Il est interdit de mieux rémunérer un salarié en raison du lien familial partagé avec l’employeur

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Image 1Crédits: New Africa – stock.adobe.com

Une salariée licenciée attaque en justice son employeur afin d’obtenir le rappel de salaires et d’indemnités. Elle affirme avoir subi une inégalité de traitement constitutive d’une discrimination car elle n’appartenait pas à la famille de son employeur.

En effet, sa collègue, mieux rémunérée, est l’épouse de son employeur. Celui-ci justifie cette différence de traitement par la plus grande disponibilité et par la confidentialité de son épouse.

La cour d’appel condamne l’employeur. Pour elle, l’employeur justifie la différence de traitement entre la salariée et sa collègue par un critère familial, ce qui constitue une discrimination. L’employeur se pourvoit en cassation.

La Cour de cassation confirme l’arrêt rendu en appel. Elle retient que la situation de famille constitue un motif de discrimination interdit par la Cour de justice de l’Union européenne et par l’article L1132-1 du code du travail.

La Cour précise que la situation de la salariée entre dans le champ d’application de cet article car la différence de traitement par l’employeur est motivée par le défaut d’appartenance à sa famille.

L’équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services avec la République Démocratique du Congo sur la première revue au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC)

Source: IMF in French

le 13 mai 2025

Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des équipes des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires après leur visite dans un pays. Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du conseil d’administration du FMI. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera présenté au conseil d’administration pour examen et décision.

  • L’économie a fait preuve de résilience, avec une croissance économique atteignant 6,5 % en 2024, et qui devrait rester supérieure à 5 % en 2025.
  • L’escalade du conflit armé dans la partie Est du pays a pesé sur le budget de l’Etat, en plus de ses graves répercussions humanitaires et sociales.
  • Des mesures crédibles visant à accroître la mobilisation des recettes budgétaires et à rationaliser les dépenses non prioritaires, ainsi qu’une accélération des réformes sont essentielles pour sauvegarder les objectifs du programme soutenu par la FEC, qui a été recalibré pour s’adapter aux nouvelles réalités consécutives à l’intensification du conflit.

Washington, DC: Une mission des services du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC, a séjourné à Kinshasa du 30 avril au 13 mai 2025, dans le cadre des discussions relatives à la première revue du programme économique et financier soutenu par l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

A l’issue des discussions, M. Ahokpossi a fait la déclaration suivante :

« La mission du FMI et les Autorités de la RDC sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur la première revue du programme économique et financier triennal de la RDC soutenu par le FMI au titre de la FEC, sous réserve d’approbation par la Direction générale et le Conseil d’administration du FMI. L’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI est prévu pour fin juin 2025. »

« Depuis le dernier trimestre de 2024, la RDC est confrontée à une escalade du conflit armé dans sa partie Est. L’intensification des hostilités a coûté la vie à des milliers de personnes et causé de graves répercussions humanitaires, sociales et économiques, en particulier dans les provinces occupées du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.»

« L’activité économique est restée résiliente, avec une croissance robuste du PIB de 6,5 % en 2024. La croissance devrait rester supérieure à 5 % en 2025, portée par le dynamisme continu du secteur extractif. La stabilité extérieure s’est renforcée, soutenue par l’accumulation continue de réserves internationales et la réduction du déficit du compte courant, bien que restant toujours en-deçà du niveau d’adéquation recommandé de couverture des importations. La stabilité du taux de change qui en a résulté depuis mi-2024, conjuguée au resserrement approprié de la politique monétaire, ont contribué à atténuer les tensions inflationnistes. L’inflation en glissement annuel est revenue à un niveau à un chiffre en avril 2025, pour la première fois depuis juillet 2022. »

« Sur le plan budgétaire, l’escalade du conflit a beaucoup pesé sur les finances publiques. Des dépassements sur les dépenses publiques, liés à une forte augmentation des dépenses exceptionnelles de sécurité, des investissements publics et des transferts aux provinces et aux entités publiques, n’ont été que partiellement compensés par une bonne collecte des recettes budgétaires. Ainsi, le déficit budgétaire intérieur à fin 2024 a dépassé son plafond programmé. Pour 2025, la fermeture des bureaux de perception des recettes dans la partie Est occupée du pays, combinée à l’exonération de la TVA et des droits de douane sur les produits alimentaires de base afin d’atténuer le coût de la vie, entraînent un manque à gagner sur les recettes budgétaires. Les pressions sur les dépenses se sont également accrues, les dépenses exceptionnelles de sécurité étant restées élevées jusqu’à fin avril 2025, et les salaires des militaires et des policiers ayant été doublés depuis mars afin de booster le moral des troupes. »

