Désignation du nouveau responsable de NEVIA et prise de congé du titulaire

Source: Canton de Neuchatel Suisse

26.05.2025

Le Conseil d’État annonce l’engagement de Monsieur Christophe Waldvogel en tant que nouveau responsable de NEVIA, établissement parapublic en charge de l’entretien des routes nationales. Il prendra ses fonctions le 1er juillet 2025, succédant à Monsieur Pierre-Sébastien Porret qui terminera son activité le 31 mai 2025 pour répondre à une nouvelle opportunité professionnelle.

M. Pierre-Sébastien Porret va terminer son activité de responsable de NEVIA (Neuchâtel – Établissement pour la Viabilité des Infrastructures Autoroutières) à fin mai 2025. Durant les quatorze ans à la tête de l’établissement, il a activement œuvré à sa gouvernance ainsi qu’à la bonne exécution du mandat de prestations confié par l’Office fédéral des routes (OFROU) pour leur entretien et leur exploitation. 

Ces dernières années, il a notamment contribué au lancement des projets visant l’agrandissement et l’assainissement énergétique des centres d’entretien routiers de Boudry et de Cressier, ainsi que la réalisation d’un site de service dans les Monta​gnes neuchâteloises à La Chaux-de-Fonds. 

M. Porret a saisi une nouvelle opportunité professionnelle dans le domaine de l’électromécanique auprès de l’Office fédéral des routes. Le Conseil d’État le remercie vivement pour son engagement de près de trente ans en faveur de l’administration cantonale neuchâteloise et lui adresse ses vœux de succès pour son avenir professionnel. 

Afin de lui succéder, le Conseil d’État a désigné M. Christophe Waldvogel (photo : SP). Ce dernier est au bénéfice d’un diplôme HES d’ingénieur en génie électrique complété par une formation continue en management et leadership suivie avec succès à la Haute École-Arc de Neuchâtel. Doté d’une expérience significative en gestion et développement des opérations acquise lors des quinze dernières années, M. Waldvogel possède également des compétences solides en gestion de projets et d’équipes. Ses qualités, son expérience et son dynamisme seront des atouts précieux pour répondre aux importantes missions de NEVIA. M. Waldvogel, qui résidera dans le canton de Neuchâtel d’ici fin 2025, entrera en fonction le 1er juillet prochain.

CorpsDroite

Échange avec la presse depuis le Vietnam.

Source: President of the Republic of France in French (video)

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Une nouvelle numérotation des chaînes de la TNT à partir du 6 juin 2025

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Audiovisuel

Publié le 29 janvier 2025 – Mise à jour le 26 mai 2025 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

L’Arcom a adopté le 9 janvier 2025 une nouvelle numérotation des chaînes de télévision à vocation nationale diffusées sur la télévision numérique terrestre (TNT). Dès le 6 juin, cette numérotation sera effective.

Cette décision intervient notamment avec l’arrivée prochaine des nouvelles chaînes – NOVO19 et T18 – autorisées le 11 décembre dernier, et la décision de Canal+ d’arrêter sa diffusion sur la TNT.

L’ordre des chaînes au sein de la numérotation actuelle est maintenu. Les numéros logiques 13, 14, 15 et 16 sont ainsi attribués respectivement à BFMTV, CNEWS, LCI et Franceinfo.

Infographie – Retrouvez le plan de numérotation complet dans l’infographie de Service-Public.fr ci-dessous.
Illustration

Crédits : Service-Public (DILA)

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Voir aussi

Affectation du solde de la taxe d’apprentissage sur SOLTéA : le calendrier 2025

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Image 1Crédits: Beaunitta Van Wyk/peopleimages.com – stock.adobe.com

Afin d’aider le financement des établissements soutenant l’insertion professionnelle, la fraction solde de la TA payée en mai par l’employeur est versée aux établissements et formations de son choix.

L’affectation des fonds s’opère sur la plateforme SOLTéA. Celle-ci vous permet d’avoir accès à la liste des établissements et formations éligibles à la perception du solde de la TA et de choisir les établissements habilités ou les formations auxquels vous souhaitez affecter ce solde.

