La Summer School de Sciences Po a ouvert ses portes !

Source: Universities – Science Po in French

La Summer School de Sciences Po a ouvert ses portes pour sa 14e édition sur le campus parisien ! Cet été, Sciences Po accueille plus de 900 étudiants venant du monde entier, avec une session en juin et une deuxième en juillet. 

Le Programme Universitaire

   Crédits : Annie pour la Summer School

Le programme universitaire a démarré le 2 juin avec une journée d’orientation ensoleillée. Il accueille un peu plus de 150 étudiants pour la 

session de juin. Les participants étudieront pendant 4 semaines un cours intensif en sciences sociales ou en français langue étrangère. Les enseignements en sciences sociales sont proposés par des membres de la faculté permanente, des chercheurs et des experts dans leur domaines.  Ils abordent notamment les enjeux des inégalités, à travers le cours Tackling Inequality and Social Risks: A Global Perspective, de la diplomatie, avec Diplomacy in Times of Global Crises: Theory & Practice, des enjeux du numérique sur la politisation, avec Internet & Politics et les grands enjeux internationaux, avec World Politics

Parmi les participants de la session de juin, 42 nationalités sont représentées et 35 étudiants sont soutenus par des programmes et universités partenaires, et notamment l’association Pour le Brésil, la Mastercard Foundation et le Certificat Professionnel pour les Jeunes Réfugiés. 

Un Programme Sur-Mesure

   Crédits : Annie pour la Summer School

Le 10 juin nous avons également accueilli 200 étudiants d’ESADE Business and Law School, pour un programme sur-mesure annuel. Ces étudiants, d’une moyenne d’âge de 19 ans passeront 2 semaines sur le campus parisien, pour étudier le droit public international et le droit européen avec des membres de la faculté permanente de Sciences Po et une équipe de jeunes chercheurs spécialisés dans ces domaines. 

Comme chaque programme de la Summer School, avant de démarrer leur programme de cours intensifs, les étudiants ont pu profiter d’une croisière sur la Seine, sous un ciel bleu avec un grand soleil !
 

Les Programmes Pré-Universitaires

Enfin, les programmes pré-universitaires ont démarré le 16 juin, avec un programme en ligne centré sur les risques et réglementations liés à l’intelligence artificielle et aux nouvelles technologies. Ce programme innovant accueille 14 lycéens internationaux venus de 11 pays différents et d’une moyenne d’âge de 16 ans pour explorer les enjeux mondiaux et les défis réglementaires liés aux nouvelles technologies ainsi que les processus d’élaboration des lois et des politiques correspondants, à la fois d’un point de vue pratique et théorique.

Les enseignements théoriques dans le cadre de ces programmes sont complétés par des séances de simulations qui permettent aux étudiants de développer à la fois leur grille d’analyse des enjeux, mais également des compétences pratiques de négociation.

Un clivage générationnel croissant autour de l’acceptation des minorités

Source: Universities – Science Po in French

Que révèle le rapport annuel 2024 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie en France ? Réponses par Yuma Ando, statisticien, et Nonna Mayer, directrice de recherche CNRS émérite, qui chaque année font parler les chiffres du “Baromètre racisme”, mettant en lumière l’évolution de la tolérance envers les minorités, l’articulation et les spécificités des préjugés à leur égard, et dégageant les facteurs explicatifs des évolutions observées. 

Quelles sont les principales évolutions en matière de racisme et d’antisémitisme en France ?

La CNCDH s’appuie sur deux instruments pour mesurer ces évolutions, l’un relatif aux préjugés, l’autre aux actes racistes et antisémites. Le premier est son Baromètre racisme annuel conduit auprès d’un échantillon national représentatif de la population adulte métropolitaine. L’indice longitudinal de tolérance (ILT) mis au point par Vincent Tiberj synthétise les réponses à 75 questions régulièrement posées depuis 1990. Il varie entre 0 et 100 par niveau croissant de tolérance. En 2023, dans le contexte particulier post 7 octobre, il avait chuté de 3 points, passé de 65 à 62. L’indice spécifique à la minorité juive, d’ordinaire la mieux acceptée, avait même perdu 4 points, un recul essentiellement dû à la revitalisation par le conflit du vieux stéréotype de la « double allégeance », mesuré par le sentiment que « pour les Juifs français, Israël compte plus que la France » (+ 7 points en un an). En 2024, l’ILT global est toutefois reparti à la hausse (+1) (figure 1) et l’indice relatif aux juifs également (+1). En revanche, celui des Roms, peu présents dans le débat public cette année, monte en flèche (+5 points). Ces derniers restent la minorité la plus rejetée, avec un indice 11 points en dessous de l’indice global, mais il n’a jamais été aussi élevé (52). 