« Le Gouvernement a réaffirmé son engagement vis-à-vis des objectifs du programme soutenu par la FEC, qui a été recalibré pour refléter les nouvelles réalités consécutives à l’intensification du conflit. Cela devrait contribuer à préserver la viabilité budgétaire tout en dégageant une marge de manœuvre budgétaire suffisante pour faire face aux besoins urgents en matière de sécurité et d’aide humanitaire, sans pour autant évincer les dépenses prioritaires sociales et d’investissements publics, notamment en raison de la suspension d’une grande part de l’aide humanitaire extérieure. Des mesures compensatoires visant à accroître la collecte des recettes budgétaires et à rationaliser les dépenses non-prioritaires, y compris par une réduction du train de vie de l’Etat, ont été identifiées et intégrées, ainsi qu’un appui concessionnel supplémentaire attendu de la Banque mondiale, dans un projet de loi de finances rectificative pour 2025 qui sera soumis au Parlement. Des financements concessionnels supplémentaires de la part des partenaires au développement seraient les bienvenus. »

« Des progrès encourageants ont été réalisés sur l’agenda des réformes structurelles. Les réformes axées sur la modernisation de la gestion des finances publiques (GFP) progressent : le cadre juridique a été renforcé en vue d’induire une adhésion plus stricte à la chaîne de dépenses, quoique sa mise en œuvre devrait être davantage renforcée. Les Autorités ont réalisé des progrès dans le franchissement d’étapes clés vers l’opérationnalisation de la Direction générale du Trésor (DGTCP), la déconcentration graduelle de l’ordonnancement des dépenses dans les ministères sectoriels, la mise en place du compte unique du Trésor (CUT), et la transition vers un cadre budgétaire hors ressources du secteur extractif—visant à protéger les dépenses publiques de la volatilité des recettes extractives. En outre, les efforts visant à accroître la mobilisation des recettes budgétaires intérieures devraient être intensifiés, notamment en accélérant le déploiement du système de la facturation normalisée de la TVA, en adoptant un plan d’action de mobilisation des recettes intérieures, en rationalisant les exonérations fiscales inefficaces, en luttant contre l’évasion fiscale à travers un contrôle plus strict des exportations de minerais et une intensification de la lutte contre la fraude douanière aux frontières. Une efficacité renforcée des dépenses publiques, y compris par une meilleure gestion des investissements publics et un contrôle plus strict des abus au niveau de la paie, reste capitale. Il en va de même des mesures dans le domaine de la transparence et de la gouvernance—y compris dans le secteur extractif—, en vue de lutter plus efficacement contre la corruption et assainir l’environnement des affaires. »

« Enfin, les services du FMI ont exhorté les Autorités à continuer de poser les jalons nécessaires à la mise en œuvre dans les délais impartis, des mesures de réforme (MR) sous-tendant le programme appuyé par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FSR). Ces MR, qui commenceront à arriver à échéance à partir de la prochaine revue, devraient contribuer à renforcer la résilience de la RDC aux chocs climatiques tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition mondiale vers une économie à faible émission de carbone. »

« La mission tient à remercier chaleureusement les Autorités, les hauts cadres de l’Administration, les services techniques, les différents interlocuteurs, dont les représentants de la société civile et du secteur privé, ainsi que les partenaires au développement, pour leur hospitalité, leur soutien continu et les échanges constructifs. »

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Tatiana Mossot

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De Paris 2024 à Milan-Cortina 2026, Team Genève présente ses 43 membres

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Cette année, 43 athlètes, dont 16 femmes, font partie du programme Team Genève. Le canton de Genève se réjouit de compter autant de sportives et de sportifs dans son programme de soutien, dont la sélection 2025 a été dévoilée ce jour à Genève Aéroport, l’un des fidèles partenaires privés du programme.