Pour l’année 2025, le calendrier de la plateforme SOLTéA est le suivant :

Tableau – Calendrier SOLTéA

Dates 2025

Ouverture de SOLTéA aux employeurs et début de la 1re campagne d’affectation des fonds

26 mai

Clôture de la 1re campagne d’affectation des fonds

27 juin

Versement effectué par la Caisse des dépôts à destination des établissements bénéficiaires conformément aux choix des employeurs (1re campagne)

À partir du 11 juillet

Ouverture de SOLTéA aux employeurs et début de la 2e campagne d’affectation des fonds

14 juillet

Clôture de la 2e campagne d’affectation des fonds

24 octobre

Versement effectué par la Caisse des dépôts à destination des établissements bénéficiaires conformément aux choix des employeurs (2e campagne)

7 novembre

Versement complémentaire effectué par la Caisse des dépôts afin de répartir les crédits des employeurs n’ayant émis aucun vœu d’affectation (fonds non répartis)

À partir du 27 novembre

Rappel

Le solde de la taxe d’apprentissage n’est pas dû en Alsace-Moselle.

À noter

Les fonds des employeurs n’ayant émis aucun vœu d’affectation serviront à financer des formations préparant au 10 métiers les plus en tension et les établissements bénéficiaires situés géographiquement dans la région de l’entreprise concernée.

Un arrêté du 21 mai 2025 vient d’actualiser la liste des métiers en tension.

Journée de solidarité : quelles sont les règles ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Image 1Crédits: Jacob Lund – stock.adobe.com

La journée de solidarité est une journée de travail supplémentaire non rémunérée. Elle concerne l’ensemble des salariés.

Cette journée donne lieu au versement obligatoire par l’employeur de la Contribution solidarité autonomie (CSA). Cette contribution, qui vise à financer les actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, est versée chaque mois via la Déclaration sociale nominative (DSN).

Le taux de cette contribution est de 0,30 %. Il s’applique aux rémunérations que l’employeur verse.

Seuls les employeurs soumis à la cotisation patronale d’assurance maladie versent cette contribution.

Quelles sont les modalités de mise en œuvre de la journée de solidarité ?

Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par un accord d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche.

Il est possible de prévoir dans cet accord :

  • le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (comme le lundi de Pentecôte) ;
  • le travail d’un jour de repos accordé au titre de l’accord collectif portant sur les modalités d’aménagement du temps de travail et organisant la répartition de la durée du travail sur une période supérieure à la semaine ;
  • toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (exemple : travailler un samedi).

En l’absence d’accord, l’employeur définit les modalités d’accomplissement de cette journée, après consultation du comité sociale et économique.

À savoir  

Seuls les salariés non mensualisés doivent être rémunérés par l’employeur à l’occasion de la journée de solidarité.

Les salariés mensualisés peuvent néanmoins être rémunérés par leur employeur pour les heures effectuées au-delà de la limite de 7 heures.

Renouvellement vaccinal contre la Covid-19 pour les personnes âgés et vulnérables : derniers jours

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante: Ajouter à mon calendrier

Qui est concerné ?

Selon l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 27 février 2025, le renouvellement vaccinal prévu au printemps 2025 vise à protéger les personnes les plus à risque de développer une forme grave de la maladie, notamment à l’approche de la période estivale durant laquelle une circulation du virus a été observée les années précédentes.

Sont concernées :

  • les personnes âgées de 80 ans et plus ;
  • les personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge ;
  • les personnes résidant en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou en USLD (unités de soins de longue durée), quel que soit leur âge ;
  • et toute personne à très haut risque selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale partagée avec l’équipe soignante.

Les dates de la campagne

La campagne se déroulera du lundi 14 avril au samedi 15 juin 2025, avec une extension possible au 15 juillet 2025 en fonction de la situation épidémiologique.

Le renouvellement vaccinal peut être effectué à partir de 3 mois après la dernière injection ou la dernière infection à la Covid-19.

Les résidents des Ehpad et des USLD pourront recevoir cette nouvelle injection directement au sein de leur structure. Pour les autres personnes concernées, le vaccin pourra être administré par les médecins généralistes ou spécialistes, les pharmaciens, les infirmiers, les sages-femmes, ou les services hospitaliers où la personne est suivie.

