Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie : une campagne destinée aux jeunes

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Dans tous les collèges et les lycées, la campagne lancée à l’occasion de la journée du 17 mai, « Ici on peut être soi », s’inscrit dans la lutte contre la violence sous toutes ses formes et en tous lieux, qu’elle soit physique, psychologique ou encore sexuelle, envers l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

Des services d’écoute et d’aide

Vous êtes élève

Si vous êtes élève et que vous souhaitez une assistance par téléphone, vous pouvez appeler au :

0 800 005 774, 7j/7 de 8 h à 23 h ou 30 18 (n° vert gratuit)

Ou consulter le site internet ecoute.contrelhomophobie.org

En cas de harcèlement :

  • Un service d’écoute et d’aide aux victimes existe : numéro vert gratuit Non au harcèlement : 30 18 disponible 7j/7, de 9 h à 23 h.
  • Et 2 sites internet : Non au harcèlement et e-Enfance.fr.
Vous êtes personnel d’un établissement scolaire

Voici les numéros à votre disposition ainsi que les sites à consulter.

Par téléphone : 0 800 005 774, 7j/7 de 8 h à 23 h.

Sur internet : ecoute.contrelhomophobie.org

Le ministère de l’Éducation nationale prend des mesures pour améliorer les conditions de travail de ses personnels en y intégrant les risques liés au harcèlement moral et/ou sexuel. Il propose une cellule d’écoute nationale composée de psychologues : 0 805 500 005 (accessible gratuitement 24 h/24 et 7j/7, écoute individuelle et anonyme).

En savoir plus sur les mesures santé, bien-être et sécurité au travail du ministère de l’Éducation nationale.

Des guides pour accompagner les personnels des établissements scolaires

Le 17 mai est une journée privilégiée pour la promotion des actions de sensibilisation et de prévention.

Dans le cadre de la campagne « Ici on peut être soi », 2 guides pratiques sont proposés aux équipes éducatives :

À noter

Des vidéos pour lutter contre l’homophobie sont disponibles sur le site de l’Éducation nationale. Des élèves partagent leurs expériences en tant qu’élèves LGBT et donnent des pistes pour améliorer le climat scolaire.

JOP Paris 2024 : ouverture de la plateforme d’indemnisation des préjudices économiques

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Dédommagement

Publié le 12 mai 2025 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

L’État met en place une plateforme afin de recueillir les demandes d’indemnisation des entreprises ayant subi un préjudice économique en raison des mesures de police prises dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024. Il est possible d’effectuer une demande d’indemnisation dès à présent.

Image 1Crédits: Stéphane Bonnel – stock.adobe.com

Comment effectuer une demande ?

Depuis le 5 mai 2025, le site demarches-simplifiees.fr permet aux entreprises impactées par les mesures de police prises dans le cadre des JOP de Paris 2024 de déposer en ligne une demande d’indemnisation.

Pour effectuer cette démarche, il est nécessaire d’avoir un compte demarches-simplifiees.fr ou de se connecter via France Connect.

L’entreprise doit ensuite fournir dans le formulaire des informations relatives à son identification (raison sociale, activité exercée…) et à ses caractéristiques commerciales (occupation du domaine public, effectifs…) avant de transmettre des pièces justificatives.

À noter

Les demandes seront instruites par l’administration qui a pris la mesure de police (préfecture de police, préfecture de la région d’Île-de-France…). Le dossier sera ensuite transmis dans son intégralité pour avis à la commission d’indemnisation des JOP 2024. La décision d’indemnisation sera prise par l’administration compétente et notifiée à l’entreprise.

Quelles conditions ?

Les conditions cumulatives suivantes doivent être remplies pour donner droit à une indemnisation :

  • la mesure ayant créé le préjudice doit avoir été prise par l’État et en son nom (non, par exemple, par la ville de Paris) ;
  • le préjudice doit découler directement de la mesure (interdiction ou restriction de circulation, d’accès…) ;
  • le préjudice doit être certain. Il ne doit pas uniquement correspondre à un bénéfice espéré. La réalité du préjudice sera appréciée au regard de la situation du demandeur examinée par comparaison avec les années antérieures ;
  • le préjudice doit être spécial. Il ne doit pas concerner l’ensemble des membres d’une profession en général ;
  • le préjudice doit être d’une particulière gravité pour le demandeur (baisse de chiffres d’affaires, charges exceptionnelles supportées par le demandeur).

Mauritanie : Le FMI et les autorités mauritaniennes parviennent à un accord au niveau des services sur la quatrième revue au titre du Mécanisme Elargi de Crédit et de la Facilité Elargie de Crédit et sur la troisième revue au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité

Source: IMF in French

le 9 mai 2025

Les communiqués de fin de mission comprennent les déclarations des équipes des services du FMI qui présentent les conclusions préliminaires à l’issue d’une visite dans un pays. Les opinions exprimées dans ce communiqué sont celles des services du FMI et ne reflètent pas nécessairement celles du Conseil d’administration. Sur la base des conclusions préliminaires de cette mission, les services prépareront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la Direction, sera soumis au Conseil d’administration du FMI pour examen et décision.

