Vernissage de l’exposition des projets du concours d’architecture pour la réalisation d’un nouveau pôle universitaire le Centre des sciences physiques et mathématiques de l’Université de Genève (CSPM): le lauréat du concours d’architecture est dévoilé

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

L’Université de Genève se classe parmi les 100 meilleures universités au monde et se distingue en particulier dans le domaine des sciences. Cette excellence scientifique contribue à la renommée et au développement du canton de Genève.
Aujourd’hui, les activités de recherche et d’enseignement sont éparpillées sur plusieurs sites plus ou moins proches et de nombreux locaux ne correspondent plus aux exigences et aux besoins actuels de l’enseignement et de la recherche.
Dans ce contexte, un concours d’architecture a été organisé par l’office cantonal des bâtiments (OCBA) afin de permettre la construction au quai Ernest-Ansermet d’un nouveau bâtiment qui regroupera les sciences physiques et mathématiques.
Les projets présentés sont exposés du 21 au 30 mai 2025 à Uni Mail.

Le jury a décerné le premier prix du concours au groupement piloté par Burckhardt Architecture SA pour son projet Le théorème de Marguerite. Ce dernier met en avant une réflexion à grande échelle sur l’aménagement de l’espace public, du quartier et du paysage urbain. Le projet comprend un axe central nommé “parc des sciences” reliant la ville à l’Arve, où circulent piétons et vélos. L’entrée principale se situe du côté du quai Ernest-Ansermet.
Le projet lauréat prend en compte la continuité de la coulée verte de l’Arve et s’intègre à la constellation des bâtiments de grande hauteur qui occupe le quartier. Le site sera valorisé par une implantation judicieuse en dialogue avec l’environnement alentour.

Le programme du projet se décline en quatre entités fonctionnelles clairement identifiables.
Tout d’abord, avec un rez-de-chaussée, véritable point de convergence pour les scientifiques, le corps étudiant, les visiteuses et visiteurs, qui accueille des programmes collectifs et favorise l’ouverture vers l’extérieur.
Le corps de bâtiment côté boulevard d’Yvoy est, quant à lui, dédié à l’enseignement et regroupe auditoires, salles de séminaire et espaces de travaux pratiques.
La tour héberge les unités de recherche, organisées en petites entités indépendantes, afin de favoriser la transversalité, tout en garantissant autonomie et flexibilité à chaque équipe.
Enfin, les espaces en sous-sol sont dédiés aux laboratoires techniques et aux activités ne nécessitant pas d’apport en lumière naturelle.

De nombreux critères ont ainsi été pris en compte lors de la sélection des projets, notamment l’impact sur la santé et le bien-être des utilisatrices et utilisateurs, le choix des matériaux, l’importance d’un bilan énergétique neutre ou encore la nécessité de répondre aux conditions du standard de très haute performance énergétique (THPE – 2000W).
Le projet vise à réaliser un bâtiment « bas carbone » qui saura s’adapter au changement climatique.

En conclusion, le jury salue la grande qualité de cette proposition, qui parvient à articuler avec justesse les enjeux urbanistiques d’une insertion réussie, avec des aménagements extérieurs de qualité, tout en offrant une réponse architecturale intelligente aux spécificités du programme d’enseignement et de recherche, ainsi qu’une faisabilité crédible face aux contraintes techniques inhérentes à un centre scientifique de haut niveau.

Le concours est organisé par l’OCBA, avec une assistance à maîtrise d’ouvrage du bureau Fischer & Montavon + Associés. Il s’agit d’un concours d’architecture en procédure ouverte à deux degrés selon la norme SIA 142.

Le coût de réalisation du bâtiment n’est pas encore déterminé à ce stade. Le projet lauréat venant d’être désigné, une phase d’étude et d’estimation détaillée s’ouvre à présent.
Par la suite, un projet de loi sera présenté par le Conseil d’Etat, puis examiné par le Grand Conseil. Les contraintes propres au site seront prises en compte dans le projet de loi.
Une demande définitive d’autorisation de construire sera ensuite déposée pour une mise en service du bâtiment espérée en 2033.