Maroc : l’ONEE lève 300 millions d’euros auprès de la BEI, la KFW et l’UE pour financer le renforcement de son réseau électrique

Source: European Investment Bank

EIB
  • €300 millions de nouveaux financements mobilisés par l’ONEE auprès de la BEI et la KfW pour soutenir l’énergie verte au Maroc
  • Signature d’un accord de délégation réciproque entre la BEI (chef de file) et la KfW pour consolider la coopération en faveur de l’ONEE
  • Une délégation de haut niveau de la BEI, la KFW et l’UE s’est rendue sur le site du parc éolien de Jbel Lahdid cofinancé par les trois institutions

Au lendemain d’une visite de haut niveau conduite par M. Ioannis Tsakiris, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), et Mme Christiane Laibach, membre du Directoire du Groupe KfW et M. Daniele Dotto, Chef de la délégation-Adjoint de l’Union Européenne sur le site du parc éolien de Jbel Lahdid de 270 MW, réalisé par l’ONEE, dans la province d’Essaouira, la BEI, la KfW et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) annoncent un nouveau financement de 300 millions d’euros. Celui-ci vise à améliorer l’intégration des énergies renouvelables à travers le renforcement du réseau électrique du Maroc, dans le cadre de leur coopération stratégique pour soutenir la transition énergétique du Royaume.

Le nouveau financement, structuré et conduit par la BEI (170 millions d’euros) aux côtés de la KfW au nom du gouvernement allemand (130 millions d’euros), soutiendra une série d’investissements, à réaliser par l’ONEE, destinés à moderniser et étendre le réseau national de transport d’électricité sur 731 km, permettant l’augmentation de la capacité d’évacuation du réseau de transport de 1 850 Mega Volt Amper. L’objectif est de faciliter l’intégration de nouvelles capacités renouvelables dans le système électrique et d’accompagner l’ONEE dans son rôle de gestionnaire du réseau, en appui aux objectifs énergétiques et climatiques du Maroc.

Ces investissements contribueront à améliorer la sécurité d’approvisionnement, à réduire les émissions de gaz à effet de serre (390.000 t CO2e/an à l’horizon 2030) et à stimuler la croissance dans plusieurs régions du pays. Ils renforceront également la résilience du réseau national face à l’augmentation de la demande et aux aléas climatiques.

Ce nouveau financement s’inscrit dans une dynamique ambitieuse portée par l’ONEE, acteur majeur de la transition énergétique du Royaume. L’Office a engagé un plan d’équipement de 220 milliards de dirhams à l’horizon 2030, dont 177 milliards destinés au secteur électrique, visant à porter la capacité installée en énergies renouvelables à 56 % d’ici fin 2027. Parmi les projets structurants figurent le développement de 12,5 GW de capacités renouvelables additionnelles, le renforcement du réseau de transport sur plus de 700 km, et la mise en œuvre d’une autoroute électrique de 3000 MW d’une longueur de 1 400 km entre le Sud et le Centre du Royaume. Ces investissements renforcent la sécurité énergétique du pays, soutiennent la décarbonation de l’économie et positionnent le Maroc comme un modèle régional en matière d’énergie durable.

Mis en service en octobre 2024, le parc éolien de Jbel Lahdid est le quatrième projet du Programme intégré de l’énergie éolienne de 1 000 MW. Il a été cofinancé par des prêts de 200 millions d’euros chacun de la BEI et de la KfW au nom du gouvernement allemand, ainsi qu’une subvention de 15 millions d’euros de l’Union européenne (UE). Doté d’une capacité de 270 MW, le parc devrait produire environ 952 GWh d’électricité renouvelable par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 1,2 million d’habitants. Il illustre l’impact concret de la coopération européenne dans la mise en œuvre des engagements climatiques du Royaume.