  • Les autorités mauritaniennes et les services du FMI sont parvenus à un accord ad referendum sur la quatrième revue du programme économique de la Mauritanie appuyé par le Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC) et la Facilité Élargie de Crédit (FEC), ainsi que sur la troisième revue de l’accord au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).
  • L’activité économique a été plus forte que prévue en 2024, et devrait ralentir légèrement en 2025, reflétant une contraction du secteur extractif.
  • La poursuite par les autorités d’une politique budgétaire, basée sur l’ancrage budgétaire, et de la flexibilité du taux de change aidera à soutenir la résilience de l’économie dans un contexte d’incertitude mondiale accrue ; et la mise en œuvre du plan d’action national de gouvernance, en ligne avec les meilleures pratiques, renforcera le rôle du secteur privé dans l’économie.

Washington, DC – 9 mai 2025: Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Felix Fischer, s’est rendue à Nouakchott et Nouadhibou du 28 avril au 9 mai 2025 pour tenir des discussions sur la quatrième revue du programme économique de la Mauritanie que le FMI appuie au titre du MEDC et la FEC, et sur la troisième revue de l’accord au titre de la FRD.

À l’issue de la mission, M. Fischer a fait la déclaration suivante :

“ Les autorités mauritaniennes et les services du FMI sont parvenus à un accord ad referendum sur les politiques à mettre en œuvre pour conclure la quatrième revue du programme au titre de l’accord MEDC/FEC d’une durée de 42 mois et de la troisième revue au titre de la FRD. Sous réserve de l’approbation du Conseil d’administration du FMI, la Mauritanie recevra un décaissement de 6,4 millions de DTS (environ 8,6 millions de dollars) au titre des accords MEDC/FEC, et de 14,86 millions de DTS (environ 20,1 millions de dollars) au titre de l’accord FRD, portant le montant total des décaissements au titre de la MEDC/FEC et de la FRD à 111 millions de DTS (environ 148,4 millions de dollars).

“ L’activité économique a été plus forte que prévue, avec un taux de croissance de 5,2% en 2024, supérieur à la projection initiale de 4,6 %. La croissance devrait ralentir en 2025 à 4,0%, sous l’effet de la contraction du secteur extractif. Les perspectives à moyen terme restent globalement positives, pour autant que des réformes additionnelles soient mises en œuvre pour diversifier l’économie et stimuler la croissance du secteur non extractif.

“ La performance du programme est dans l’ensemble sur la bonne voie: tous les objectifs quantitatifs pour fin décembre 2024 ont été atteints. L’ajustement budgétaire a été en ligne avec les objectifs du programme, grâce à une augmentation des recettes fiscales et à la maîtrise des dépenses. L’engagement des autorités pour une politique budgétaire basée sur l’ancrage budgétaire et pour la flexibilité du taux de change contribue à préserver la stabilité macroéconomique et à renforcer la résilience aux chocs dans un contexte d’incertitude mondiale exacerbée. 

“ Les autorités sont engagées à maintenir le déficit primaire non extractif à 15,4 milliards MRU (soit 3,4 % du PIB) en 2025. Une meilleure mobilisation des recettes intérieures et une efficacité accrue des dépenses permettront de créer l’espace budgétaire pour répondre aux besoins importants de développement de la Mauritanie tout en préservant la crédibilité du cadre budgétaire à moyen terme.

“ L’équipe du FMI salue les progrès récents en matière de réformes structurelles, notamment la promulgation des lois portant sur la banque centrale et le secteur bancaire, et le nouveau code des investissements. Elle encourage les autorités à parachever dans les délais les décrets d’application des lois sur les entreprises publiques, le code des investissements et la Zone Franche de Nouadhibou. La mise en œuvre soutenue du Plan d’action national de la gouvernance, notamment les lois sur la déclaration du patrimoine et des intérêts ainsi que la création de l’autorité de lutte contre la corruption, en ligne avec les meilleures pratiques, renforcera la transparence et la reddition des comptes et améliorera le climat des affaires.

“ Les autorités continuent de mettre en œuvre leur agenda climatique afin de renforcer la résilience de la Mauritanie aux changements climatiques. Le Parlement a introduit la contribution climat et adopté le décret permettant aux producteurs privés d’énergie d’accéder aux infrastructures de transport d’électricité. La mission a discuté des prochaines étapes en vue de l’introduction d’un mécanisme automatique de tarification des carburants, et a souligné l’importance de renforcer les mesures compensatoires ciblées pour atténuer les effets sur les ménages vulnérables.

“ L’équipe a rencontré Son Excellence le Président Mohamed Ould Ghazouani, le Président de l’Assemblée nationale Mohamed Ould Megett, le Premier Ministre Mokhtar Ould Diay, le Gouverneur de la Banque centrale Mohamed Lamine Ould Dhehby, le Ministre de l’Économie et des Finances Sid’Ahmed Bouh, le Ministre de la Justice Mohamed Boya, le Ministre de l’Énergie et du Pétrole Mohamed Ould Khaled, le Ministre des Mines et de l’Industrie Thiam Tidjani, la Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Amal Mint Mouloud, le Ministre délégué chargé du Budget Codioro Moussa N’guénore, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de l’administration mauritanienne, des membres du Parlement, la société civile, l’association des banques, d’autres représentants du secteur privé et les partenaires au développement.