Sept nouveaux athlètes intègrent le programme en 2025, renforçant ainsi la diversité des disciplines. Alban Aebersold, Ian Hauri et Colin Mumenthaler pour l’escrime, Morgan Le Guen pour l’athlétisme, Kaleigh Quennec pour le hockey sur glace, Yannick Schwaller pour le curling et Adrien Vaudaux pour le ski freestyle font leur entrée dans le programme de soutien aux athlètes d’élite, créé en 2012. Auteur d’une formidable saison sur le cirque blanc, avec notamment une médaille d’argent en combiné aux Mondiaux, le skieur Tanguy Nef fait de son côté son retour dans le groupe. Lors de la présentation de la sélection 2025 ce jour, lui et 14 autres membres de Team Genève étaient présents pour évoquer leur saison ou leurs objectifs pour les mois à venir, comme Arthur Guillet, Julien Fota, Felix Svensson ou encore Sarah Höfflin, médaillée d’argent aux Mondiaux de St-Moritz en ski freestyle.

Si le nombre d’athlètes dans la sélection diminue légèrement, notamment après la retraite d’illustres membres du programme comme Jérémy Desplanches ou Tadesse Abraham, le service cantonal du sport, rattaché au département de la cohésion sociale, est heureux d’accueillir ces nouveaux athlètes, qui constituent autant d’ambassadeurs et d’ambassadrices de Genève à travers le monde.

Décisif pour bon nombre de ces sportifs et sportives d’élite genevois, le programme ne pourrait exister sans le soutien de ses partenaires (Genève Aéroport, La Tour Réseau de soins, Loyco, La Mobilière et STEP Sports). Un soutien toujours précieux, en particulier durant une période de préparation aux Jeux olympiques et paralympiques.

En attendant Milan-Cortina…

2025 est en effet une année importante de préparation pour plusieurs de ces athlètes, en vue des prochains Jeux d’hiver qui se tiendront en février 2026 à Milan-Cortina. Certains ont de grandes chances de se qualifier, si bien que le canton espère voir une bonne demi-douzaine d’athlètes concourir dans les Alpes italiennes l’hiver prochain. Récent vice-champion du monde, le Team composé de Benoît Schwarz-van Berkel, Sven Michel et Yannick Schwaller, en curling, est pour sa part déjà qualifié.

Après Paris en 2024, ces Jeux, qui se dérouleront eux aussi à proximité de Genève, représentent un objectif phare dans la carrière des sportives et sportifs de disciplines hivernales. Conseiller d’Etat chargé du sport, Thierry Apothéloz a rappelé que ces hommes et ces femmes font briller Genève par leurs performances mais également par leur accessibilité auprès du grand public. “Team Genève, ce sont huit médailles olympiques glanées par nos athlètes et tant d’autres titres majeurs, mais c’est aussi une histoire collective qui s’écrit chaque année et qui fidélise la population genevoise autour de ses athlètes”.

Rappelons que le programme Team Genève, qui a par ailleurs opéré une refonte de son identité visuelle cette année, se caractérise par un soutien financier, un conseil administratif et juridique, un suivi médical ainsi qu’un accompagnement en communication proposés aux athlètes.

Sélection 2025

(athlètes entrants en gras)

  • Morgan Le Guen (athlétisme)
  • Timothé Mumenthaler (athlétisme)
  • Felix Svensson (athlétisme)
  • Célia Dupré (aviron)
  • Sofia Meakin (aviron)
  • Jeremy Finello (biathlon)
  • Thalya Burford (BMX)
  • Nikita Ducarroz (BMX)
  • Martin Dougoud (canoë-kayak)
  • Jessica Duc (canoë-kayak)
  • Thomas Koechlin (canoë-kayak)
  • Murad Mirza (curling en fauteuil)
  • Team Schwaller (curling) : Sven Michel, Benoît Schwarz-van Berkel et Yannick Schwaller
  • Elise Chabbey (cyclisme)
  • Matteo Constant (cyclisme sur piste)
  • Arthur Guillet (cyclisme sur piste)
  • Celine van Till (para-cyclisme)
  • Edouard Schmitz (équitation)
  • Alban Aebersold (escrime)
  • Gabriel Bonferroni (escrime)
  • Ian Hauri (escrime)
  • Colin Mumenthaler (escrime)
  • Sven Vineis (escrime)
  • Caroline Sturdza (golf)
  • Albane Valenzuela (golf)
  • Kaleigh Quennec (hockey sur glace)
  • Aurélien Bonferroni (judo)
  • Loïc Gerosa (judo)
  • Julien Fota (jiu-jitsu)
  • Roman Mityukov (natation)
  • Tanguy Nef (ski)
  • Loïc Dubois (ski alpinisme)
  • Déborah Marti (ski alpinisme)
  • Sixtine Cousin (skicross)
  • Margaux Dumont (skicross)
  • Sarah Hoefflin (ski freestyle)
  • Adrien Vaudaux (ski freestyle)
  • Kilian Feldbausch (tennis)
  • Sebastianna Scilipoti (tennis)
  • Rebecca Beti (triathlon)
  • Sébastien Schneiter (voile)

