Estimez la plus-value de votre logement après rénovation énergétique

Source: Republic of France in French
La République française a publié la déclaration suivante:

Bien immobilier

Publié le 07 mai 2025 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Lorsque vous effectuez des travaux de rénovation énergétique chez vous, la valeur de votre bien immobilier peut augmenter. L’État vient de mettre en place un outil gratuit qui vous permet d’estimer cette plus-value.

Le service public numérique Mes Aides Réno, dédié à l’information sur les aides à la rénovation énergétique, propose depuis le mois d’avril la calculette « Ma plus-value Réno ». Cet outil a été conçu notamment grâce aux données de la dernière étude Valeur verte des logements des Notaires de France ; dans cette étude, il est notamment indiqué que « l’étiquette énergie du diagnostic de performance énergétique semble avoir un impact toujours plus important sur le prix des logements ».

L’outil mis à votre disposition par Mes Aides Réno vous permet d’obtenir gratuitement une estimation de la valeur de votre bien après une rénovation énergétique. Cette estimation vous est délivrée après que vous ayez indiqué :

  • la localisation de votre logement ;
  • l’estimation actuelle de votre bien immobilier ;
  • l’étiquette du diagnostic de performance énergétique avant et après travaux (cette étiquette va de A pour un logement extrêmement performant à G pour un logement extrêmement peu performant pouvant être qualifié de « passoire thermique »).

La calculette Ma plus-value Réno est accessible sur le site Mes Aides Réno. Cet outil s’adresse à la fois :

  • aux futurs vendeurs d’un bien immobilier, et aux propriétaires de manière générale ;
  • aux futurs acquéreurs d’une maison ou d’un appartement.

Voir aussi

L’Euro 2025 à l’école: une table ronde sur le sport féminin de haut niveau

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Dans le cadre des actions menées autour de l’Euro de football féminin 2025, près d’une centaine d’élèves du canton de Genève assisteront à une table ronde intitulée “Euro de football féminin 2025: de la cour d’école au stade, une place dans le sport pour toutes et tous!”.

Cet événement aura lieu le mardi 13 mai à l’aula de l’école de commerce Nicolas-Bouvier. A cette occasion, les élèves du secondaire I et II et de l’enseignement spécialisé pourront écouter les témoignages d’actrices importantes du monde du sport et particulièrement du football féminin.

Sandrine Mauron, footballeuse internationale suisse éligible à une sélection pour l’Euro cet été à domicile, Sandy Maendly, ancienne footballeuse internationale suisse, et Sophie Mottu Morel, directrice du Concours hippique international de Genève, s’exprimeront sur leur parcours personnel, la question des inégalités de genre dans le sport ou encore le processus de reconversion professionnelle après une carrière sportive. Elles échangeront ensuite avec les élèves.

Cette table ronde, modérée par Odessa Blanc, journaliste sportive à la RTS, s’inscrit dans le programme d’actions menées au sein des établissements scolaires genevois tout au long de l’année, en perspective de l’Euro féminin qui se tiendra cet été en Suisse, avec des matchs à Genève. Ces actions visent en particulier à sensibiliser les élèves à la pratique du sport féminin de haut niveau.

Les représentants des médias qui souhaiteraient réaliser un reportage à l’occasion de cette table ronde – en respect des règles de droit à l’image relatives aux mineurs – peuvent s’inscrire d’ici le 9 mai 2025 à midi auprès du service écoles et sport, art, citoyenneté (SESAC) du DIP: sesac@etat.ge.ch.

Pose de la première pierre du Campus Biel/Bienne : le nouveau site de formation bernois franchit un cap

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Christoph Neuhaus, conseiller d’État, directeur des travaux publics et des transports du canton de Berne : « Le nouveau campus accueillera quelque 2350 personnes pour étudier, enseigner, créer et faire de la recherche. Il proposera un environnement inspirant, qui mise sur l’ouverture, l’interdisciplinarité ainsi que des normes élevées de qualité et d’infrastructure. Le projet repose sur une construction en bois moderne, inscrite dans une démarche de durabilité et de respect du climat. »