Figure 1. Indice longitudinal de tolérance (1990-2024). (crédits : CNCDH)

Le second outil est la comptabilisation par la Direction nationale du renseignement territorial (figure 2) des faits racistes et antisémites portés à sa connaissance par ses relais territoriaux et ses partenaires locaux s’ils donnent lieu à un dépôt de plainte ou une intervention de police.  2023 avait été marqué par la hausse sans précédent des faits antisémites (1676, quatre fois plus qu’en 2022) commis pour l’essentiel dans les trois mois suivant le 7 octobre, et dans une moindre mesure celle des faits anti-musulmans (242, +29%). On note, comme pour les opinions, une relative décrue en 2024, avec 1570 incidents antisémites (-6%) et 137 antimusulmans (-28%). Mais dans le même temps, les autres faits racistes (anti-noirs, anti-maghrébins, anti-roms, anti-asiatiques) sont en hausse (1401, +15%). Et il faut tenir compte d’une sous-déclaration persistante des actes anti-musulmans, à laquelle devrait remédier le lancement prochain d’une plateforme de signalement en ligne, à l’initiative conjointe de l’État et de l’Association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans (ADDAM).

Figure 2. Évolution globale des faits racistes comptabilisés par la Direction nationale du renseignement territorial (DNRT) entre 1996 et 2024.  (crédits : CNCDH)

Peut-on identifier des facteurs sociaux ou politiques à l’origine de ces évolutions ?

La tendance globale, depuis 35 ans, est une acceptation croissante des minorités.  L’ILT (figure 1) est passé d’un minimum de 46 en 1991 à un maximum de 65 en 2022.  Sa hausse est portée par des facteurs structurels : le renouvellement générationnel – chaque nouvelle cohorte est plus tolérante que celles qui l’ont précédée –, la hausse du niveau d’études qui favorise l’ouverture et l’esprit critique, et le brassage culturel croissant au sein de la société française. Mais il y a des hauts et des bas en fonction des événements – émeutes, attentats, guerres, crises – et surtout de la manière dont ils sont cadrés par les élites politiques et médiatiques. L’indice monte en flèche dans l’euphorie de la Coupe du monde de football de 1998. Mais il monte aussi après les attentats de 2015 contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, les pouvoirs publics mobilisant sur le thème de la fraternité républicaine symbolisée par le mot d’ordre « Je suis Charlie » au lieu de stigmatiser les musulmans. Il chute après les violences urbaines de 2005 attribuées pêle-mêle au communautarisme, à l’islamisme, à la polygamie. Il décroit encore en 2023, après une année marquée à la fois par la polarisation du débat politique autour de l’immigration (projet de loi pour contrôler l’immigration, émeutes suivant la mort de Nahel à Nanterre, et celle du jeune Thomas à Crépol, présentée comme un « francocide »), et par une explosion spectaculaire des agressions antisémites depuis le 7 octobre, amalgamant dans un même rejet Israël, sa politique, le sionisme, et tous les Juifs de France.  

L’année 2024 montre également une forte polarisation générationnelle (figure 3) : les cohortes récentes voient leurs niveaux de tolérance, déjà hauts, progresser, tandis que chez les plus anciennes, ils stagnent ou reculent. Chez la cohorte la plus récente, née après 1987, l’ILT a atteint un record historique en 2024, supérieur de 25 points à celui des cohortes nées avant 1966.  Le positionnement politique enfin a un poids croissant. Le niveau de l’ILT chez les sondés de gauche et du centre monte, atteignant un maximum historique en 2024 (73 et 61), alors qu’à droite depuis 2019 il stagne aux alentours de 49.  

Figure 3 : Les évolutions de la tolérance par cohorte de naissance.  (crédits : CNCDH)

Que révèlent ces résultats sur l’état de la société française ?