Cette initiative illustre la capacité de l’Equipe Europe à mobiliser des ressources financières et techniques cohérentes avec les priorités de ses partenaires, en parfaite adéquation avec le Partenariat vert Maroc-UE, le Pacte vert pour l’Europe et les ambitions marocaines de transition énergétique. Par ailleurs, le prêt de la BEI bénéficie d’un appui de l’UE, qui à travers son dispositif de garantie, améliore ainsi les conditions de financement et renforce l’impact de l’opération.

En parallèle, la BEI et la KfW ont conclu un accord de coopération renforcée dans le cadre de l’initiative de délégation réciproque (Mutual Reliance Initiative – MRI), qui confie à la BEI le rôle de chef de file pour l’instruction et le suivi du projet. Ce mécanisme permet de simplifier les procédures pour les autorités marocaines et d’assurer une mise en œuvre plus rapide, coordonnée et efficace des opérations cofinancées.

Ce rôle s’inscrit dans une relation de confiance construite sur la durée entre la BEI et l’ONEE, avec 23 projets déjà financés conjointement. Il reflète une volonté partagée de renforcer l’impact des investissements en faveur d’un système énergétique plus durable, résilient et inclusif.

Ioannis Tsakiris, Vice-Président de la BEI, a déclaré : « Le parc de Jbel Lahdid illustre la solidité du partenariat entre le Maroc et les institutions européennes en matière de transition énergétique. Avec ce nouvel appui de 170 millions d’euros, nous soutenons l’extension du réseau électrique national, un levier essentiel pour renforcer le lien entre production d’énergie verte et infrastructures de transport d’électricité, au service d’une transition énergétique durable et du développement du pays. » Et d’ajouter : « En assumant le rôle de chef de file dans le cadre de l’initiative de délégation réciproque, la BEI s’appuie sur trois décennies de coopération avec l’ONEE pour offrir un cadre de partenariat plus efficace et mieux coordonné. C’est un exemple concret de l’approche Team Europe au service de nos clients. »

Mme Patricia Llombart Cussac, Ambassadrice de l’UE, a déclaré : « Ce programme est une nouvelle démonstration des réalisations concrètes de notre Partenariat Vert Maroc-UE et de l’engagement continue de l’équipe Europe dans le financement de ces infrastructures clés pour la transition énergétique marocaine. »

M. Robert Dölger, Ambassadeur de l’Allemagne, a déclaré : « L’Allemagne et le Maroc ont construit un partenariat solide et de confiance dans le secteur de l’énergie, qui constitue un modèle de coopération internationale en matière de climat et de développement durable. Avec l’accord de cofinancement signé aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape majeure vers la réalisation de nos objectifs climatiques ambitieux. » Et d’ajouter : « Ensemble, nous transformons une vision politique partagée en actions concrètes – à travers des investissements communs dans l’énergie solaire, l’éolien et le développement des réseaux électriques. Grâce à cet accord, l’Allemagne contribue désormais à hauteur de plus de 3 milliards d’euros à la transition énergétique et à la résilience climatique au Maroc. Ce partenariat renforce notre responsabilité globale et ouvre la voie vers un avenir plus vert et plus résilient. »

Mme Christiane Laibach, membre du Directoire du groupe KfW : « Le « Programme d’intégration des énergies renouvelables » de 130 millions d’euros est une étape importante dans notre engagement continu en faveur de la transition énergétique au Maroc. Il soutient la création d’un réseau électrique numérique et robuste pour un avenir dans lequel la majorité de l’électricité proviendra de sources renouvelables. Des partenariats fiables à long terme, comme celui conclu avec le Maroc et l’ONEE, sont essentiels pour réaliser la transition vers une économie verte. KfW soutient la contribution du Maroc à la protection internationale du climat et ouvre des opportunités pour l’industrie allemande et européenne. »