Christine Häsler, conseillère d’État, directrice de l’instruction publique et de la culture du canton de Berne : « Sur le nouveau campus, nous regroupons ce qui va ensemble, nous créons un espace pour l’avenir, un espace pour les étudiantes et étudiants et pour le personnel de la BFH, des personnes qui contribuent à façonner notre société grâce à leur enthousiasme et à leurs idées. »

Sebastian Wörwag, recteur de la Haute école spécialisée bernoise (BFH) : « Le Campus Biel/Bienne sera un lieu d’étude et de recherche orienté vers l’avenir. Il consolidera le statut de région technologique d’importance nationale de la région Bienne-Seeland, en synergie avec la Haute école spécialisée bernoise (à travers ses départements Architecture, bois et bâtiment et Technique et informatique), un centre technologique national (le Swiss Center for Design and Health, SCDH) et un parc régional d’innovation (Switzerland Innovation Park Biel/Bienne, SIPBB). Je suis heureux que la BFH, par son activité d’innovation, soit un atout précieux pour la société et pour le canton de Berne. »

Glenda Gonzalez Bassi, maire de Bienne : « Au moment de poser la première pierre, au-delà de l’acte symbolique, nous concrétisons une vision ambitieuse pour notre ville et notre région, rendue possible grâce aux multiples collaborations et au soutien de nos autorités. J’aime à imaginer le futur campus comme un lieu déterminant pour le développement de notre région, pour la formation de nos jeunes et pour attirer les talents dont nous avons aujourd’hui besoin pour notre économie. »

Nuit des Musées: les bédéistes investissent le futur musée de la bande dessinée

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

La Nuit des Musées aura lieu le samedi 17 mai. La Villa Sarasin en profite pour ouvrir ses portes au public avant sa transformation en musée de la bande dessinée. Une douzaine de bédéistes investiront les lieux, pour une soirée riche en expositions, rencontres et animations autour du 9e art.

La soirée du 17 mai permettra de découvrir la Villa Sarasin comme l’on parcourt un album de bande dessinée, les salons de la demeure figurant les cases d’une BD. Chaque pièce permettra de rencontrer une autrice ou un auteur de BD lié à Genève et de découvrir son travail et son univers.

Peggy Adam, Albertine, Melchior Best, Eric Buche, Rachel Deville, Exem, Mirjana Farkas, Yannis La Macchia, Fabian Menor, Barbara Meuli, Isabelle Pralong, Tom Tirabosco et Pierre Wazem vous donnent rendez-vous et se réjouissent d’échanger sur leur vision du futur musée de la bande dessinée! À noter que Peggy Adam et Yannis La Macchia seront aussi là pour représenter les deux écoles partenaires du projet muséal, respectivement la Haute école d’art et de design (HEAD – Genève) et l’École supérieure de bande dessinée et d’illustration (ESBDI).

Fabrique de fanzines

La soirée débutera à 18h00 avec un apéritif de bienvenue en présence des artistes. A 20h30, la comédienne Céline Bolomey proposera une lecture à haute voix de Ballades (éd. Atrabile), de Camille Potte, désigné album révélation au festival d’Angoulême 2025. Visiteuses et visiteurs pourront également profiter d’un atelier de fabrique de fanzines et d’un coin lecture, et participer à un dessin collectif XXL.

Cet événement vient fêter les étapes décisives franchies ces derniers mois par le projet de musée, avec l’adoption par le canton et la commune du Grand-Saconnex des crédits pour les travaux de transformation de la Villa Sarasin. Cette demeure érigée dans les années 1830, à l’époque même de l’invention du récit en images par le Genevois Rodolphe Töpffer, offrira un écrin parfait pour cette institution unique en son genre en Suisse romande.

Les porteurs du projet (Fondation du musée de la bande dessinée, canton de Genève et Ville du Grand-Saconnex) se réjouissent de donner un avant-goût de la future vitrine du 9e art à Genève à l’occasion de la Nuit des Musées. D’autres événements festifs et fédérateurs pour la bande dessinée genevoise et son public sont appelés à prendre place d’ici à l’inauguration de l’institution, dans les années à venir.