Le concours d’architecture s’est déroulé en procédure ouverte à deux degrés, tel que défini par les articles 3 et 6 du Règlement des concours d’architecture et d’ingénierie SIA 142, édition 2009. Les équipes du second degré étaient composées impérativement d’architectes, d’architectes paysagistes, d’ingénieurs civils, d’ingénieurs en physique du bâtiment et d’ingénieurs CVSE) avec pour pilote l’architecte.

L’exposition se tiendra du mercredi 21 au vendredi 30 mai 2025 à Uni Mail – Bd du Pont d’Arve 40 – 1205 Genève, selon les horaires suivants :

Parcoursup : quelles sont les dernières échéances ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante: Ajouter à mon calendrier

La phase principale d’admission, dans le calendrier 2025 de Parcoursup, a lieu du 2 juin au 10 juillet. Au sein de votre dossier Parcoursup, vous recevez durant cette période des propositions d’admission des formations demandées. Ces propositions vous sont transmises au fur et à mesure et en continu. Elles peuvent être différentes selon que vous candidatez pour une formation sélective ou non. Pour les formations non sélectives elles peuvent prendre la forme notamment d’un « oui », ou d’un « oui, si » lorsque l’établissement conditionne votre inscription à votre acceptation de suivre un parcours de formation personnalisé.

Vous devez obligatoirement donner une réponse, pour chaque proposition d’admission, dans le délai indiqué au sein de votre dossier. Si vous avez besoin de conseils pour faire vos choix, vous pouvez notamment vous rapprocher de votre professeur principal.

Quelles sont les prochaines échéances ?

Le calendrier de la session 2025 a été repensé par rapport aux années précédentes. Entre le 6 et le 10 juin, les candidats sont invités à classer par ordre de préférence les vœux en attente qu’ils souhaitent conserver. L’objectif est de permettre à un maximum de lycéens de recevoir au moins une proposition d’admission avant les épreuves écrites du baccalauréat.

Rappel des dernières dates clés :

  • 2 juin 2025 : début de la phase principale d’admission (réponses des formations).
  • 11 juin 2025 : début de la phase complémentaire (possibilité de formuler de nouveaux vœux).
  • 10 juillet 2025 : fin de la phase principale d’admission.
  • 11 septembre 2025 : fin de la phase complémentaire.

Vous pouvez consulter sur la plateforme Parcoursup la carte des formations disponibles en 2025.

À savoir  

Pour mémoriser les dates importantes dans votre smartphone et voir en un coup d’œil les dates clés de la session 2025, utilisez le module calendrier Parcoursup proposé par Service-Public.fr.

Les nouveautés de la plateforme en 2025

Pour 2025, la plateforme s’est dotée de nouvelles fonctionnalités, sous l’impulsion du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et à la suite de concertations avec des lycéens, des parents d’élèves et des acteurs de l’enseignement supérieur : une « carte d’identité » de chaque cursus, des informations concernant les attentes des formations et une nouvelle rubrique sur l’insertion.

Une carte d’identité pour chacune des formations et un livret pratique

Cette carte d’identité permet de retrouver sur une seule fiche toutes les caractéristiques de la formation :

  • le statut de l’établissement (public, privé sous contrat ou hors contrat) ;
  • le caractère sélectif ou non de la formation ;
  • le nombre de places disponibles ;
  • la détention du label ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;
  • l’éligibilité aux bourses.

À noter

Un livret pratique est aussi proposé cette année. Intitulé « Les bons réflexes pour choisir sa formation », il a été élaboré par des parents d’élèves et des acteurs de l’enseignement supérieur. Vous pouvez le retrouver dans l’espace « Ressources » ; il propose des conseils simples, permettant de se poser les bonnes questions avant de choisir une formation.