“L’équipe du FMI tient à remercier les autorités mauritaniennes et les parties prenantes pour leur accueil chaleureux, leur excellente coopération et la qualité des échanges.”

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Mayada Ghazala

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: MEDIA@IMF.org

Mise en garde publique du 08.05.2025 – Listérias dans du fromage à raclette de l’entreprise Lustenberger & Dürst SA

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Des listérias ont été mises en évidence dans du fromage à raclette lors d’une analyse de routine réalisée par un client de l’entreprise Lustenberger & Dürst SA. Les produits concernés sont vendus par Coop et Aldi Suisse. Un risque pour la santé ne pouvant être exclu, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) recommande de ne pas consommer le produit concerné. L’entreprise Lustenberger & Dürst SA a immédiatement retiré les produits de la vente et ordonné un rappel.

En quoi ce produit peut-il être dangereux ?

Chez les personnes dont le système immunitaire est intact, une infection par la bactérie Listeria monocytogenes provoque le plus souvent des symptômes légers, voire aucun symptôme. Les personnes immunodéprimées peuvent quant à elles manifester toute une série de symptômes graves, dont l’issue peut être fatale dans certaines circonstances. En cas de grossesse, une infection aux listérias peut entraîner une fausse couche, mais aussi une septicémie ou une méningite chez l’enfant à naître.

Informations complémentaires : Bactéries – OSAV

Quels produits sont concernés ?
  • Produit, marque : Milsani Raclette Nature Bloc
    • Conditionnement : 750 g, variable
    • Date limite de consommation : du 09.05.2025 au 04.07.2025
    • Points de vente : Aldi Suisse
  • Produit, marque : Milsani Raclette Nature Tranches
    • Conditionnement : 400 g
    • Date limite de consommation : du 09.05.2025 au 07.08.2025
    • Points de vente : Aldi Suisse
  • Produit, marque : Milsani Mélange pour gâteau au fromage
    • Conditionnement : 250 g
    • Date limite de consommation : du 27.04.2025 au 07.07.2025
    • Points de vente : Aldi Suisse
  • Produit, marque : Prix Garantie Raclette Nature Tranches
    • Conditionnement : 500 g
    • Date limite de consommation : 30.04.2025 et 09.05.2025
    • Points de vente : Coop
  • Produit, marque : Prix Garantie Mélange pour gâteau au fromage
    • Conditionnement : 300 g
    • Date limite de consommation : 14.05.2025 et 28.07.2025
    • Points de vente : Coop
Que doivent faire les consommateurs concernés ?

L’OSAV recommande de ne pas consommer les produits concernés.

Renseignements :
Consommateurs : Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) – Communication clients – Tél. +41 58 463 30 33 – Email info@blv.admin.ch
Journalistes : Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) – Service médias – Tél. +41 58 463 78 98 – Email media@blv.admin.ch

Sensibilisez vos salariés avec les Journées de la sécurité routière au travail

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Sécurité et prévention

Publié le 09 mai 2025 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Afin de prévenir les accidents de la route survenant dans le cadre du travail, la Sécurité routière organise les Journées de la sécurité routière au travail du 12 au 16 mai 2025.

Image 1Crédits: Panumas – stock.adobe.com

Dans le cadre professionnel, les accidents de la route constituent la 1re cause de mortalité.

Afin de sensibiliser face au risque routier, les Journées de la sécurité routière au travail permettent aux employeurs d’utiliser les supports suivants :

  • vidéos et podcasts ;
  • mails ;
  • animations interactives ;
  • révision du code de la route ;
  • kits réseaux sociaux ;
  • quiz interactifs ;
  • affiches…

Organisation de programmes de sensibilisation

Les Journées de la sécurité routière au travail concernent l’ensemble des entreprises (micro-entreprises, PME, grandes entreprises).

L’employeur peut ainsi organiser les programmes suivants afin de sensibiliser ses salariés face aux dangers de la route :

  • une semaine de sensibilisation par mail : visionnage de la conférence « Vivre ensemble dans l’espace public de la route » + un mail quotidien pendant 5 jours sur 5 facteurs d’accident de la route (téléphone, alcool, stupéfiants, vitesse, vélo) ;
  • une demi-journée d’échange à distance : visionnage de la conférence « Vivre ensemble dans l’espace public de la route » + temps d’échange + quiz interactifs sur le code de la route ;
  • une semaine dédiée : introduction de la thématique par un animateur-préventeur + prévention (présentation et échanges) pendant 5 jours sur 5 facteurs d’accident de la route (téléphone, alcool, stupéfiants, vitesse, vélo et deux-roues motorisés).

Voir aussi

Déclaration des revenus : quelles dates limites ?

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Image 1Crédits: Franck Chapolard – stock.adobe.com

Les professionnels imposés en tant que personnes physiques (entrepreneur individuel n’ayant pas opté pour être assimilé EURL, commerçant ou artisan indépendant, micro-entrepreneur par exemple) sont soumis à l’impôt sur le revenu. L’impôt sur le revenu affecte leur revenu net global.