Avenir Berne romande : nouvelle étape pour les services cantonaux dans le Jura bernois et à Bienne

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Tavannes, bâtiment Tavannes Machines : Administration, justice et police

Le bâtiment est actuellement vidé de ses cloisons et autres aménagements intérieurs. Le projet de structure est validé par les services des monuments historiques cantonaux. L’entreprise totale prévoit trois ans pour transformer le bâtiment qui abritera environ 200 collaboratrices et collaborateurs.

 À la fin des travaux, le site accueillera les services suivants :

  • Intendance des impôts
  • Office des poursuites et des faillites
  • Office régional de placement
  • Office des forêts et des dangers naturels, division jura bernois
  • Service des monuments historiques du canton de berne
  • ACCES (accompagnement, Conseil pour les enseignants et les établissements scolaires) 
  • Laboratoire cantonal
  • Tribunal régional (agence Jura bernois)
  • Ministère public
  • Ministère public des mineurs
  • Autorité régionale de conciliation Jura Bernois
  • Police territoriale et sûreté régionale

Loveresse, Beau-Site : Police mobile du Jura bernois

Le bâtiment est aujourd’hui construit et les aménagements intérieurs sont en cours. Les panneaux solaires seront posés cet été. Les locaux seront remis à la Police mobile du Jura bernois au dernier trimestre 2025.

Bienne, Rue de la Gabelle : ceff ARTISANAT

La planification du bâtiment est réalisée. Les travaux ont été commandés au propriétaire privé, qui est chargé de les réaliser. Le ceff ARTISANAT pourra occuper le bâtiment dès l’été 2026. L’annexe dédiée aux accès définitifs, aux bureaux de l’administration et aux ateliers sera disponible dans un deuxième temps. L’école adaptera son fonctionnement pour garantir une formation complète à ses étudiantes et étudiants.

Trois sites temporaires en attendant le centre administratif

En attendant la fin de travaux de Tavannes Machines, des services seront installés temporairement dans d’autres communes du Jura bernois et à Bienne afin de pouvoir répondre aux besoins de la population.

Sonceboz-Sombeval, Sur le Brassiège 3 : Office des poursuites et des faillites, Intendance des impôts

Les travaux de transformation ont débuté dans le centre A16 à Sonceboz-Sombeval. Les bureaux seront disponibles au dernier trimestre 2025 pour l’Office des poursuites et des faillites et l’Intendance des impôts.

Bienne, Rue de l’Union 13 : Tribunal régional, ministères publics et Autorité de conciliation

À Bienne, le Tribunal régional (antenne Jura bernois), les deux ministères publics ainsi que l’Autorité de conciliation du Jura bernois s’installeront au centre-ville. Les travaux d’aménagements sont en cours. Les locaux seront disponibles au dernier trimestre 2025.

Reconvilier, Grand-Rue 78 : Police territoriale

Des containers seront installés cet été pour la Police territoriale sur le terrain initialement prévu pour accueillir le Centre Justice et Police. Les travaux d’aménagement auront lieu dans la deuxième partie de l’année 2025. Le site sera fonctionnel dès le dernier trimestre 2025.

Contrôle des légionelles dans les eaux de douche des EMS et des hôtels

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Pommeau de douche avec eau qui coule

De janvier à septembre 2024, les chimistes cantonaux de Suisse et le Service de contrôle des denrées alimentaires de la Principauté de Liechtenstein ont analysé plus de 800 échantillons d’eau de douche provenant d’établissements médicaux-sociaux (EMS) et d’hôtels pour contrôler la présence de légionelles. L’objectif de la campagne était d’obtenir une vue d’ensemble nationale de la situation dans ces catégories d’établissements. Les résultats obtenus montrent que la gestion du risque lié aux légionelles est trop souvent insatisfaisante.