M. Tarik Hamane, Directeur Général de l’ONEE, a déclaré : « Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le Royaume du Maroc poursuit résolument sa transition énergétique vers un modèle durable et inclusif. Le nouveau financement de 300 millions d’euros, mobilisé par la Banque européenne d’investissement, la KfW et l’Union européenne, témoigne de la solidité de nos partenariats stratégiques et de la confiance accordée à l’ONEE. Ce soutien contribuera aux efforts consentis afin d’accélérer la modernisation et le renforcement de notre réseau électrique national, facilitant ainsi l’intégration de nouvelles capacités d’énergies renouvelables. Avec une capacité installée de 12 GW, dont plus de 45 % issue des énergies renouvelables, et un réseau de transport de plus de 30 000 km, l’ONEE s’engage pleinement à atteindre les objectifs nationaux en matière d’énergies renouvelables à l’horizon 2030. Ces avancées renforcent la position du Maroc en tant que carrefour énergétique incontournable entre l’Afrique et l’Europe et leader régional et continental en matière de transition énergétique, contribuant activement à la sécurité énergétique, à la décarbonation de l’économie et au développement durable du Royaume. »

En octobre 2022, l’Union européenne et le Maroc ont conclu un partenariat historique visant à favoriser la transition vers des modes de production et de consommation plus durables. Ce « Partenariat Vert » constitue un renforcement du partenariat existant entre le Maroc et l’Union européenne, mettant davantage l’accent sur les politiques publiques liées à la durabilité et en soutien aux réformes entreprises par le Maroc notamment dans le domaine des énergies renouvelables et nouvelles.

En marge de la COP 28, tenue en décembre 2023 aux Emirats Arabes Unis, l’Union européenne et le Maroc avaient lancé le programme « Energie verte » pour renforcer l’action climatique et la transition énergétique du Maroc. Ce programme soutient notamment l’accélération de la décarbonation du système énergétique en appuyant les réformes destinées à ouvrir le marché de l’électricité, à faciliter l’autoproduction et à renforcer le rapprochement avec le marché européen.

Informations générales

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable

Opérateur public historique en charge des services vitaux de l’électricité et de l’eau potable au Maroc, l’ONEE joue un rôle central dans la mise en œuvre des politiques nationales de transition énergétique et de sécurité hydrique.

En matière d’électricité, l’ONEE dispose d’une capacité installée de 12 017 MW, dont 45,4 % issue d’énergies renouvelables, et développe 12,5 GW de capacités additionnelles à l’horizon 2030. Son réseau de transport s’étend sur plus de 30 000 km de lignes haute et très haute tension. L’Office prévoit, d’ici 2027, de porter la part des énergies renouvelables à 56 % de la capacité installée.

Dans le secteur de l’eau potable, et grâce à des investissements massifs, l’ONEE a une capacité de production de près de 7,5 millions de m3 par jour à travers notamment 113 stations de traitement dont 13 stations de dessalement et de plusieurs systèmes de transport cumulant près de 14 600 km de canalisations. Cette capacité sera renforcée pendant la période 2025-2030 par la mise en service de 2,7 millions de m3 par jour supplémentaires dont 80% par dessalement de l’eau de mer.

Grâce à ces investissements, l’accès à l’eau potable atteint 98,8 % en milieu rural et 100 % en milieu urbain, tandis que l’électrification rurale est généralisée à 99,9 %. L’ONEE contribue ainsi à la décarbonation de l’économie et au positionnement du Maroc comme hub énergétique régional entre l’Afrique et l’Europe et leader régional et continental en matière de transition énergétique et de résilience aux changements climatiques et à la réponse au stress hydrique.

La Banque européenne d’investissement (BEI)

La BEI et le Royaume du Maroc sont des partenaires privilégiés depuis plus de 40 ans. La BEI finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables.

La Banque européenne d’investissement (BEI), dont les actionnaires sont les États membres de l’Union européenne (UE), est l’institution de financement à long terme de l’UE. BEI Monde, la branche spécialisée de la BEI, a pour ambition d’accroître l’impact des partenariats internationaux et du financement du développement à l’extérieur de l’Union européenne. BEI Monde est un partenaire essentiel de la stratégie Global Gateway de l’UE et vise à favoriser des partenariats plus forts et plus ciblés au sein de l’Équipe Europe aux côtés d’autres institutions de financement du développement et de la société civile. BEI Monde rapproche la BEI des populations, des entreprises et des institutions locales par l’intermédiaire de ses bureaux répartis dans le monde.