De nouvelles informations dans la fiche « Formation »

Ces nouvelles informations visent à renforcer la transparence du processus d’admission : mieux comprendre les attentes des formations et mieux connaître le profil des candidats admis. Elles sont intégrées dans 2 nouvelles rubriques :

  • Comprendre les critères d’analyse des candidatures : vous pouvez consulter le rapport sur l’examen des candidatures de la session précédente ; ce rapport indique : les critères d’analyse utilisés, leur niveau d’importance, des informations précises sur le profil des candidats admis.
  • Visualiser les chiffres d’accès à la formation : cette rubrique permet à l’élève d’évaluer ses chances d’accès à une formation. On peut visualiser le profil des lycéens ayant reçu des propositions ou intégré la formation au cours des 3 dernières années (par type de baccalauréat, général, technologique, professionnel). Le profil mentionne les spécialités choisies et le niveau scolaire en classe de terminale. Un simulateur calcule ensuite un « constat » : la formation sélectionnée renvoie « rarement », « occasionnellement », « régulièrement », « à plus de 50 % » ou « à plus de 80 % » une proposition d’admission.
Plus d’informations sur les débouchés professionnels

C’est une évolution majeure en 2025 : la plateforme apporte de nouvelles données sur les taux d’insertion professionnelle et les poursuites d’études. 75 % des formations présentes sur Parcoursup proposent des données sur l’insertion professionnelle.

Ces informations étaient jusqu’à maintenant limitées aux BTS et licences professionnelles ; elles sont étendues aux licences générales, BTS agricoles, écoles d’ingénieurs, de commerce et de management.

Rappel

Les lycéens bénéficient d’un accompagnement de proximité tout au long de l’année avec les équipes éducatives de leur établissement. Des outils et des ressources de l’Onisep sont proposés aux enseignants et aux acteurs du lycée pour informer les lycéens et leurs parents.

Circuler à vélo : tout ce que vous devez savoir

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Image 1Crédits: KOTO – stock.adobe.com

Quelles sont les aides ?

Vous avez décidé de changer votre mode de déplacement et d’acheter un vélo classique ou un vélo électrique ? Sachez qu’il existe des aides des collectivités pour réduire le coût d’achat d’un vélo ou d’un vélo électrique (les aides nationales pour l’achat d’un vélo ayant été supprimées depuis le 15 février 2025). Renseignez-vous auprès des collectivités territoriales dont vous dépendez (votre ville, votre département, votre région). Vous avez un problème avec votre vélo à assistance électrique ? Vous pouvez bénéficier du bonus réparation, un dispositif permettant de réparer à moindre coût vos appareils du quotidien. Par ailleurs, vous pouvez éventuellement bénéficier du forfait mobilités durables. Retrouvez toutes les informations pratiques sur Service-Public.fr !

Quels sont les équipements obligatoires ?

Quels équipements votre vélo doit-il intégrer ? N’oubliez pas de faire le point sur le matériel pour garantir votre sécurité. Où déposer votre batterie usagée ? Service-public.fr vous propose un outil pour trouver un point de collecte spécialisé pour les batteries de vélo électrique.

Quelles sont les règles à respecter et les sanctions encourues en cas d’infraction ?

Circuler à vélo impose au conducteur de respecter le code de la route. Quelles sont les règles ? Quelles sont les sanctions encourues en cas d’infraction ? Faut-il immatriculer un vélo électrique ? Service-Public.fr fait le point.

À savoir  

Le site de la Sécurité routière rappelle les règles de circulation pour les cyclistes (conseils pour circuler, panneaux de signalisation à connaître, règles de circulation pour les vélos, sanctions).

Attention  

Une infraction à vélo peut entraîner une amende mais pas de retrait de point sur le permis auto, moto ou poids lourd.

Comment protéger son vélo contre le vol ? Doit-on l’assurer ?

Pour lutter contre le vol et le recel de vélos volés, le Gouvernement a rendu obligatoire le marquage de vélos vendus par des professionnels. Une infographie du ministère de la Transition écologique vous explique à quoi sert ce marquage. Que faire si votre vélo a été volé ? Comment assurer votre vélo ? Explications avec les fiches de Service-Public.fr.

Les dispositifs d’apprentissage

Existe-t-il des formations pour transmettre aux enfants les apprentissages nécessaires ? Savoir rouler à vélo et Génération Vélo sont deux programmes d’apprentissage pour sensibiliser à la pratique des mobilités douces dès le collège.

Et dans les transports ?