Les dates limites pour déclarer les revenus professionnels varient selon le département où se trouve l’entreprise :

Tableau – Dates limites pour la déclaration en ligne des revenus de l’année 2024

Départements et zones

Date limite de déclaration

Départements n°01 à 19 (zone 1) et non-résidents

Jeudi 22 mai 2025 à 23h59

Départements n°20 à 54 (zone 2)

Mercredi 28 mai 2025 à 23h59

Départements n°55 à 974/976 (zone 3)

Jeudi 5 juin 2025 à 23h59

Comment déclarer en ligne vos revenus professionnels ?

Cette télédéclaration se fait dans l’espace « particulier » du site impots.gouv.fr. Elle peut également se faire par la procédure EDI-IR lorsque l’expert-comptable effectue la déclaration.

La déclaration des revenus professionnels s’effectue à l’aide du formulaire n°2042-C-Pro (déclaration complémentaire des revenus des professions non salariées).

Pour les travailleurs indépendants, cette déclaration fiscale est complétée d’un volet « social » spécifique à remplir. Il permet de rassembler les éléments nécessaires au calcul des cotisations et contributions sociales.

Possibilité de déclaration papier

Vous pouvez effectuer une déclaration papier si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes :

  • vous ne disposez pas d’un accès internet dans votre résidence principale ;
  • vous n’êtes pas en mesure d’effectuer votre déclaration en ligne.

Il vous faudra envoyer le formulaire n°2042-C-Pro au service des impôts par voie postale.

La date limite de ce dépôt papier est fixée au mardi 20 mai 2025 à 23h59 (cachet de la Poste faisant foi).

Carrière de Mitholz/Blausee : la commission continue de suivre la mise en œuvre de ses recommandations

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Durant l’année sous revue, la CGes a vérifié la mise en œuvre de ses recommandations : si elle estime que la modification de l’ordonnance entrée en vigueur en 2024 va dans le bon sens, elle relève que l’impact concret des nouvelles dispositions et le renforcement du soutien du canton aux commissions des carrières dépendront dans une large mesure du recrutement ou non du personnel nécessaire. La commission salue également l’introduction de contrôles sans préavis. Elle aurait toutefois souhaité que le gouvernement bernois réalise au préalable un état des lieux des différentes possibilités de contrôle, en examinant les coûts, les effets, l’efficacité, la faisabilité, l’acceptation ainsi que les risques et détermine sur cette base le type de contrôle le plus opportun et à qui confier son exécution.

Le conseil d’administration du FMI conclut les entretiens de 2025 sur les politiques communes des États-membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine

Source: IMF in French

le 8 mai 2025

  • La croissance économique reste vigoureuse dans l’UEMOA. L’inflation a réintégré sa fourchette cible, et les progrès récents en matière de réduction des déséquilibres extérieurs dans la région favorisent un net redressement des réserves de change.
  • Le conseil des ministres a accepté de soumettre à l’approbation des chefs d’État et de gouvernement une proposition de la Commission de l’UEMOA de réintroduire le pacte de convergence avec les anciens plafonds de déficit budgétaire et de dette publique de respectivement 3 % et 70 % du PIB.
  • Une adoption rapide de ce pacte serait le signe d’une détermination accrue à préserver la viabilité de la dette et contribuerait à guider des politiques budgétaires appropriées. Les institutions de l’UEMOA devraient aussi continuer à promouvoir l’intégration régionale.

Washington. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu les entretiens annuels sur les politiques communes des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)[1]. Les autorités ont consenti à la publication du rapport des services du FMI préparé pour ces entretiens[2].

La croissance économique reste vigoureuse dans l’UEMOA, avec des disparités entre les pays, et l’inflation a reflué. La croissance économique a dépassé 6 % en 2024, soit un taux proche de la moyenne de la décennie écoulée, même si les écarts de revenu par habitant entre les États membres ont continué à se creuser en raison de différences significatives en termes de croissance. Après s’être hissée au-dessus de l’objectif pendant la plus grande partie de 2024, l’inflation a aussi réintégré sa fourchette cible depuis novembre 2024, compte tenu de la détente de l’inflation alimentaire dans la région et d’une politique monétaire dûment stricte. Le système bancaire demeure résilient, même s’il conserve de fortes expositions aux Etats-membres de l’UEMOA.

Les avancées récentes sur le front de la réduction des déséquilibres extérieurs de l’UEMOA, en dépit d’écarts notables entre les États membres, favorisent un net redressement des réserves de change. Après un creusement sur la période 2021–23, le déficit des transactions courantes de l’UEMOA s’est considérablement réduit en 2024. La réponse de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) aux pressions sur les réserves de change, qui a consisté à resserrer la politique monétaire en relevant les taux et à contenir le volume des liquidités injectées dans le système bancaire régional, a aussi été globalement pertinente. Les réserves ont opéré un rebond fin 2024 et début 2025 et sont à nouveau supérieures aux niveaux minimums jugés satisfaisants principalement en raison des recettes exceptionnelles tirées de la récolte annuelle de cacao, des cours élevés des produits de base, de plusieurs décaissements du FMI et des exportations de nouvelles ressources en hydrocarbures au Niger et au Sénégal. La position extérieure de l’UEMOA est considérée comme ayant été légèrement plus fragile que les paramètres fondamentaux et les politiques souhaitables en 2024.