Ils illustrent un paradoxe. Bon an, mal an, l’acceptation de l’Autre – que ce soit par son origine, sa couleur de peau, sa religion – progresse. Les préjugés n’ont certes pas disparu pour autant. En 2024, 35% des personnes interrogées pensent encore que les juifs « ont un rapport particulier à l’argent », 45 % que l’islam menace l’identité de la France, la moitié que les Roms exploitent les enfants et près de 60% que la plupart des immigrés viennent en France pour profiter de la protection sociale. Et il y a des rechutes passagères. Mais globalement l’intolérance recule, alors que dans le même temps jamais les scores électoraux du RN n’ont été aussi élevés, un parti qui a fait du rejet des immigrés et de la « priorité nationale » son fonds de commerce.  L’électorat inscrit et votant est donc de plus en plus décalé par rapport aux évolutions de la société. Un décalage, analysé par notre co-auteur Vincent Tiberj dans son dernier livre (La droitisation française, mythe et réalités, PUF, 2024), particulièrement marqué chez les nouvelles générations et préoccupant pour l’avenir de la démocratie.  

Propos recueillis par Véronique Etienne, chargée de médiation scientifique au CEE

Pour en savoir plus

  • Consulter le rapport 2024 et sa synthèse, sur le site de la CNCDH.
  • Nonna Mayer explique comment mesurer l’impact du racisme et de l’antisémitisme, dans cette vidéo du Conseil scientifique sur les processus de radicalisation (COSPRAD) en partenariat avec l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur (IHEMI) : 

Dans les médias

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85e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 au Mont-Valérien.

Source: President of the Republic of France in French (video)

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La chapelle du Scapulaire révèle ses secrets

Source: Canton de Neuchatel Suisse

18.06.2025

Les travaux en cours à la chapelle du Scapulaire au Landeron ont permis de dégager les décors peints de 1683. Leur état de conservation est inattendu, tout comme les citations et motifs qui étaient inconnus jusqu’alors.

Enclave catholique en terre protestante, Le Landeron possède un riche patrimoine religieux dont témoigne remarquablement la chapelle du Scapulaire au cimetière des Bévières. Le site, caractérisé par son exceptionnel patrimoine funéraire, est aussi le dernier témoin de l’ancien et mystérieux établissement de Nugerol, qui de l’époque romaine au début du 14e siècle, constituait la principale localité de l’Entre-Deux-Lacs. Au Moyen Age central, en plus d’un château seigneurial, puis d’un bourg, il possédait deux lieux de culte soit l’église Saint-Ursanne (aujourd’hui la Blanche-Église de La Neuveville) et surtout l’église Saint-Maurice, dont la chapelle du Scapulaire constitue le dernier vestige monumental, puisque le reste de l’église a été démoli en 1828.

Correspondant à l’une des deux chapelles originellement accolées à la nef de l’église, elle doit son nom à la fondation d’une confrérie placée sous le titre de Notre-Dame du Mont-Carmel ou du Scapulaire en 1671. À l’origine largement ouverte sur l’église par une arcade et éclairée par une grande fenêtre encore bien repérables, elle est couverte d’une voûte sommée d’une clé portant les armoiries du Landeron et la date de 1674. Sous les enduits modernes, un décor polychrome portant la date de 1683 ornant les parois et la voûte vient d’être mis à jour. Ce décor, dont seul un fragment était connu, est en cours de dégagement dans le cadre de travaux de conservation-restauration suivis par l’office du patrimoine bâti et immatériel (OCPI). Il s’avère exceptionnel tant par la richesse de ses motifs que par son état de conservation.

Ces décors expressifs montrent d’indéniables similitudes d’avec ceux de la chapelle de Combes, bâtie à la même époque, et sont caractéristiques des réalisations baroques de la Contre-Réforme portée par les Orléans-Longueville, qui tentent de faire du Landeron une vitrine du catholicisme.

Conservée et aménagée sous sa forme actuelle en 1828, la chapelle, alors confiée aux frères Capucins du Landeron, aurait servi de chapelle funéraire jusqu’à la construction du nouveau funérarium en 1922 et abrité quelques temps encore l’imposant retable baroque à colonnes torsadées encadrant une représentation de l’assomption de la Vierge Marie, aujourd’hui exposé au Musée de l’Hôtel de Ville du Landeron.

CorpsDroite

Taxe foncière et CFE : optez pour le prélèvement mensuel

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante: Ajouter à mon calendrier

Image 1Crédits: kucherav – stock.adobe.com

Afin de pouvoir étaler le paiement de votre imposition, il est possible d’adhérer au prélèvement mensuel.

Si vous souhaitez opter pour cet étalement sur l’année 2025, vous devez souscrire à cette option au plus tard le 30 juin.

Le premier paiement interviendra le 15 du mois suivant cette adhésion.

Comment procéder ?