La 5e édition de Mai à vélo a lieu du 1er au 31 mai 2025. Que vous soyez déjà adepte du vélo ou que vous vous posiez des questions sur cette pratique sportive, Mai à vélo est l’occasion de découvrir la bicyclette sous toutes ses formes (VTT, BMX, vélo de ville…). Des événements variés (loisir, sport, tourisme…) sont organisés partout en France durant le mois de mai pour promouvoir la pratique du vélo. Vous pouvez aussi proposer une animation en tant qu’association, collectivité, établissement scolaire, particulier…

Arnaque aux immatriculations Sirene : restez sur vos gardes !

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Fraude

Publié le 20 mai 2025 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Actuellement, une arnaque massive aux immatriculations Sirene impacte de nombreuses entreprises. Entreprendre.Service-Public.fr vous rappelle les règles de base.

Image 1Crédits: vegefox.com – stock.adobe.com

L’arnaque qui a lieu en ce moment comprend l’envoi de courriers dans lesquels il est demandé à l’entreprise de régler une somme allant de 90 à 100 € pour confirmer son immatriculation dans le répertoire Sirene.

Or, l’immatriculation Sirene est gratuite.

De plus, aucun courrier n’est envoyé au cours du processus d’immatriculation.

Voir aussi

Moustique tigre: un guichet public inédit en Suisse pour offrir un anti-larve adapté et gratuit

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Jusqu’à l’automne, l’Etat de Genève tiendra chaque vendredi après-midi une permanence afin de mettre gratuitement à la disposition du public un anti-larve particulièrement adapté pour lutter contre le moustique tigre. Grâce à une mobilisation cantonale, la distribution de ce produit biologique (BTI) a pu être autorisée cette année à Genève dans le cadre d’une opération pilote. Cet anti-larve ciblé respectueux de l’environnement, disponible aussi auprès des communes engagées, se présente sous forme de granulés faciles à utiliser et à stocker. Pratique et efficace, il pourra revêtir un rôle majeur dans la lutte contre le moustique tigre, qui repose sur une implication des particuliers comme des pouvoirs publics. Alors que la saison des nuisances débute, les mesures de prévention et les traitements au moyen d’un anti-larve biologique sont recommandées dans les zones concernées afin de limiter la gêne et les risques sanitaires associés à cet insecte exotique.

L’expérience le démontre: s’en prendre aux insectes volants à l’origine des piqûres pour venir à bout des moustiques tigres est illusoire. Même sprayés à tout va, les insecticides non ciblés révèlent rapidement leurs limites, tout en ayant des effets indésirables et contreproductifs. Une seule solution est réellement efficace: empêcher la reproduction de cet insecte exotique qui fuit les espaces naturels, en supprimant les petites accumulations d’eau artificielles dans l’habitat (soucoupes, fond d’arrosoir, etc.), ou en les traitant (canalisations stagnantes, etc.) pour détruire ses larves. 

Pour le public: un anti-larve adapté, facile à utiliser et gratuit cette année 

L’emploi d’un anti-larve biologique revêt donc un rôle déterminant dans la lutte contre le moustique tigre. Contenant un extrait de bactéries “BTI” ciblant étroitement les larves de moustiques, ce type de produit est très efficace et ménage aussi bien la santé que l’environnement, mais il n’était homologué jusqu’à présent pour les particuliers que sous une forme liquide peu pratique. Grâce aux démarches entreprises par le canton, ce traitement destiné aux espaces en plein air est désormais disponible pour le public à Genève en granulés faciles à doser et à stocker. Dans le cadre d’une action pilote, il pourra être remis gratuitement aux personnes concernées – disposant d’accès extérieurs (balcon, terrasses, jardins) – notamment par le biais d’un guichet cantonal ouvert chaque vendredi après-midi à partir du 23 mai, mais aussi dans les communes engagées dès la semaine prochaine.

