficile sur le plan humanitaire. Pour que le climat socioéconomique s’améliore de manière durable, il faudra progresser dans la mise en œuvre des réformes structurelles et dans le domaine de la sécurité, afin de favoriser la diversification, la gouvernance budgétaire et la résilience.

            « Si le cadre de politique macroéconomique demeure solide, les tensions budgétaires ont eu une incidence sur les résultats du programme en 2024. Pour la première fois, et dans des circonstances difficiles, les critères de réalisation relatifs au déficit budgétaire primaire et au financement intérieur net n’ont pas été atteints. Bien que non négligeable, la marge de non-respect n’a pas remis en cause la tendance à l’assainissement des finances publiques. Les autorités ont compensé ce dérapage par des mesures fermes du côté des dépenses et elles restent déterminées à ramener le déficit budgétaire global à 3 % du PIB d’ici la fin du programme soutenu par la FEC, tout en préservant une marge de manœuvre budgétaire pour les dépenses sociales de lutte contre la pauvreté. Cet engagement est reflété dans le budget 2025 et dans les résultats budgétaires jusqu’à fin mars.

            « Les autorités sont sur la bonne voie et ont élargi leur programme de réforme structurelle, notamment en mettant l’accent sur la transparence et la gouvernance budgétaire. Elles ont fourni une liste des comptes de dépôt du Trésor, adopté un plan d’apurement des arriérés et apuré tous les arriérés intérieurs à fin 2023 à la suite de l’audit. Ces mesures s’appuient sur les conclusions préliminaires de l’évaluation diagnostique de la gouvernance du FMI. Le rapport sur la mission d’évaluation diagnostique de la gouvernance est en cours de finalisation. Les autorités prévoient de publier le rapport final dans les semaines à venir et d’adopter, dans les quatre mois suivant la publication, un plan d’action tenant compte de ses principales recommandations. La conditionnalité structurelle pour la cinquième revue a été augmentée avec l’ajout de repères sur la mise en œuvre du plan d’action issu de l’audit des marchés publics, et le renforcement du contrôle de la masse salariale et de la gouvernance de l’administration fiscale. »

Tableau 1.  Burkina Faso : principaux indicateurs économiques et financiers, 2023–29

Population (2023) : 23,3 millions

Coefficient de Gini (2021) : 37,4

PIB par habitant (2023) : 910 USD

     

Espérance de vie (années) : 60

Pourcentage de la population sous le seuil de pauvreté (2022) : 43,7 %

Taux d’alphabétisation (2022) : 34 %

2023

2024

2024

2025

2025

2026

2027

2028

2029

 

Réel

2e 

revue FEC

Prél.

2e 

revue FEC

Proj.

Proj.

Proj.

Proj.

Proj.

 

(Variation annuelle en %, sauf indication contraire)

PIB et prix

           

PIB à prix constants

3.0

4.2

5.0

4.3

4.2

4.9

4.7

4.7

4.7

Déflateur du PIB

2.0

7.2

8.9

5.6

5.9

4.0

3.3

2.8

2.3

Prix à la consommation (moyenne annuelle)

0.7

3.6

4.2

3.0

3.0

2.5

2.1

2.0

2.0

Prix à la consommation (fin de période)

1.0

3.4

4.9

2.8

3.0

2.5

2.1

2.0

2.0

             

Monnaie et crédit

           

Avoirs intérieurs nets (système bancaire) 1/

5.3

18.7

0.4

14.7

6.1

8.8

8.7

7.5

7.0

Avoirs intérieurs nets (système bancaire) 1/

3.0

9.8

3.7

8.1

3.8

3.4

3.3

2.3

2.1

Crédit au secteur privé

5.9

13.1

-2.2

9.5

2.6

8.2

8.3

7.9

7.5

Monnaie au sens large (M3)

-3.0

20.8

7.2

15.6

6.1

9.1

8.1

7.6

7.1

Crédit au secteur privé/PIB

31.6

30.7

27.0

30.5

25.1

24.9

24.9

25.0

25.1

             

Secteur extérieur

           

Exportations (f.à.b. ; valeur en FCFA)

-3.1

10.5

2.0

10.5

25.3

7.8

5.3

4.2

2.7

Importations (f.à.b. ; valeur en FCFA)

-1.5

5.3

4.8

3.5

10.8

6.3

6.5

6.4

5.7

Compte des transactions courantes (pourcentage du PIB)

-5.0

-5.2

-5.7

-3.5

-3.4

-3.1

-3.4

-3.7

-4.4

 

(En pourcentage du PIB, sauf indication contraire)

Finances de l’administration centrale

           

Recettes courantes

20.6

20.1

20.6

18.6

19.8

20.1

20.4

20.8

20.9

  dont : recettes fiscales

18.2

17.8

18.3

16.9

18.1

18.4

18.8

19.1

19.3

Total dépenses et prêts nets

29.0

26.3

27.7

24.1

25.0

24.7

24.6

24.9

25.1

  dont : dépenses courantes

17.9

16.5

16.3

15.4

16.0

15.5

15.1

14.7

14.3

Solde budgétaire global, dons incl. (engagements)

-6.7

-5.0

-5.8

-4.3

-4.0

-3.5

-3.0

-3.0

-3.0

Dette publique totale 2/

56.2

53.0

56.9

52.2

56.1

55.0

54.0

53.0

52.3

        dont : dette extérieure

25.9

23.7

25.4

22.2

24.8

24.0

23.7

23.3

23.1

        dont : dette intérieure

30.3

29.4

31.6

29.9

31.3

30.9

30.3

29.7

29.2

             

Pour mémoire :

           

PIB nominal (milliards de FCFA) 3/

12,328

14,330

14,098

15,791

15,561

16,973

18,355

19,755

21,153

PIB nominal par habitant (USD)

874

990

975

1,050

1,002

1,063

1,120

1,175

1,227

Taux de change nominal (FCFA/USD, moyenne période)

606

602

606

598

635

637

637

637

637

Cours de l’or (USD/once troy)

1,943

2,342

2,387

2,608

2,821

2,963

3,096

3,198

3,244

Sources : autorités burkinabè ; estimations et projections des services du FMI.

1/ En pourcentage de la monnaie au sens large en début de période.

2/ Les données de la dette publique totale de la 2e revue ont été ajustées rétroactivement pour corriger une erreur de calcul du taux de change à compter de 2023. En outre, le dénominateur (PIB) dans le tableau a été révisé (voir note 3 ci-dessous). Auparavant, la dette publique totale en 2024 était estimée à 52,6 % du PIB, alors qu’elle avait atteint 53,6 % du PIB en 2023.

3/ Les chiffres historiques du PIB nominal ont été revus à la baisse, suite à la dernière publication d’estimations officielles par l’Institut national de la statistique.

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ATTACHÉ DE PRESSE: Tatiana Mossot

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