Afin d’adhérer à la mensualisation de vos paiements relatifs à la CFE et à la taxe foncière, vous devez vous connecter à votre espace professionnel sur impots.gouv.fr puis suivre les étapes suivantes :

  • dans le service « Payer », cliquez sur « CFE et autres impôts » ;
  • cliquez sur « adhérer au prélèvement mensuel » ;
  • indiquez le type d’impôt, la référence de l’avis et l’année de prise d’effet ;
  • confirmez ;
  • saisissez ensuite vos références bancaires (au format IBAN), le nom et l’adresse du titulaire du compte bancaire, votre mail ;
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  • confirmez.

Visite de courtoisie de l’ambassadrice de France

Source: Canton de Neuchatel Suisse

17.06.2025

Le gouvernement neuchâtelois a accueilli aujourd’hui Son Excellence Madame Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse et au Liechtenstein. Cette visite a été l’occasion de rappeler les forts liens qui unissent le Canton de Neuchâtel et la France ainsi que la nécessité de travailler conjointement au développement de l’Arc jurassien, une région transfrontalière dynamique et innovante qui contribue à la prospérité des deux pays.

S.E. Madame Marion Paradas, ambassadrice de la République française en Suisse et au Liechtenstein, a été reçue ce mardi 17 juin 2025 au Château de Neuchâtel par une délégation du Conseil d’État. Elle a été accueillie par Monsieur Frédéric Mairy, vice-président du Conseil d’État, chef du Département de la santé, de la jeunesse et des sports (DSJS), Monsieur Laurent Favre, conseiller d’État, chef du Département du développement territorial et de l’environnement (DDTE), ainsi que par la chancelière d’État, Madame Séverine Despland. Le Conseil d’État était accompagné par une délégation du service de l’économie (NECO). 

Au Château, S.E. Mme Marion Paradas et les membres de sa délégation ont pu découvrir, avec les explications de l’archiviste cantonal, Monsieur Lionel Bartolini, les différentes salles historiques, ainsi que la salle du Grand Conseil. L’ambassadrice et ses hôtes neuchâtelois ont ensuite visité Micro-Cameras & Space Exploration SA, une entreprise basée à Corcelles spécialisée dans la conception et la production de caméras sophistiquées et de microsystèmes pour l’industrie aérospatiale. Le Canton de Neuchâtel ne recense pas moins de 73 entreprises actives dans le seul domaine aérospatial. 

Cette visite a ainsi été l’occasion de rappeler que le canton bien connu pour son industrie horlogère présente également un tissu économique riche d’autres activités artisanales et industrielles. Il se distingue par ses nombreuses entreprises innovantes dans des domaines variés : machines-outils et équipements industriels, dispositifs médicaux et électroniques, produits pharmaceutiques, cellules solaires dont la technicité, la précision et la complexité sont le dénominateur commun.

Plus de 10’000 Françaises et Français vivent dans le canton
« Au-delà des échanges économiques, les liens du cœur entre la France et le canton sont peut-être les plus présents et les plus forts. Aujourd’hui, les Françaises et Français représentent en effet la deuxième population résidente d’origine étrangère dans le canton avec 10’361 personnes recensées fin 2024 sur un total de 179’449 habitant-e-s », a souligné le chef du DSJS. Le canton bénéficie également de la contribution de 16’470 travailleuses et travailleurs frontaliers français, qui jouent un rôle important dans la création de valeur au sein de l’économie neuchâteloise. 

Lors de sa visite, S.E. Mme Marion Paradas et la délégation française ont pu constater que l’attractivité du canton et les conditions cadres sont propres à inciter des entreprises françaises à tisser des partenariats industriels et académiques avec les PME locales et les instituts de formation et réciproquement. De quoi cultiver et valoriser le positionnement d’une région transfrontalière à la pointe des nouvelles technologies et de l’innovation.

Photo officielle prise dans la cour du Château (de gauche à droite) : Mme Julie Templin, première secrétaire de l’ambassade, M. Laurent Favre, conseiller d’État, M. Clément Leclerc, consul général de France à Genève, S.E. Mme Marion Paradas, am​bassadrice de France en Suisse et au Liechtenstein, M. Frédéric Mairy, vice-président du Conseil d’État et Mme Séverine Despland, chancelière d’État (crédit : Julien Humbert-Droz, chancellerie d’État).​

Près de 400 élèves récompensés dans le cadre du Concours Environnement Jeunesse « Mission Transition »

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Ce mardi 17 juin 2025, vingt et une classes – près de 400 élèves – ont été récompensées lors de la cérémonie de remise des prix de la 20e édition du Concours Environnement Jeunesse, qui s’est tenue au Théâtre du Forum de Meyrin. Organisée par le département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP), avec le soutien de la Ville de Meyrin, cette journée a rassemblé des élèves venus de tous les cantons francophones de Suisse. Elle a permis de célébrer l’engagement des jeunes autour du thème de cette édition : « Mission Transition ! », consacré aux défis de la transition écologique.