Global Gateway est la stratégie de l’Union européenne qui vise à réduire le déficit d’investissement à l’échelle mondiale, à mettre en place des liaisons intelligentes, propres et sûres dans les domaines du numérique, de l’énergie et des transports, et à renforcer les systèmes d’éducation, de santé et de recherche. La stratégie Global Gateway incarne une approche Équipe Europe qui rassemble l’Union européenne, les États membres de l’UE et les institutions européennes de financement du développement. Elle vise à mobiliser jusqu’à 300 milliards d’EUR d’investissements publics et privés sur la période 2021-2027, en créant des liens essentiels plutôt que des dépendances, ainsi qu’en comblant le déficit d’investissement dans le monde.

La KfW au Maroc

La KfW est la banque promotionnelle de la République fédérale d’Allemagne. Fondée en 1948 comme établissement de droit public allemand, la KfW appartient à 80% à la République Fédérale d’Allemagne et à 20% aux états fédéraux («Länder»). En 2023, la KfW a mobilisé près de 112 milliards d’euros pour divers financements promotionnels au niveau mondial. Elle compte près de 8.400 employés et elle est présente sur environ 80 bureaux régionaux à travers le monde entier.

Partie intégrante du groupe KfW, la KfW Banque de Développement est chargée de mettre en œuvre la Coopération financière du Gouvernement fédéral allemand avec les pays en voie de développement partenaires de l’Allemagne. Sa mission est de lutter contre la pauvreté, maintenir la paix, protéger l’environnement et le climat et rendre la mondialisation équitable.

Le portefeuille de la KfW au Maroc (en cours d’exécution) s’élève actuellement à plus de 4 milliards d‘euros, soit 44 milliards de dirhams répartis entre les secteurs de l’énergie (développement et intégration des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert), la promotion économique du secteur privé ainsi que l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’irrigation.

Un pavillon itinérant pour sensibiliser les élèves aux écrans

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Un pavillon inédit s’est installé dans le préau de l’école primaire de Saint-Jean … et il parle des écrans. Imaginé par la Fondation Action Innocence et soutenu par la Ville de Genève, ce dispositif mobile est au cœur d’une campagne de sensibilisation lancée cet automne. Objectif : aider les élèves à mieux comprendre leur usage du numérique.

Pensé spécifiquement pour les enfants de 5P et 6P, ce pavillon pédagogique et interactif propose un parcours en trois étapes, conçu pour encourager une réflexion active sur les écrans. Plaisir, risques, bonnes pratiques : chaque station invite à s’interroger sans culpabiliser, à travers des activités ludiques, des mises en situation et des discussions guidées. La visite dure 1h30.

Ce projet novateur repose sur une approche chère à Action Innocence : prévenir sans dramatiser, en développant l’esprit critique des enfants et leur capacité à  reconnaître leurs émotions face aux contenus numériques. 

Le DIP s’associe pleinement à cette démarche, qui s’étendra progressivement à l’ensemble du canton sur les deux prochaines années scolaires. Elle est en    cohérence avec le Plan d’études romand  pour l’éducation numérique mis en œuvre par le DIP  dans les écoles genevoises, visant à garantir aux élèves un socle  commun de compétences et de culture numériques, dont la prévention fait intégralement partie.

Cette campagne s’adresse également aux parents avec la diffusion du matériel de prévention développé par Action Innocence « Vivre avec les écrans » disponible en douze langues. « La prévention est l’affaire de tous : de l’école, des familles, des professionnels de santé, des partenaires de terrain », a relevé la Conseillère d’Etat Anne Hiltpold, qui a inauguré le pavillon avec la maire de la Ville de Genève et la présidente d’Action Innocence.

 Voir aussi :


Photos : Jean-Michel Etchemaïté

Compte rendu du Conseil des ministres du 23 mai 2025.

Source: President of the Republic of France in French (video)

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Qui doute de la science ?