Agir sans attendre partout

Alors que la saison des nuisances va débuter, il faut agir sans attendre pour limiter la gêne et les risques sanitaires associés aux moustiques tigres. Les autorités, comme les particuliers, ont à cet égard un rôle important et complémentaire à jouer selon les espaces à traiter. Grâce à de nouvelles pratiques coordonnées par l’Etat de Genève, les services cantonaux et les communes concernées sont mobilisés et traitent les espaces publics, ayant neutralisé plus de 14 000 grilles de canalisation en 2024 avec des produits professionnels. Ces efforts, qui se poursuivront activement cette année, demeureront cependant insuffisants si des foyers se maintiennent dans les espaces privés. Dès lors, pour tenir le moustique tigre à distance, adopter les bons gestes est essentiel aussi chez soi:

  1. prévenir: c’est la première chose à faire sur un balcon, une terrasse ou un jardin. Ne plus offrir de gite à cet insecte exotique en supprimant toutes les petites accumulations d’eau artificielles dans l’habitat (pots inutilisés, jouets exposés à la pluie, etc.);
  2. cibler: de façon complémentaire, traiter entre mai et octobre les canalisations ouvertes stagnantes chez soi avec un anti-larve BTI, notamment avec le produit en granulés fourni gratuitement par les autorités. Ne pas utiliser d’insecticide non ciblé, car c’est contreproductif.
  3. renforcer: ne pas se tromper d’ennemis et préserver les plans d’eau et milieux naturels. Boudés par les moustiques tigres, ils hébergent leurs prédateurs, qui les repoussent.

Un moustique vraiment pas comme les autres

Le moustique tigre est un insecte exotique envahissant lié aux zones habitées. Il colonise très rapidement l’Europe: repéré pour la première fois à Genève en 2019, il est maintenant observé dans une majorité des communes urbaines du canton. Sa présence entraine dès lors une gêne importante et un risque lié à des maladies exotiques. La femelle pique durant plusieurs semaines, concentrant son activité sur quelques dizaines de mètres. Le comportement de ce moustique pas comme les autres peut être déconcertant, et dissiper les idées reçues en disposant d’une bonne information est essentiel pour freiner l’essor de ce nouveau venu indésirable:

  • il fuit les espaces naturels (étangs, marais, rivières, etc.) et dépend des petites accumulations d’eau temporaires dans les espaces construits;
  • il pique de jour, perturbant les activités extérieures par son insistance; 
  • il reste tout près de son lieu de naissance, à moins d’être propagé par les activités humaines (voitures, bus, camions);
  • quelques centimètres d’eau durant une semaine peuvent suffire pour produire une nouvelle génération de moustiques tigres.

Compte tenu de ces particularités, seule une lutte collective, constante et ciblée, avec l’adoption au quotidien de nouvelles habitudes chez soi, et un engagement solidaire à l’échelle du voisinage peuvent faire la différence pour échapper à une cohabitation difficile.

Pour obtenir gratuitement un sachet d’anti-larve BTI en granulés (dans la limite des stocks disponibles): 
• point de distribution cantonal : vendredis ouvrables de 14h à 18h – guichet Moustique-tigre, office cantonal de l’agriculture et de la nature, rue des Battoirs 7 – 1205 Genève
• points de distribution communaux: consulter la page ge.ch/moustique-tigre.

PFAS : les poissons des lacs de Bienne, Thoune et Brienz peuvent être dégustés en toute sécurité

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Les PFAS sont des produits chimiques industriels difficilement dégradables (voir encadré). L’être humain les absorbe principalement par l’alimentation. Depuis début 2024, des valeurs-limites s’appliquent à la concentration des principaux PFAS présents dans les œufs, la viande, les poissons, les crustacés et les mollusques.

Avec le concours de l’Inspection de la pêche et des professionnels de la pêche, le Laboratoire cantonal a analysé des poissons prélevés dans les grands lacs bernois de janvier à avril 2025. Il a ainsi mesuré 29 PFAS dans les 111 spécimens prélevés. Les analyses ont été faites sur les quatre espèces les plus pêchées à des fins commerciales, à savoir la féra, la perche, le brochet et le gardon.