Près de 1200 élèves romands se sont mobilisés durant l’année scolaire 2024-2025 pour travailler sur le thème proposé. En classe, ils ont adopté des rôles variés – enquêteurs, journalistes, artistes, scientifiques – afin de construire des projets collectifs : maquettes, panneaux, vidéos, infographies, podcasts, etc. Chaque production témoigne d’une réflexion approfondie sur des problématiques concrètes de transition écologique, locales ou globales.

Un jury composé d’expertes et d’experts cantonaux a retenu 21 projets lauréats, qui ont été présentés et célébrés ce 17 juin à Meyrin. « En découvrant les projets cette année, j’ai souvent été ému, surpris ou admiratif. Derrière chaque réalisation, on sent un travail collectif riche, une envie de comprendre et de transformer, un regard critique et surtout une formidable capacité à inventer », a relevé M. Abdellatif Essahli, président de la commission intercantonale, lors de la cérémonie de remise de prix.

De son côté, Mme Anne Hiltpold, conseillère d’Etat chargée du DIP, a souligné l’importance de l’école dans la sensibilisation des jeunes:  « L’éducation à la durabilité est une priorité du DIP. L’école joue un rôle fondamental : elle éclaire les consciences, elle ouvre le dialogue, elle donne les clés pour comprendre et agir.»

Avant la cérémonie, les élèves ont participé à des ateliers pédagogiques animés par une quinzaine d’associations et partenaires, répartis dans plusieurs lieux emblématiques de la Ville de Meyrin, tels que le Lac de Vernes, la Forêt de Mategnin, le Jardin alpin, l’Écoquartier des Vergers ou encore le Forum Meyrin. Ces activités immersives ont offert aux jeunes l’occasion d’explorer concrètement les enjeux environnementaux à travers des thématiques variées telles que le gaspillage alimentaire, la gestion des déchets, le climat, l’énergie, la biodiversité locale ou encore l’écologie industrielle.

Un concours intercantonal au service de l’éducation à la durabilité

Créé en 1995 dans le canton de Vaud, le Concours Romand Environnement et Jeunesse a pour but d’encourager les élèves à observer, comprendre et agir sur leur environnement, naturel et construit, tout en développant une conscience citoyenne et durable. Organisé tous les deux ans, il est aujourd’hui coordonné par une commission intercantonale réunissant de représentants du corps enseignant et services cantonaux ainsi que des membres d’organisations partenaires.

Grâce à l’engagement des départements cantonaux de l’instruction publique, le concours s’est progressivement étendu à l’ensemble des cantons francophones, y compris Berne francophone

Site officiel du concours: www.environnementjeunesse.ch 
Site du DIP sur les projets en lien avec l’éducation à la durabilité DIP21:  https://edu.ge.ch/site/edd/

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Le Théâtre du Forum de Meyrin a été l’épicentre des activités proposées aux élèves avant la remise des prix.

Statistique de l’aide aux victimes 2024 dans le canton de Berne

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Sur les 3945 personnes reçues en consultation en 2024, deux tiers environ étaient des femmes. Au moment de la consultation, 5 % des personnes concernées étaient mineures.

Les motifs de consultation les plus fréquents étaient des lésions corporelles ou des voies de fait (50 %), le chantage, la contrainte ou la menace (28 %) ainsi que des atteintes à l’intégrité sexuelle (10 %). Ces données reposent sur les retours des centres de consultation Lantana et Vista, du service d’aide aux victimes de Berne et du centre de consultation ambulatoire Solidarité femmes de Bienne. Des écarts statistiques sont possibles car une même consultation peut porter sur plusieurs infractions.

Certains auteurs sont encore inconnus à ce jour. Dans ce cas, ils ne rentrent pas dans la statistique de la DSSI. En 2024, les auteurs connus de la DSSI étaient de nationalité suisse à 47 % (2023 : 39 %) et de nationalité étrangère à 53 % (2023 : 61 %).