Informations pratiques

Informations brèves de la séance du Conseil d’État du 5 mai 2025

Source: Canton de Neuchatel Suisse

06.05.2025

Affaires fédérales

Le Conseil d’État a répondu à cinq procédures de consultation fédérale :

  • ​Modification de l’ordonnance sur l’assurance-maladie (OAMal) (Objectifs en matière de coûts et de qualité) ; 
  • Révision partielle de deux ordonnances d’exécution de la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (OSCPT, OME-SCPT) ; 
  • Initiative parlementaire 22.415 n Iv. pa. (Fluri) Wasserfallen Christian « Participation équitable de la SSR au marché de la production audiovisuelle » ; 
  • Révision totale des ordonnances sur les permis dans le domaine des produits chimiques ; 
  • Révision de l’ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (ORRChim) – annexe sur les produits biocides.

Les réponses aux consultations fédérales sont disponibles sur www.ne.ch/ConsultationsFederales.

Affaires cantonales

Rapport sur la biodiversité en estivages
Le Conseil d’État a adopté un rapport en réponse à la motion 20.200 du groupe PopVertSol « La biodiversité des estivages menacée ». Actuellement, 24% de la surface des estivages sont strictement protégés, 55% sont sans app​ort de fumure externe et seuls 21% font l’objet d’une autorisation d’épandage, ce qui est particulièrement modeste en comparaison intercantonale. Ces autorisations sont délivrées à la suite d’une expertise de terrain, permettant exclusivement la fumure sur les surfaces naturellement les plus productives et les moins riches du point de vue de la biodiversité. Le Conseil d’État juge excessif de procéder à une interdiction générale de fumure sur les estivages. En effet, la productivité de ces surfaces permet de diminuer la charge en bétail en plaine et de conserver la capacité de production des grandes cultures, notamment céréalières. Il est également primordial d’éviter l’abandon des estivages, ceci pour maintenir la qualité du paysage en altitude et prévenir l’embroussaillement.

Protection des monuments et des sites : subvention provisoire à la commune du Landeron
Le Conseil d’État a accordé une subvention provisoire complémentaire d’un montant de 36’583 francs à la commune du Landeron pour les travaux de conservation-restauration de la chapelle du Scapulaire sise au lieu-dit Les Bévières au Landeron, ainsi que de ses peintures murales et de son retable. Cette chapelle située dans le cimetière a été fondée en 1671 pour la confrérie Notre-Dame du Mont-Carmel ou du Scapulaire. Elle est le dernier vestige de l’ancienne église Saint-Maurice de Nugerol, attestée dès 1187 et détruite en 1828, à laquelle elle était accolée. À l’intérieur, sur la clé de voûte, se trouvent les armoiries du Landeron et la date de 1674. Des sondages picturaux ont révélé la présence de remarquables décors peints datés de 1683 sur les parois et les voûtes, proches de ceux de la chapelle de Combes.

Protection des monuments et des sites : subvention provisoire
Le Conseil d’État a accordé une subvention provisoire d’un montant de 42’635 francs pour les travaux intérieurs et extérieurs de restauration de la maison sise rue Haute 14 à Colombier qui est reconstruite en 1782 pour Jean-Jacques DuPasquier, indienneur, à l’emplacement de bâtiments plus anciens. Elle offre un exemple intéressant d’architecture urbaine appliquée à une maison de maître comprenant une exploitation viticole dotées d’imposantes caves. En 1910, elle est à nouveau transformée, ce qui explique les petites touches Heimatstil. La symétrie qui caractérise la façade côté rue permet de marquer l’entrée principale rehaussée par le travail de la pierre et les ornements mêlant les références aux styles Louis XV et Louis XVI.

Protection des monuments et des sites : subvention provisoire
Le Conseil d’État a accordé une subvention provisoire d’un montant de 32’396 francs pour les travaux de réfection de la toiture et des lucarnes existantes sur le pan sud. Cette maison de maître de style néoclassique, construite vers 1784-86 par Jonas-Louis et Abraham-Henri Reymond pour le négociant Paul Coulon, associé de Pourtalès & Cie, a été édifiée sur plusieurs jardins, dont un légué à ses employés par le grand commerçant Jean-Jacques Lallemand en 1726. Les pilastres ioniques apposés en façade nord témoignent d’une utilisation précoce de l’ordre colossal. Les combles du bâtiment ont été reconstruits après un incendie en 1910.