Source: Universities – Science Po in French

Il serait naïf de croire la France à l’abri du « scientoscepticisme ». Si le niveau d’éducation ou de religiosité sont devenus moins déterminants pour expliquer ces attitudes, l’instrumentalisation politique des questions scientifiques sème le doute.
Emiliano Grossman, directeur du Centre de données socio-politiques (CDSP) et chercheur au Centre d’études européennes et de politiques comparées, analyse le phénomène en exploitant une enquête unique menée par le CDSP : « L’image de la science » 


La science va mal. L’épisode de la pandémie a été l’occasion d’une mobilisation sans précédent contre les mesures de santé publique dans de nombreux pays, éclipsé depuis par les attaques de la seconde administration de Donald Trump contre les sciences du climat, les sciences sociales et l’université en général.

Si les ressorts des attitudes anti-scientifiques varient d’un pays à l’autre et dans le temps, il serait naïf de croire la France à l’abri du scientoscepticisme. Dès lors, se poser la question des fondements de ces positions chez les citoyens semble plus important que jamais.

En France, on dispose d’une enquête très originale, « L’image de la science », qui a été réalisée huit fois entre 1972 et 2021. Celle-ci permet de réaliser des états des lieux des sentiments antiscience et d’interroger l’évolution des déterminants de ces sentiments. Les données sont disponibles sur la banque de données du Centre de données socio-politiques (CDSP).

Les facteurs du scientoscepticisme

Dans les explications traditionnelles, la religion est souvent vue comme la principale rivale de la science, dans la mesure où elle revendique, comme la science, un accès à la vérité profonde des choses qui tolère mal la concurrence. L’éducation, au contraire, a toujours été vue comme la meilleure manière de dépasser les superstitions et donc de nombre d’attitudes anti-scientifiques.

Dans la période récente, on observe en outre une politisation croissante des questions scientifiques, comme l’a bien illustré la pandémie du coronavirus depuis 2020. Ainsi, un nombre croissant de travaux montre qu’un positionnement plus à droite de l’échiquier politique tend à correspondre à des positions plus critiques vis-à-vis des sciences, du moins aux États-Unis.

D’autres explications vont plus loin. Ainsi, des travaux de psychologie tendent à associer les attitudes antiscience à certains traits de personnalité ou à l’appartenance à des groupes sociaux où des discours anti-scientifiques sont courants. La volonté de s’intégrer peut, dans certains cas, amener des individus à s’aligner sur des valeurs collectives qui ne sont pas les leurs au départ, les points de vue anti-vaccins ou climatosceptiques de leur porte-parole, par exemple.

Bien qu’intéressant, ce type d’explication exige des protocoles de recherche exigeants, tels qu’ils sont développés depuis deux out trois décennies. Or les données mentionnées plus haut, récoltées par sondage depuis les années 1970, reposent sur des questionnaires plus simples. Elles permettent néanmoins d’étudier le rapport entre certaines variables plus classiques, comme l’éducation ou la religion et leur influence dans le temps.

Les croyances et les diplômes : des facteurs de moins en moins déterminants

Le graphique présente l’effet de se déclarer « sans religion » sur le degré de soutien à deux affirmations relatives aux sciences.

La première affirme que « les chercheurs scientifiques, par leurs connaissances, ont un pouvoir qui peut les rendre dangereux ». La seconde énonce que « la science s’est développée trop vite par rapport au sens moral de l’homme ».

Graphique 1 : Évolution des attitudes antisciences (1972-2021) en fonction de la religion.

L’échelle 1 correspond à « totalement d’accord », l’échelle 4 à « totalement en désaccord » avec les affirmations suivantes : « La science s’est développée trop vite par rapport au sens moral de l’homme » et « Les chercheurs scientifiques, par leurs connaissances, ont un pouvoir qui peut les rendre dangereux ». CC BY-NC

De manière générale, la majorité des répondants sont plutôt d’accord avec les deux affirmations, en moyenne, mais plusieurs tendances de fond se dégagent.

Comme le montre le graphique, le soutien aux deux affirmations diminue dans le temps. C’est vrai pour l’affirmation que la science va trop vite pour le sens moral des hommes, notamment depuis les années 1990. La période qui a suivi l’affaire du « sang contaminé », qui éclate en 1991 par une série de révélations et de reportages est, sans surprise, celle avec les plus fortes positions scientosceptiques. Cependant, depuis cette époque, on assiste à une forme d’embellie.