Les ratios d’endettement public ont augmenté de manière sensible et hétérogène ces dernières années du fait de lourds déficits budgétaires et d’ajustements stocks-flux. Les actuels progrès en matière d’assainissement des finances publiques dans l’ensemble de l’Union sont bienvenus, même s’ils sont plus lents que prévu, essentiellement en raison d’importantes révisions de données au Sénégal. La dette publique a continué à s’accroître en 2024 au-delà du niveau projeté au cours des précédents entretiens sur les politiques communes, avec de grandes disparités au sein de l’UEMOA (et notamment un endettement élevé au Sénégal). L’augmentation des émissions de titres publics se traduit par une plus forte dépendance à l’égard du financement sur le marché régional, qui se caractérise par une capacité d’absorption limitée et par des coûts relativement élevés, et pourrait faire peser un risque sur les réserves de change.

Évaluation par le conseil d’administration[3]

Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Ils se félicitent de la croissance solide enregistrée par l’UEMOA, du retour de l’inflation dans sa fourchette cible et des avancées en matière de réduction des déséquilibres budgétaires et extérieurs, tout en prenant aussi acte des disparités significatives entre pays-membres. Tout en soulignant que la région reste exposée à un large éventail de chocs, les administrateurs insistent sur l’importance de prendre des mesures prudentes pour garantir la stabilité macroéconomique et financière et de mener des réformes structurelles pour stimuler une croissance inclusive. Ils comptent sur la poursuite de l’appui du FMI à l’UEMOA et ses pays-membres, à travers des conseils adaptés ainsi qu’une assistance financière et au développement des capacités.

Les administrateurs soulignent l’importance d’un engagement à préserver la viabilité de la dette, qui repose sur des avancées en direction de l’assainissement des finances publiques, sur des mesures visant à contenir les ajustements stocks-flux générateurs d’endettement et sur une surveillance étroite de la capacité de financement de la région. Dans ce contexte, ils saluent la proposition de réintroduire le pacte de convergence de l’UEMOA, avec les anciens plafonds de déficit budgétaire et d’endettement public, et appellent de leurs vœux son adoption rapide avec une clause de sauvegarde bien conçue, ainsi qu’un mécanisme de correction et des mécanismes de mise en œuvre. La consolidation budgétaire devrait être axée sur la mobilisation des recettes afin de protéger les dépenses prioritaires. Les administrateurs soulignent aussi l’importance d’une communication transparente et rigoureuse des données budgétaires ainsi que d’une transparence accrue des données sur la dette.

Les administrateurs acquiescent l’orientation restrictive de la politique monétaire menée par la BCEAO, qui a permis de ramener l’inflation à l’intérieur de la fourchette cible et de soutenir les réserves de change. Ils conviennent que la politique monétaire doit continuer à être calibrée en fonction de l’évolution des réserves de change et de l’inflation, et qu’une orientation prudente reste de mise en attendant un rétablissement durable de l’adéquation des réserves.

Les administrateurs se félicitent de la résilience du système financier mais observent que l’interdépendance entre le système bancaire et les États-membres continue à faire peser des risques sur la stabilité financière. Ils encouragent l’adoption de mesures réglementaires macroprudentielles afin de modérer l’exposition aux risques souverains et d’exigences supplémentaires de fonds propres pour faire face au risque de concentration. Les administrateurs insistent sur l’importance de surveiller de près les indicateurs de solidité bancaire, de donner suite aux recommandations restantes du programme d’évaluation du secteur financier (PESF) pour renforcer la stabilité financière et l’approfondissement du système financier, et de prendre les mesures supplémentaires nécessaires pour faciliter la sortie des États-membres de l’UEMOA de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).

Les administrateurs conviennent que la prospérité des pays de l’UEMOA dépendra des progrès réalisés en matière de cohésion politique, d’intégration économique et de renforcement du cadre institutionnel et des infrastructures au plan régional. Un projet de fonds de stabilisation pour venir en aide aux pays membres affectés par des chocs spécifiques pourrait manifester la solidarité régionale, mais il importerait d’éviter les risques de passifs conditionnels par effets de levier. Les administrateurs saluent les avancées concernant le nouveau système de paiement rapide, qui favoriserait l’efficience, l’inclusion et l’intégration régionale. Des mesures de diversification de l’économie et de renforcement de la résilience joueraient aussi un rôle important.

Les vues exprimées aujourd’hui par les administrateurs feront partie des consultations au titre de l’article IV avec chacun des pays-membres qui se dérouleront jusqu’au prochain examen par le conseil d’administration des politiques communes de l’UEMOA. Les prochains entretiens avec les autorités régionales de l’UEMOA devraient se dérouler selon le cycle habituel de 12 mois.

 

Tableau 1. UEMOA : principaux indicateurs économiques et sociaux, 2021–29

 
                           
 

Indicateurs sociaux

 
                           
 

PIB

     

Pauvreté (2021 ou dernières données)

         
 

PIB nominal (2024, en millions de dollars)

219,784

   

Taux de pauvreté au seuil de 1,90 dollar par jour (en PPA de 2011, % de la population)

23.1

 
 

PIB par habitant (2024, en dollars)

1,447

   

Sous-nutrition (en pourcentage de la population)

   

12.5

 
                           
 

Caractéristiques de la population

     

Inégalités (2021 ou dernières données)

       
 

Total (2023, en millions)

145.3

   

Proportion des revenus détenus par les 10 % les plus riches de la population

28.4

 
 

Population urbaine (2023, en pourcentage du total)

40.6

   

Proportion des revenus détenus par les 20 % les plus pauvres de la population

7.7

 
 

Espérance de vie à la naissance (2022, en années)

61.1

 

Coefficient de Gini

       

35.4

 
                           
                           
 

Indicateurs économiques

   
           
                   
   

2021

2022

 

2023

2024

2025

2026

2027

2028

2029

 

 

 

 

Eff.