Photo: le Conseil d’État a accordé une subvention provisoire complémentaire à la commune du Landeron pour les travaux de conservation-restauration de la chapelle du Scapulaire (crédit : OCPI).

CorpsDroite

Le taux de chômage continue sa baisse au mois d’avril

Source: Canton de Neuchatel Suisse

06.05.2025

Au mois d’avril 2025, le nombre de demandeurs-euses d’emploi diminue (-194) pour atteindre 6’023 personnes. Une diminution du nombre de chômeurs-euses (-88) est également relevée et l’effectif repasse sous la barre des 4’000 personnes pour la première fois depuis le début d’année pour s’établir à 3’948 personnes. 

Le taux de chômage cantonal diminue de 0.1 pt par rapport au mois précédent, pour atteindre 4.4%. Au niveau romand et national, les taux enregistrent également une baisse de 0.1 pt, s’établissant respectivement à 4.0% et 2.8%. 

Concernant la dynamique du marché de l’emploi, le nombre d’inscriptions dans un office régional de placement (ORP) du canton s’élève à 583 personnes au mois d’avril contre 747 au mois de mars. Parallèlement, 778 personnes ont quitté l’ORP, soit 80 de plus que le mois précédent. Pour la première fois depuis plusieurs mois, le nombre de personnes ayant quitté l’ORP est supérieur au nombre de personnes venues s’inscrire. 

Des diminutions du nombre de chômeurs-euses dans le canton sont observées chez les jeunes de moins de 25 ans (-25) ainsi que chez les personnes âgées de 25 à 49 ans (-78). À l’inverse, celles âgées de plus de 50 ans (+15) voient leur effectif augmenter au mois d’avril. Ainsi, le taux de chômage des jeunes diminue de 0.3 pt à 5.1% tandis que celui des seniors demeure stable à 3.8%. 

Des baisses du nombre de chômeurs-euses sont constatées pour les branches saisonnières de la construction (-29) et de l’hébergement et restauration (-22). Des diminutions sont également observées pour le secteur des activités spécialisées scientifiques et techniques (-14), des autres activités manufacturières (-13), du nettoyage et entretien de bâtiments et paysagisme (-12) et de la fabrication d’équipement et machines (-11).  Aucune hausse significative du nombre de chômeurs-euses n’est à relever au mois d’avril.

Le Centre hospitalier Bienne, le canton de Berne et la Communauté d’achat HSK unissent leurs forces pour promouvoir l’ambulantisation

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Grâce aux progrès médicaux, de plus en plus de traitements peuvent être réalisés en ambulatoire, permettant une convalescence à domicile, ce qui est généralement plus économique dans les deux situations. Les patientes et patients, ainsi que les payeurs de primes et les contribuables, en bénéficient de manière égale. En outre, face à la pénurie de professionnel-le-s qualifiés, les soins de santé ambulatoires présentent un avantage en réduisant les besoins en personnel. Malgré ces avantages, la Suisse accuse un retard considérable en matière d’ambulantisation par rapport au niveau international, bien que la demande pour des prestations ambulatoires existe bel et bien et continue de croître. Cela est dû à divers mauvais incitatifs dans le système de santé suisse, notamment la séparation rigide des structures tarifaires (par exemple, entre ambulatoire et stationnaire, ou entre soins aigus et réadaptation).

Une chose est claire : L’introduction d’EFAS à partir de 2028 ne provoquera pas automatiquement un transfert des interventions vers le secteur ambulatoire, car seule la structure de financement sera unifiée, éliminant ainsi uniquement l’un des nombreux mauvais incitatifs existants. Certes, les traitements ambulatoires sont généralement moins coûteux. Cependant, les infrastructures et les processus de nombreux hôpitaux restent fortement orientés vers la prestation de services stationnaires. Il en résulte que, lors du transfert des traitements du secteur stationnaire vers celui de l’ambulatoire, la diminution des revenus pèse souvent plus lourd que les économies potentielles sur les coûts de production. Ainsi, dans de nombreux établissements, l’ambulantisation entraîne – du moins à court terme – des déficits supplémentaires. Ce n’est pas le cas au Centre hospitalier Bienne.