A consulter

Informations de l’association des chimistes cantonaux de Suisse (ACCS) :

Oui aux crédits pour les nouveaux tasers de la Police cantonale et pour le contrôle du stationnement en ville de Berne

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

En vue de la session, la CSec a également examiné les comptes annuels du Fonds de loterie et du Fonds du sport. Elle propose au Grand Conseil de les approuver. Ces fonds sont alimentés par la part du bénéfice net des loteries et des paris sportifs qui revient au canton de Berne en vertu de la loi sur les jeux d’argent. 

Le Fonds de loterie apporte un soutien unique à des projets particuliers réalisés par des organisations d’utilité publique. Ces projets doivent bénéficier à un public aussi large que possible. Il alloue également des subventions pour la préservation et l’entretien de monuments historiques de premier plan ainsi que pour des projets de coopération au développement et d’aide en cas de catastrophe. Les ressources du Fonds du sport servent à soutenir le sport de masse, la relève du sport d’élite et des projets d’utilité publique favorisant la pratique sportive. 

En ce qui concerne les comptes annuels du Fonds de loterie, la CSec soumet au Grand Conseil une déclaration de planification demandant que des travaux soient entrepris dans le but à long terme de rendre au Contrôle des finances la possibilité de vérifier sans restriction les comptes annuels du fonds. Cela suppose que le fonds adapte sa pratique comptable après le passage à SAP.

Le constructeur de routes trace sa voie

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Construction Le métier est loin des clichés qu’il véhicule. Plongée en profondeur à la découverte d’une profession chargée d’histoire.

Rome, IV e siècle av. J.-C. Sous un soleil de plomb, des ouvriers sont à pied d’œuvre pour construire ce qui deviendra la «Via Appia». Reliant à l’origine Rome à Capoue sur environ 210 kilomètres, cette voie romaine est la plus connue de toutes. À son apogée, l’Empire romain comptera plus de 320’000 kilomètres de routes de ce type, des confins de l’Europe au Sahara. Symbole du génie logistique de la Rome antique, l’édification de ce gigantesque système routier ne laissait déjà rien au hasard. Des ingénieurs commençaient par étudier la topographie des lieux. Leur but était de construire le chemin le plus droit possible avec les pentes les plus modérées. De l’excavation à la pose des trottoirs, la construction de l’ouvrage répondait également à une méthodologie précise.

Un métier rythmé et varié

Plus de 2000 ans plus tard, nous retrouvons des héritiers de la Rome bâtisseuse à Carouge (GE). Une tranchée de plusieurs centaines de mètres fend de manière longitudinale la rue du Collège. Un projet de réaménagement (dont la mise en place d’un réseau de chauffage à distance) est en cours. Niveaux optiques, pilonneuses et autres engins de terrassement sont de sortie: l’équipe SCRASA s’active en cette matinée de printemps.

Parmi ses membres figure Dylan Demond, apprenti constructeur de routes (CFC) en première année au sein de l’entreprise genevoise de construction. «Ce que j’aime dans cette formation, c’est qu’on travaille autant en surface qu’en profondeur», indique ce jeune homme âgé de 20 ans et déjà diplômé en sérigraphie.

Responsable des apprentis chez SCRASA, Corentin Gosselin abonde dans son sens: «Constructeur de routes, ce n’est pas que la pose de l’asphalte. Durant sa formation, l’apprenti sera amené à découvrir une multitude de techniques: pose de bordures, de canalisations, bétonnage et réalisation des revêtements. L’école lui permettra en outre d’apprendre à reporter avec exactitude les mesures d’un plan sur le sol ou le calcul des volumes et des pentes.» Choisir ce métier, c’est aussi voir du pays. «Nous sommes constamment en mouvement. Un jour, je peux être dans une centrale électrique vers l’aéroport et, le lendemain, travailler dans une propriété à Cologny», s’enthousiasme Dylan Demond, qui apprécie les travaux de grande envergure.

De même, la mobilité est de mise en matière d’avancement. «Après le CFC et quelques années sur le terrain, il est notamment possible de passer le brevet fédéral de chef d’équipe construction. Le brevet fédéral de contremaître de construction de routes voire le diplôme de technicien ES en conduite des travaux peuvent ensuite être envisagés», explique Corentin Gosselin.