SM/24/90. 1

Est.

Projection

 

 

 

 
                           
   

(Variation annuelle en pourcentage)

   
 

Revenu national et prix

                       
 

  PIB à prix constants2

6.2

5.9

 

5.3

6.8

6.3

6.4

5.8

5.9

6.0

5.9

 
 

  PIB par habitant à prix constants

3.2

2.9

 

2.4

3.8

3.3

3.4

2.8

2.9

3.0

2.9

 

  Prix à la consommation (moyenne)

3.6

7.6

3.7

3.2

3.5

2.9

2.3

2.0

2.0

2.0

  Termes de l’échange

-6.3

-12.3

7.9

4.2

12.4

9.3

3.6

-1.3

-1.0

-0.7

 

  Taux de change effectif nominal

1.2

-2.3

 

6.3

3.5

 
 

  Taux de change effectif réel

1.5

-3.6

 

3.9

3.0

 
                           
   

(En pourcentage du PIB)

   
 

Comptes nationaux

                       
 

  Épargne nationale brute

20.4

18.8

 

18.8

22.4

20.8

21.7

23.1

23.2

23.4

23.8

 
 

  Investissement intérieur brut

26.5

28.8

 

28.7

27.5

26.9

26.2

26.3

26.7

27.3

27.7

 
 

      dont : investissement public

6.8

7.8

 

7.7

8.8

6.8

6.7

7.2

7.5

7.8

8.2

 
                           
   

(Variation annuelle en pourcentage de la monnaie au sens large en début de période)

   
 

Monnaie et crédit

                       
 

   Avoirs extérieurs nets

1.7

-7.9

 

-7.2

0.5

6.1

2.7

2.1

3.2

3.2

2.2

 
 

   Avoirs intérieurs nets

16.9

20.7

 

10.0

12.6

3.4

9.9

10.3

9.9

9.7

10.2

 
 

   Monnaie au sens large

18.0

11.4

 

3.5

12.4

8.9

11.4

12.4

12.8

12.6

12.1

 
 

Crédit à l’économie

8.1

9.0

 

6.8

6.7

2.7

7.2

7.0

6.6

6.5

6.3

 
                           
   

(En pourcentage du PIB, sauf indication contraire)

   
 

Opérations financières de l’État

                       
 

  Recettes totales de l’État, hors dons

16.1

15.8

 

16.5

17.3

16.6

17.3

17.7

18.2

18.5

18.8

 
 

  Dépenses publiques

23.9

24.7

 

23.8

22.6

22.4

22.0

21.8

21.9

22.2

22.5

 
 

  Solde budgétaire global, hors dons

-7.8

-9.0

 

-7.3

-5.3

-5.8

-4.6

-4.1

-3.7

-3.7

-3.7

 
 

  Solde budgétaire global, dons compris

-6.3

-7.8

 

-6.3

-4.2

-5.2

-3.8

-3.3

-3.0

-3.0

-3.0

 
                           
 

Secteur extérieur

   
 

  Exportations de biens et services3

20.0

19.6

 

17.7

21.4

18.8

21.3

21.8

21.4

20.9

20.7

 
 

  Importations de biens et services3

25.9

29.7

 

27.5

26.5

24.6

24.4

23.8

23.4

23.3

23.2

 
 

  Solde des transactions courantes, hors dons

-6.6

-10.7

 

-10.2

-5.4

-6.5

-4.9

-3.5

-3.7

-4.1

-4.1

 
 

  Solde des transactions courantes, dons compris

-5.9

-9.8

 

-9.5

-4.8

-6.1

-4.5

-3.3

-3.5

-3.9

-3.8

 
 

  Dette extérieure publique

36.3

37.0

 

38.9

36.1

39.9

37.8

36.6

35.5

33.8

32.6

 
 

  Dette publique totale

58.5

61.5

 

64.0

59.6

65.0

63.4

61.9

60.4

58.8

57.5

 
                           
 

Monnaie au sens large

40.7

40.8

 

39.1

40.6

38.8

39.4

41.0

42.8

44.6

46.3

 
                           
 

Postes pour mémoire :

                       
 

   PIB nominal (en milliards de francs CFA)

100,963

112,343

 

121,414

131,429

133,227

145,965

157,833

170,313

183,993

198,973

 
 

   PIB nominal par habitant (en dollars)

1,308

1,259

 

1,356

1,436

1,446

1,508

1,588

1,663

1,744

1,831

 
 

   Franc CFA par dollar, moyenne

554.2

622.4

 

606.5

606.2

 
 

Réserves internationales brutes

                       
 

 En mois d’importations de biens et de services de l’année suivante

5.0

4.1

 

3.5

3.5

4.6

4.7

4.8

4.9

5.1

5.2

 
 

 En pourcentage du PIB courant

13.9

10.1

 

7.8

8.2

10.1

10.0

10.1

10.3

10.6

10.7

 
 

 En pourcentage des passifs à vue de la BCEAO

79.7

63.8

 

56.9

58.1

66.9

67.1

66.5

66.0

66.2

66.0

 
 

 En millions de dollars

24,172

18,398

 

15,764

17,872

21,593

24,165

26,254

28,967

32,156

35,185

 
 

  Sources :  base de données du département Afrique du FMI ; Perspectives de l’économie mondiale ; Banque mondiale, indicateurs du développement dans le monde ; estimations et projections des services du FMI.