Un projet pilote innovant surmonte les mauvais incitatifs

Le projet pilote commun vise à augmenter de manière significative la part des interventions ayant un potentiel d’ambulantisation (pour les séjours hospitaliers ≤ 3 jours). Les répercussions sur les revenus et les coûts des fournisseurs de prestations, dus au transfert vers le secteur ambulatoire, seront mesurées pendant la phase du projet pour chaque intervention réalisée. Sur la base d’un reporting défini conjointement, un paiement rétroactif d’une contribution à l’innovation est effectué au cours de la première année du projet, afin de réduire le déficit (supplémentaire) du fournisseur de prestations. Pour les deux années suivantes, les contributions des partenaires seront définies au cours de l’évolution du projet. L’incitation financière est structurée de sorte que le Centre hospitalier Bienne reçoive une contribution plus élevée à mesure qu’il déplace davantage de traitements du domaine stationnaire vers le domaine ambulatoire. Seuls les traitements qui ne sont pas déjà réalisés en ambulatoire aujourd’hui et qui ne figurent pas sur la liste AVOS sont pris en compte. Après la phase pilote de trois ans, le projet devrait être réintégré dans les structures tarifaires ordinaires.

Exploiter judicieusement les marges de manœuvre

Jusqu’à l’introduction d’EFAS en 2028, les cantons bénéficieront financièrement de l’augmentation des taux d’ambulantisation, car leur contribution financière de 55 pour cent n’est due que pour les traitements stationnaires. Pour les interventions ambulatoires, les assureurs prennent en charge 100 pour cent des coûts – ce qui peut parfois être supérieur aux 45 pour cent pour une intervention stationnaire comparable. Le canton de Berne est déterminé à utiliser activement sa marge de manœuvre financière pour promouvoir l’ambulantisation jusqu’à l’introduction d’EFAS. C’est la raison pour laquelle il apporte, notamment dans la phase initiale, une contribution significative à l’innovation dans le cadre du projet pilote. En outre, les assureurs Helsana, Sanitas et KPT sont également prêts à contribuer financièrement, permettant ainsi à leurs assuré-e-s un meilleur accès aux soins de santé ambulatoires. Des discussions avec d’autres assureurs sont en cours.

MEDIN Biel/Bienne se positionne comme un pionnier des modèles de soins ambulatoires

Avec le pôle de santé ambulatoire MEDIN Biel/Bienne, situé près de la gare de Biel, le Centre hospitalier Bienne a investi de manière précoce et visionnaire dans des structures de soins efficaces et orientées vers les besoins des patients en milieu ambulatoire, malgré des risques financiers non négligeables. Le Centre de chirurgie ambulatoire MEDIN au Lac est opérationnel depuis 2022 et est actuellement conçu pour environ 4’000 traitements annuels dans 6 disciplines différentes. Dans le cadre du projet pilote, le Centre hospitalier prévoit de transférer chaque année 300 à 500 cas, jusqu’ici réalisés en milieu stationnaire, vers l’ambulatoire pour des interventions sélectionnées dans les domaines gynécologie, orthopédie et ORL.

Les parcours des patients ambulatoires diffèrent fondamentalement de ceux en milieu stationnaire et nécessitent des infrastructures et des processus adaptés – en particulier pour les interventions chirurgicales, où des efforts supplémentaires pour le suivi post-opératoire (médecine de la douleur, création de points de contact nocturnes, etc.) et, surtout, l’information des patientes et patients sont indispensables. L’engagement du Centre hospitalier Bienne, dans le cadre du projet pilote, à réaliser une économie d’environ 1’300 francs par cas, implique également un investissement financier significatif. Parallèlement, le Centre ambulatoire MEDIN Biel/Bienne offre des conditions optimales pour un suivi réaliste et la réussite du projet commun.

Le partenariat tarifaire ouvre la voie à EFAS

Avec le projet pilote, les partenaires du projet expriment leur volonté et leur disposition à collaborer dans le cadre d’un partenariat tarifaire et à trouver des solutions innovantes. « De tels projets pilotes font partie d’une série de mesures que la Communauté d’achat HSK a lancées avec ses partenaires dans le cadre de son slogan annuel Partenariat tarifaire 2.0 – de nouvelles voies ensemble », explique Eliane Kreuzer, directrice de la Communauté d’achat HSK. « Ce n’est que si tous les acteurs tirent ensemble dans la même direction et sont prêts à s’ouvrir à de nouvelles voies que nous pourrons créer les conditions nécessaires à une introduction réussie d’EFAS et garantir la pérennité du système de santé suisse », poursuit Kreuzer.