Féras, perches et gardon nettement sous la valeur limite

Des PFAS étaient présents dans tous les échantillons de poisson. Au total, le Laboratoire cantonal y a détecté 11 des 29 PFAS testés. Les teneurs trouvées dans les gardons, les féras et les perches étaient nettement sous la limite des 35 microgrammes par kilo fixée dans la législation sur les denrées alimentaires :

  • Gardons : 9,6 microgrammes par kilo
  • Féras : 16,8 microgrammes par kilo
  • Perches : 11,2 microgrammes par kilo

 Un échantillon de brochet du lac de Bienne fait exception : il y a été détecté une teneur en PFAS de 10,9 microgrammes par kilo alors que la valeur limite fixée est de 7 microgrammes par kilo.

Les PFAS, qu’est-ce que c’est ?

Les substances per- et polyfluoroalkylées ou PFAS sont fabriquées par l’industrie à grande échelle depuis la fin des années 1940. En raison de leurs propriétés hydrofuges, antigraisse et antisalissure, elles rentrent dans la composition de textiles respirants pour les activités d’extérieur et le sport, de poêles en téflon, de cosmétiques ou encore de farts à ski.

Les PFAS sont des polluants dits persistants ou éternels car ils ne se dégradent que très difficilement dans l’environnement. On estime que cette famille de substances compte 5000 à 10 000 composés. L’être humain absorbe des PFAS principalement par l’alimentation et ces substances peuvent s’accumuler dans l’organisme. Selon les connaissances actuelles, certains PFAS sont nocifs pour la santé. Mais les connaissances en la matière sont encore très lacunaires pour un grand nombre de ces substances. 

Prévention – nouveaux cas de hameçonnage de type “Allo”

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

L’escroquerie consiste à récupérer les informations bancaires des victimes et de débiter leur compte au profit des escrocs en validant des codes reçus. Les cas sont nombreux et les préjudices très importants.

Le phénomène “Allo” en quelques chiffres :

Ce phénomène est connu depuis 2023 sur Genève. Cette année-là, près d’une quarantaine de cas avaient été recensés sur notre canton pour un préjudice d’environ CHF 400’000.-. L’année suivante ce nombre avait plus que doublé pour un préjudice de plus de CHF 2’000’000.-.

Depuis février 2025, le nombre de cas reportés à la police ne cesse d’augmenter, doublant par rapport à la période de 2024. En effet, une quarantaine de cas ont été comptabilisés en 2024 sur cette période contre déjà plus de nonante en 2025. Le préjudice total quant à lui est passé de CHF 800’000.– en 2024 à plus de CHF 1’200’000.– en 2025.

De quoi s’agit-il ? Mode opératoire :

L’escroquerie consiste à récupérer les informations bancaires des victimes et de débiter leur compte au profit des escrocs.

Le processus est généralement initié par une étape d’hameçonnage durant laquelle les victimes vont inconsciemment envoyer leurs données personnelles aux criminels. Pour ce faire, les escrocs vont transmettre un SMS ou un email dans lequel ils vont usurper diverses entités telles que la Poste, Twint, les CFF ou encore Netflix. Le message indique que la victime a soi-disant un colis en attente ou qu’il est nécessaire de mettre à jour les informations de facturation. Dans tous les cas, le texte est accompagné d’un lien internet qui redirige la victime vers un formulaire qui lui demande d’inscrire ses données personnelles et/ou bancaires.

La seconde étape peut se dérouler plusieurs heures voire jours après la récolte des informations personnelles. Lors de cette étape, les arnaqueurs·euses vont appeler les victimes par téléphone en se faisant passer pour un·e employé·e de leur banque. Grâce à un stratagème technique (spoofing), le numéro affiché sera la plupart du temps le numéro de téléphone légitime de la banque en question.

Durant cet appel, l’interlocuteur·ice explique que des transactions frauduleuses sont observées sur les comptes de la victime et qu’il est nécessaire d’agir urgemment pour empêcher l’argent de partir. Suspicieuses, les victimes sont mises en confiance par leur interlocuteur qui va communiquer des informations personnelles que les plaignant·e·s avaient préalablement transmises via le formulaire. Bien souvent, les personnes dupées seront mises sous pression.