 
 

  Toutes les projections présentées ici ont été établies en avril 2025.

                     
 

1 Présente des données tirées du rapport du FMI n° 24/90 publié le 1er mars 2024.

2. L’accéleration de la croissance du PIB en 2024 tient à la mise en service de projets d’exploitation

                             
 

d’hydrocarbures de grande envergure au Niger et au Sénégal.

3 A l’éxclusion du commerce intrarégional.

                             
                                                 
                                                                                     

[1] Conformément aux dispositions de l’article IV de ses Statuts, le FMI procède, habituellement chaque année, à des consultations bilatérales avec ses pays membres. Les services du FMI organisent des entretiens annuels séparés avec les institutions régionales responsables des politiques communes dans quatre unions monétaires, à savoir la zone euro, l’Union monétaire des Caraïbes orientales, l’Union économique et monétaire de l’Afrique centrale et l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Pour chacune de ces unions monétaires, les équipes des services du FMI se rendent dans les institutions régionales responsables des politiques communes de l’union monétaire, recueillent des données économiques et financières, et s’entretiennent avec les responsables de l’union monétaire de l’évolution et des politiques économiques de l’union. De retour au siège, les membres de la mission rédigent un rapport qui sert de cadre aux délibérations du conseil d’administration. Les entretiens des services avec les institutions régionales et l’examen du rapport par le conseil d’administration font partie intégrante des consultations au titre de l’article IV avec chaque pays membre.

[2] Conformément aux Statuts du FMI, la publication des documents qui ont trait aux pays membres est facultative et nécessite l’approbation de l’État membre. Le rapport des services du FMI sera publié prochainement sur la page www.imf.org/[pays].

[3] À l’issue des délibérations, la Directrice générale, en qualité de présidente du conseil d’administration, résume les opinions des administrateurs, et ce résumé est communiqué aux autorités du pays. Une explication des termes utilisés dans le résumé se trouve ici : https://www.imf.org/external/french/np/sec/misc/qualifiersf.htm.

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: Julie Ziegler

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: MEDIA@IMF.org

Comment réussir à décrocher son premier job après un apprentissage

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

L’éventail des options après une formation professionnelle initiale peut être vertigineux pour les jeunes. Conseils et pistes de réflexion.

Les examens de fin d’année approchent. Un vent de stress souffle sur certains jeunes en dernière année d’apprentissage qui entrent dans la période des révisions.

S’ajoute aussi l’appréhension liée à la recherche d’un premier emploi. En période d’incertitude socio-économique, le chômage des 18-25 ans augmente plus fortement que celui du reste de la population.

«Accompagner les jeunes dans leur transition professionnelle est donc un enjeu sociétal, note Emmanuel Vachoux, conseiller en formation à l’Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) Genève, qui a conçu et mis sur pied la mesure Tremplin-Job avec son collègue Jean-Denis Babel. Trouver des solutions le plus vite possible après l’apprentissage évite aux jeunes aussi bien de perdre confiance en eux et en leur potentiel que d’oublier des connaissances ou compétences professionnelles acquises en formation.»

Intégrer des dispositifs de transition

S’insérer sur le marché du travail est un cap. Même pour les apprentis qui achèvent leur cursus de formation duale et sont habitués au monde de l’entreprise.

Il est judicieux de se préparer à ce défi et d’anticiper. Acquérir une méthodologie pour la recherche d’emploi, savoir activer son réseau, préciser sa cible professionnelle ou encore développer la confiance en soi et en l’avenir font partie des incontournables lorsqu’il s’agit de chercher un job.

José Padilla confirme ce postulat: «Après mon CFC de mécatronicien en automobile en 2024, je me suis tourné vers le programme Jeunes@Work pour me familiariser avec le processus de recherche d’emploi. Vu que j’ai fait un apprentissage plein-temps, je n’avais aucune expérience en entreprise et ne savais pas comment activer mon réseau. Bénéficier du soutien actif d’un coach pendant trois mois, participer à des ateliers et savoir que je suis encore soutenu après ce trimestre de suivi intensif m’a permis d’être plus serein pour avancer.»