« La clé du succès réside dans la coopération entre canton, assureurs et fournisseurs de prestations. Nous avons activement partagé notre idée avec les deux partenaires et sommes très enthousiastes quant au lancement du projet », souligne Kristian Schneider, CEO du Centre hospitalier Bienne. « Le nouveau modèle tarifaire n’est certes pas totalement exempt de risques financiers pour le Centre hospitalier », ajoute Philippe Plodeck, CFO et chef de projet auprès du fournisseur de prestations. « Outre les grands avantages pour nos patientes et patients, cela nous permet de poursuivre notre orientation stratégique vers des offres ambulatoires et ainsi de définir à l’avenir des structures adaptées aux besoins pour notre nouvel hôpital de Brügg. » Pierre Alain Schnegg, directeur de la santé du Canton de Berne, souligne : « Pour nous, en tant que canton, il est important d’aborder les défis du système de santé suisse de manière visionnaire et tournée vers l’avenir. C’est pourquoi nous sommes également prêts à soutenir financièrement le projet. Les bases doivent maintenant être posées et de nouvelles voies explorées si nous voulons relever les défis futurs du système de santé. »

Semaine nationale de la formation professionnelle

Source: Switzerland – Canton Government of Geneva in French

Du 5 au 9 mai 2025, les cantons suisses célèbrent la semaine nationale de la formation professionnelle. A cette occasion, de nombreuses radios locales se mobilisent dans les différentes régions pour parler de la formation professionnelle. Ecoutez les témoignages genevois sur One Fm et Radio Lac.

Pendant toute la semaine, près de 40 radios locales et autres médias feront la part belle à l’apprentissage par le biais d’interviews d’apprenties et apprentis et autres professionnels de la formation.

Cette action s’adresse aux parents et aux jeunes à l’âge du choix professionnel, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui s’engagent en faveur d’une formation professionnelle forte et attractive.

A Genève, rendez-vous tous les jours de la semaine sur les ondes de One Fm et Radio Lac.

Programme

Lundi 5 mai

Promotion des talents: portrait d’un jeune apprenti devenu entrepreneur

Mardi 6 mai

Choix professionnel : éclairage sur le CFC d’échafaudeur et d’échafaudeuse

Mercredi 7 mai

Focus sur les EntrepreneurSkills: de la formation professionnelle à l’entrepreneuriat

Jeudi 8 mai

Promotion des talents au CERN : l’apprentissage comme tremplin vers l’excellence

Vendredi 9 mai

Le Pré-Apprentissage d’Intégration (PAI): l’intégration par la formation.

Retrouvez tous les podcasts diffusés dans le cadre de la semaine nationale de la formation professionnelle à écouter ou réécouter sur:

https://semaine-fp.ch

Les cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel se dotent d’une commission intercantonale de littérature

Source: Switzerland – Canton Government of Bern in French

Le Conseil-exécutif du canton de Berne, le Gouvernement jurassien et le Conseil d’État du canton de Neuchâtel ont tous trois paraphé un accord intercantonal instituant une nouvelle commission de littérature sur l’Arc jurassien (CiLi BEJUNE). Cette commission aura pour mission d’encourager la création littéraire francophone et de promouvoir les autrices et auteurs des trois cantons. Composée d’expertes et d’experts issus des trois régions, elle pourra également jouer un rôle de conseil auprès des offices et services culturels cantonaux.

Ce dispositif tricantonal vient remplacer l’ancienne CiLi, commune aux cantons de Berne et du Jura, dont l’accord a été dénoncé. La CiLi était née en 2009 des recommandations de l’Assemblée interjurassienne, préconisant des outils de promotion de la culture communs au Jura et à la Berne francophone. L’intégration du canton de Neuchâtel dans ce projet élargi répond aujourd’hui à une volonté de renouveler le cadre existant tout en offrant aux autrices et auteurs un espace culturel plus vaste et un cadre renouvelé pour le soutien à la création littéraire.