Deux autres conclusions découlent du graphique. Premièrement, le fait de s’identifier à une religion ou pas est de moins en moins important. Si le soutien aux deux affirmations est très différent selon qu’on se dit religieux ou pas jusqu’aux années 1990, les différences deviennent bien moins nettes depuis. Et il faut souligner que cette convergence s’est faite avant tout par le chemin parcouru par les croyants, plutôt que par l’évolution des non-religieux. Ce sont les premiers qui sont devenus plus « pro-science ».

Graphique 2 : Évolution des attitudes antisciences (1972-2021) en fonction de l’éducation

L’échelle 1 correspond à « totalement d’accord », l’échelle 4 à « totalement en désaccord » avec les affirmations suivantes : « La science s’est développée trop vite par rapport au sens moral de l’homme » et « Les chercheurs scientifiques, par leurs connaissances, ont un pouvoir qui peut les rendre dangereux ». CC BY-NC

Le second graphique présente l’effet de l’éducation sur le degré de soutien aux deux mêmes affirmations relatives aux sciences.

On observe que les différences d’appréciation par niveau d’éducation se sont estompées avec le temps. Si les diplômés d’université se distinguent par leur désaccord avec les des deux affirmations potentiellement anti-scientifiques ou scientosceptiques, notamment au cours des années 1980 et 1990, les différences sont moins importantes depuis le début des années 2000. D’une part, les autres catégories éducatives deviennent moins critiques de ces affirmations, mais, d’autre part, les plus diplômés ne s’y opposent plus.

Une distance critique nécessaire

Deux éléments de contexte doivent être précisés.

Alors qu’il n’y a qu’environ 10 % de chaque cohorte, c’est-à-dire les personnes nées dans la même année, qui va à l’université dans les années 1970, ils sont désormais plus de 40 %. En outre, l’obligation scolaire allant jusqu’à 16 ans depuis la fin des années cinquante, il n’y a presque plus de citoyens n’ayant fait que l’école primaire.

Autrement dit, la société dans son ensemble est nettement plus éduquée. Cependant, l’éducation universitaire n’est plus la garantie d’attitudes proscientifiques. Des « affaires » multiples, comme celle, déjà mentionnée, du « sang contaminé », mais aussi celle de la « vache folle », ont montré qu’une confiance aveugle dans la science ou les experts n’est pas souhaitable.

Les trois décennies écoulées depuis n’ont pas démenti la nécessité d’une distance critique – et constructive – de la science et de sa contribution aux politiques publiques. Cela se traduit d’ailleurs aussi dans l’évolution des types de critique. Si l’idée que la science va trop vite pour le sens moral de l’homme est désormais moins répandu, l’affirmation que les scientifiques peuvent abuser du pouvoir que leur procure la science semble résister au temps. Cela fait sans doute écho à la crainte qu’une partie de la recherche scientifique soit essentiellement animée par des intérêts économiques.

Sciento-populisme

Ces quelques observations suggèrent que les attitudes antisciences pourraient être en train de se transformer, devenant plus complexes et multifacétiques. Les déterminants traditionnels comme le niveau d’éducation ou le niveau de religiosité ne sont plus des bons prédicteurs. Ainsi, il est important aussi de regarder les stratégies de politisation délibérée de la science. Les tentatives de plus en plus courantes de remettre en cause la responsabilité de l’homme dans le changement climatique, alors que la science semble assez consensuelle à ce sujet, en est la meilleure illustration.

Or, ces tentatives de remise en cause par des politiciens de premier plan sèment en effet le doute et expliquent sans doute la montée en puissance de positions climatosceptiques dans de nombreux pays.

Dans ce contexte, certains chercheurs parlent de « sciento-populisme ». Dès lors, les recherches sur les attitudes face aux sciences ne peuvent se limiter à l’explication des attitudes individuelles, mais doivent s’intéresser à la circulation des discours scientosceptiques, la politisation ciblée de la science, les possibles usages stratégiques de la science par les pouvoirs publics et, aussi, l’amplification de ces discours par les médias et les réseaux sociaux.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.