Diversifier les expériences

Solène Meyer, psychologue, responsable du FactoryLab et des relations avec les entreprises à la Fondation ForPro, recommande également de ne pas lésiner sur l’importance de chaque expérience pratique. Celle qui est une des chevilles ouvrières de la prestation Tremplin-Job (T-J), désormais sous la houlette de la Fondation ForPro, insiste sur cette dimension: «On décroche rarement le job de ses rêves directement à l’issue de la formation. Multiplier ses expériences professionnelles s’avère en effet porteur, on y découvre les codes de l’entreprise. C’est justement une des raisons pour lesquelles nous avons créé, au sein de T-J, un partenariat avec des agences de placement comme Pemsa et .mse personal service

Tremplin-Job opte également sur la mise en relation directe avec des entreprises de la scène économique genevoise prêtes à accueillir des primo-demandeurs d’emploi. Le programme les aide à parfaire leur posture professionnelle au travers de simulations d’entretiens d’embauche et les soutient dans ces démarches. «Avec agilité, poursuit Solène Meyer, puisqu’il s’agit de jongler avec d’autres codes que ceux de l’apprentissage, d’éventuels inconnus et un nouveau statut.»

Étayer ses connaissances

Une autre alternative enrichissante est d’entreprendre un stage professionnel. Le service transversal Échanges et Mobilité (EL & M) du Département cantonal genevois de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) propose d’ailleurs une bourse aux apprentis et jeunes diplômés de la formation professionnelle à Genève. Elle permet d’effectuer un stage en entreprise dans une autre région linguistique de Suisse ou à l’étranger.

«Réaliser un tel stage est une formidable opportunité d’approfondir ses compétences professionnelles, linguistiques et transversales comme l’adaptabilité, l’esprit d’initiative et la confiance en soi, complète Natacha Juda, directrice du Conseil interprofessionnel pour la formation à Genève. C’est également un excellent moyen d’élargir son réseau professionnel et de faciliter son accès au marché de l’emploi.»

Dans le même esprit de voyage formateur, les jeunes ayant œuvré notamment dans les métiers manuels peuvent investir l’avenir en revisitant les traditions séculaires des Compagnons du devoir. Partir à l’étranger avec eux réserve bien des opportunités au niveau linguistique et professionnel. En centre de formation ou en entreprise, seul ou à plusieurs, ces programmes sont modulables et adaptables.

Dernière recommandation: parfaire ses connaissances métier est également un tremplin vers l’insertion professionnelle. Il existe d’ailleurs une myriade de formations continues dans tous les domaines. Des aides cantonales ou des fondations comme celle d’Ernest Boninchi soutiennent des projets de perfectionnement et aident à supporter les coûts de ces perfectionnements. En bref: osez, vous êtes accompagnés!


Quelques adresses utiles

Voici quelques adresses pour aider à la transition ou à l’insertion professionnelle des jeunes.

Check Your Chance, l’association faîtière incontournable

Tremplin-Job de la Fondation ForPro et de l’OFPC Genève

Jeunes@Work de la Fondation IPT

Emploi et formation à Vernier

Insertion professionnelle à Plan-les-Ouates, Bardonnex et Perly

Antenne Objectif Emploi à Meyrin

Ax’Emploi à Onex

Contact Emploi Jeunes à Lancy

CapEmploi dans les communes de la Champagne

Projet Emploi Jeunes à Carouge

EL &M, service transversal Échanges & Mobilité du DIP


Toute l’information sur la formation professionnelle:  www.citedesmetiers.ch

Texte : Laurie Josserand, Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue, DIP 

Photo de couverture: Unsplash

Article également paru dans la Tribune de Genève du 08 Mai 2025

LPHand : décompte simplifié pour les prestations de soins et de prise en charge

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Dans la majorité des cas, le financement des prestations destinées aux personnes en situation de handicap revient à plusieurs parties, par exemple l’assurance-invalidité, l’assurance-accidents ou encore les caisses-maladie. L’ordre selon lequel les parties financent les prestations est déterminé au niveau fédéral. Les prestations de soins au sens de la législation fédérale (LAMal) sont décomptées avec les assureurs-maladie. Selon le principe de subsidiarité, le canton de Berne ne verse des contributions que lorsqu’il a été fait appel à toutes les prestations en amont, pour combler d’éventuelles lacunes avérées.

Dans le cas des homes, il peut être judicieux de demander une autorisation d’exploiter en tant que service de maintien à domicile pour pouvoir fournir les prestations à la charge de l’assurance-maladie. Lorsque le volume de soins spécifiques est très faible, il se peut toutefois que l’exploitation d’un service interne de maintien à domicile ne soit pas rentable. Par ailleurs, malgré les efforts consentis, il arrive qu’il soit impossible de satisfaire aux conditions d’autorisation. En pareil cas, le canton de Berne fait preuve de pragmatisme. Lorsqu’il serait disproportionné d’exiger un décompte avec la caisse-maladie, il assume lui-même ces coûts.

Il procède de la même manière pour les soins prodigués aux personnes en situation de handicap vivant en communauté d’habitation ou en logement privé (prestations fournies en mode ambulatoire ou par des proches). Dans la mesure du possible, il faut que la prise en charge et les soins des personnes en situation de handicap restent assurés par les mêmes personnes qu’auparavant et faire en sorte que les solutions qui ont fait leurs preuves au quotidien puissent être maintenues. Les prestations doivent être fournies par l’intermédiaire d’un service de maintien à domicile uniquement lorsque cela est opportun et proportionné.

La DSSI met en œuvre les nouvelles dispositions avec effet immédiat.

Lien vers la réponse à la motion