Pour arriver à leur fin, les escrocs vont demander à leurs cibles de communiquer les codes de sécurités reçus par SMS. Pensant sécuriser leur argent, la transmission de ces codes vont pourtant permettre aux criminels de valider des transactions sur le compte de la victime, voire de donner un accès à son e-banking.

Comment s’en prémunir :

  • En cas d’email vous demandant de mettre à jour vos informations bancaires d’une plateforme, bien vérifier l’adresse email d’expédition du message.
  • S’assurer que l’URL sur laquelle on a cliqué renvoie bel et bien vers le site officiel de la plateforme.
  • Ne pas se fier au numéro de téléphone affiché lors de l’appel, celui-ci pourrait être usurpé par les escrocs.
  • Ne jamais transmettre à quiconque les codes reçus par SMS.
  • En cas de doute quant à son interlocuteur, raccrochez et rappelez le numéro officiel de l’institution.
  • Si l’interlocuteur vous met sous pression, raccrochez. Ce n’est pas impoli, mais plutôt une mesure de protection.
  • Si vous êtes toutefois victime, déposez une plainte à la police et contactez votre établissement bancaire.

Travail par fortes chaleurs : MeteoAtWork à nouveau disponible

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

En 2024, l’office cantonal de l’inspection et des relations du travail (OCIRT) a lancé l’application mobile pour smartphone MeteoAtWork. Cet outil innovant favorise la protection de la santé des personnes travaillant à l’extérieur par fortes chaleurs.

L’application est mise à disposition de toutes et tous gratuitement par l’Etat de Genève.

Utilisez l’application dès maintenant !

MeteoAtWork vient d’être réactivée. L’application est disponible chaque année, du 15 mai au 17 septembre. 

Si vous êtes concerné par le travail à l’extérieur dans le canton de Genève, c’est le moment d’utiliser MeteoAtWork.

En 2024, l’application a été téléchargée plusieurs milliers de fois.
 

Pourquoi utiliser MeteoAtWork ?

L’application permet de prévenir les risques en cas de fortes chaleurs. 

Grâce à MeteoAtWork, identifiez le niveau de risque pour la santé de votre personnel sur 5 jours et planifiez les mesures de protection adéquates.

Bientôt une mise à jour 

MeteoAtWork sera mise à jour courant juin 2025. De nouveaux secteurs professionnels et de nouvelles activités seront ajoutés à la liste déjà existante.

Salle comble et réponses académiques données aux questions sur l’insertion professionnelle des personnes réfugiées à Genève

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Hier, 400 personnes ont participé à la conférence sur les parcours vers l’emploi des personnes réfugiées à Genève. L’événement a été ouvert par le conseiller d’Etat chargé de la cohésion sociale, Thierry Apothéloz.

Pourquoi le taux d’emploi des personnes réfugiées est bas à Genève ? Les résultats d’études académiques mandatées par le bureau de l’intégration et de la citoyenneté (BIC) ont été présentés au public hier soir et ont donné des éléments de réponse. Dans l’ensemble, les chercheuses et chercheurs constatent plusieurs obstacles à l’insertion socio-professionnelle de cette population. Parmi eux, le chômage structurel joue un rôle essentiel. Les freins à l’apprentissage de la langue constituent aussi un obstacle, ainsi que la difficulté à faire valoir ses compétences en Suisse. Les recommandations visent à mobiliser de manière renforcée les actrices et acteurs du marché de l’emploi genevois. Aussi, les chercheuses et les chercheurs invitent à investiguer les bonnes pratiques mises en place dans d’autres cantons. 

Dans son discours d’ouverture, le conseiller d’Etat Thierry Apothéloz a notamment insisté sur l’importance de la mobilisation de l’ensemble des employeuses et employeurs du canton: “Le secteur public doit faire sa part en insérant plus de personnes issues de l’asile, mais nous devons aussi continuer à mobiliser le secteur privé. Dans ce but, j’ai demandé à mes équipes de renforcer refugees@work, une initiative du canton qui permet de sensibiliser les entreprises genevoises à la densité de professionnels talentueux que l’on trouve dans le domaine de l’asile. J’en appelle ici à toutes les entreprises présentes : ouvrez vos portes, osez la rencontre.”