Des têtes bien faites plutôt que des «gros bras»

Comme ses ancêtres romains, un constructeur de routes doit être prêt à braver les éléments. Pas de quoi impressionner notre apprenti: «C’est un travail d’extérieur et nous sommes souvent confrontés aux changements de température. Si on pense à mettre les bons équipements en hiver et à bien s’hydrater en été, on s’y habitue rapidement.»

Faut-il une force herculéenne pour exercer ce métier? Corentin Gosselin bat en brèche ce cliché: «Aujourd’hui, de nombreux moyens existent pour éviter de porter des charges lourdes à la main. Pour les tâches qui ne sont pas encore mécanisées, adopter les bons gestes aide à réduire significativement l’intensité physique de ce travail. Nous ne cherchons pas à recruter des forces de la nature, mais plutôt des jeunes réfléchis qui savent pourquoi ils sont là.»

D’ailleurs, SCRASA cherche à recruter de nouveaux constructeurs de routes pour la prochaine rentrée.


Recrutement en direct pour les métiers de la construction

Cet événement offre la possibilité aux jeunes de Genève souhaitant faire un apprentissage dans le domaine de la construction de rencontrer des employeurs du secteur, de se présenter et de leur transmettre un dossier de candidature en mains propres. Mercredi 14 mai 2025, de 14h à 17h, CFC MBG, Route de la Galaise 11a, Plan-les-Ouates.


Toute l’information sur la formation professionnelle:  www.citedesmetiers.ch

Texte : Christophe Tournier, Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue, DIP 

Photo de couverture: Peter Kraft – SDBB/CSFO

Article également paru dans la Tribune de Genève du 09 Mai 2025

Inauguration de la Stratégie neuchâteloise Addictions

Source: Canton de Neuchatel Suisse

13.05.2025

Le 19 mai 2025, deux événements viennent marquer l’inauguration de la Stratégie neuchâteloise Addictions 2024-2034 et ouvrir les travaux du futur plan d’action. Une projection gratuite du film « The Outrun » est ouverte au public dès 18h15 au cinéma Apollo 1 et sera suivie d’une verrée sans alcool. 

Qu’elle concerne des substances ou des comportements, l’addiction peut avoir des conséquences graves tant pour les individus que pour la société. Elle affecte la santé physique et mentale, fragilise les relations sociales et familiales, et compromet l’insertion professionnelle. C’est pour cette raison que le canton de Neuchâtel s’est doté d’une Stratégie neuchâteloise Addictions 2024-2034 (SNA).

Adoptée récemment par le Grand Conseil, cette stratégie mobilise l’ensemble des acteurs concernés autour des quatre piliers définis par la Confédération, et repose sur une gouvernance coordonnée et collaborative. Axée sur l’amélioration des connaissances et l’anticipation des défis, elle favorise un discours dénué de stigmatisation en mettant l’accent sur la prévention, l’accompagnement et le pouvoir d’agir.

Afin d’inaugurer cette stratégie, le Département de l’emploi et de la cohésion sociale (DECS), la Commission cantonale des addictions et le service d’accompagnement et d’hébergement de l’adulte (SAHA) invitent le public à deux évènements gratuits le 19 mai 2025 (inscriptions souhaitées).

Conférences thématiques (16h-17h30 au CPNE, rue de la Maladière 84 à Neuchâtel, salle A001) :

  • « Stratégie des addictions : enjeux, pilotage et coopérations »; Suzanne Lischer, Commission fédérale pour les questions liées aux addictions et à la prévention des maladies non transmissibles (CFANT)
  • « Recours aux services de soutien : quels défis pour les femmes en situation d’addiction ? »; Sarah Vilpert (Addiction Suisse)

Projection de film ouverte à toutes et tous (18h15 au cinéma Apollo 1 à Neuchâtel) :

  • Projection offerte du film « The Outrun » de Nora Fingscheidt, avec introduction par la Conseillère d’État Florence Nater

Après la projection, une verrée sans alcool autour du stand d’Addiction Neuchâtel est organisée.

Inscription : www.ne.ch/saha.  ​

Comment votre Opco vous accompagne dans l’évolution des compétences de vos salariés ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Image 1Crédits: DILA

« Nous sommes un outil pour les entreprises afin de les accompagner dans leur projet de développement des compétences des salariés. N’hésitez pas à nous appeler, chaque entreprise dispose d’un conseiller formation à son écoute. »

Agnès Poix, chargée de la relation distancielle au sein de l’Opco Entreprises de Proximité.