Nous vous invitons à revivre la soirée d’hier et à approfondir le sujet en prenant connaissance des éléments suivants :

  • le discours du conseiller d’Etat Thierry Apothéloz, qui a ouvert l’événement ;
  • l’étude ” analyse des déterminants macroéconomiques de l’employabilité des titulaires de permis B-réfugié et F dans le canton de Genève ” ;
  • l’étude ” analyse des blocages à l’insertion socio-professionnelle des titulaires de permis B-réfugié et F dans le canton de Genève ” ;
  • la présentation qui a accompagné les prises de parole des conférencières et conférenciers.

 Des questions ont été posées via l’outil slido durant la conférence. Les réponses à ces questions seront publiées prochainement sur cette page. L’enregistrement de l’événement sera également prochainement disponible ici. 

Horaire 2026 et plan directeur bus 2030/40

Source: Canton de Neuchatel Suisse

20.05.2025

L’horaire 2025 est une réalité. Le canton de Neuchâtel, en étroite collaboration avec les communes et les entreprises de transport, poursuit activement ses efforts avec l’examen de plusieurs compléments d’horaires pour 2026 et la consultation sur le plan directeur bus 2030/40, dans le but d’améliorer l’offre en transports publics, renforcer l’intermodalité et stabiliser l’exploitation à court, moyen et long terme.

À bientôt mi-parcours de l’année 2025, le canton de Neuchâtel dresse actuellement un bilan intermédiaire des actions menées pour améliorer les transports publics sur son territoire. Entre adaptation des horaires des lignes de bus, préparation des futurs développements du réseau 2030/40 et stabilisation de l’exploitation urbaine, le canton confirme sa volonté d’offrir une mobilité performante, fiable, et durable, en adéquation avec les attentes des usagères et usagers ainsi que des communes.

Adaptation des lignes de bus à l’horaire 2026
En lien avec la refonte des horaires CFF 2025, des ajustements ont été apportés aux lignes de bus, notamment pour optimiser les correspondances dans les nœuds de transport. Sauf situations particulières, les premiers retours sont globalement positifs. Ainsi des compléments restent nécessaires sur certaines lignes telles que la 640 (Gorgier-St-Aubin – Provence), la 421 (Neuchâtel – Cernier) et la 590 (Couvet – Fleurier – Les Verrières – Pontarlier), afin de consolider encore l’offre et ainsi répondre aux attentes. Ces compléments sont en cours d’examen au niveau du canton et seront discutés avec les Conférences régionales des transports (CRT) pour mise à l’horaire 2026.

Stabilisation de l’exploitation des lignes du trafic urbain à Neuchâtel
Une taskforce entre le canton, les communes concernées et transN est lancée afin d’améliorer la stabilité des lignes de bus et la vitesse commerciale sur le réseau urbain de Neuchâtel. L’enjeu est de garantir une exploitation fiable, attractive et performante pour les usagers au quotidien malgré la multiplication des chantiers sur le littoral neuchâtelois.

Plan directeur cantonal bus 2030/40
Comme prévu, le canton anticipe les développements de l’offre bus à l’horizon 2030/40, moyennant son plan directeur bus, qui est actuellement en consultation auprès des communes et des entreprises de transport. Le premier objectif est une augmentation progressive de l’offre pour 2030. La croissance de la demande est estimée à +8% et contribuera significativement au report modal. 

Ces développements sont sollicités par de nombreuses communes ainsi que la population neuchâteloise. À l’issue de cette consultation institutionnelle, le Conseil d’État consolidera prioritairement son plan directeur bus pour l’hori​zon 2030. Sa mise en œuvre dépendra naturellement des ressources de l’État et des communes. 

Ces actions s’inscrivent dans une stratégie globale visant à renforcer l’attractivité des transports publics et à soutenir la transition énergétique en matière de mobilité. Une attention particulière sera mise sur les taux de couverture des lignes de bus, ceci afin d’une part, de mesurer leur bonne fréquentation et d’autre part de pérenniser leur cofinancement fédéral.

À titre d’information, les taux de couverture des lignes de bus neuchâteloises sont publiés sur le site du service cantonal des transports.