Dans quels cas un chef d’entreprise peut-il se tourner vers son Opco ?

Il existe 11 Opco chargés d’assurer le financement des contrats d’alternance et d’accompagner les entreprises dans la définition de leurs besoins de formation professionnelle. L’Opco de rattachement diffère selon les branches professionnelles. L’Opco Entreprises de Proximité dont je fais partie est tourné vers l’artisanat, les professions libérales et les services de proximité.

Un chef d’entreprise peut se tourner vers nous lorsqu’il souhaite :

  • recruter un salarié en alternance, avec un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation et qu’il a des questions sur la prise en charge financière, sur l’âge minimum ou sur la rémunération de l’apprenti : celle-ci dépend de la formation préparée, de l’âge de la personne et de ce qu’elle faisait avant (déjà en apprentissage ou non) ;
  • former un ou plusieurs salariés, quand il sait quelle formation et quel salarié est concerné afin que nous lui expliquions jusqu’à quelle hauteur le coût de la formation sera pris en charge ainsi que la constitution du dossier.

Quels sont vos principaux accompagnements ?

Si notre cœur de métier demeure la formation, nos services aux entreprises se sont élargis. Nous accompagnons les entreprises pour :

  • identifier leurs besoins de formation : les conseillers formation se déplacent à la rencontre des chefs d’entreprises pour définir avec eux leurs besoins par rapport à l’activité et ses perspectives. Nous restons neutres dans le choix de l’organisme de formation. Les critères de prise en charge financière varient selon les branches professionnelles. Par exemple, pour se former à de nouvelles techniques de coupe dans la coiffure, le coût pédagogique pris en charge est de 25 € hors taxe par heure. Le reste à charge pour l’entreprise va donc dépendre des prix pratiqués par l’organisme de formation choisi ;
  • favoriser la rencontre des chefs d’entreprises et des apprentis : nous avons lancé un « Hub de l’alternance » où les entreprises déposent leurs offres et les candidats leurs CV. Certains métiers de l’artisanat, comme la coiffure, la boulangerie, l’horticulture sont historiquement tournés vers cette transmission des savoirs que nous encourageons ;
  • bénéficier d’une prestation de conseil en ressources humaines (PCRH) : un conseiller extérieur peut accompagner le dirigeant sur une problématique RH. Par exemple, faire face à des tensions intergénérationnelles au sein de l’entreprise liées à des représentations différentes du monde du travail ou renouveler ses méthodes de recrutement face à la multiplication des lettres de motivations générées par l’intelligence artificielle. Il n’y a aucun reste à charge pour l’entreprise bénéficiant de cet accompagnement RH.
  • anticiper les mutations climatiques : des réunions collectives – parfois spécifiques à une branche professionnelle – sont organisées pour défricher les enjeux de transition écologique des activités. À l’issue, les chefs d’entreprises qui le souhaitent peuvent bénéficier de l’expertise d’un organisme local pour réaliser un diagnostic et un plan d’actions.

Avez-vous un exemple d’une entreprise accompagnée ?

Oui, j’ai en tête le cas d’une coiffeuse qui venait de créer son salon depuis un an. Son activité se développait bien et ayant été formée en apprentissage, elle souhaitait donner sa chance à un ou une jeune apprentie. Mais le salon était éloigné géographiquement des centres de formation des apprentis (CFA) qu’elle avait déjà sollicités.

Son expert comptable l’a orienté vers nous. En effet, lors d’un premier recrutement, on ne connaît pas forcément son Opco de rattachement et l’accompagnement dont on peut bénéficier.

Je l’ai aiguillée vers le « Hub de l’alternance » pour qu’elle puisse déposer son offre. Finalement, l’un des CFA a réussi à trouver une candidate d’une commune proche du salon. Elle m’a rappelée pour savoir comment se passait la suite. Je lui ai expliqué :

  • la prise en charge financière des coûts de formation ;
  • les critères de rémunération pour déterminer son reste à charge ;
  • l’appui du CFA pour remplir le Cerfa et la convention de formation ;
  • l’enregistrement du contrat d’apprentissage (Cerfa) auprès de la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREES) et sa télétransmission à l’Agence de services et de paiement (ASP) pour bénéficier de l’aide à l’embauche de l’État pour le recrutement en apprentissage.

Pour échanger avec un conseiller

Conseillers-Entreprises.Service-Public.fr

Le service public d’accompagnement des entreprises